Devoir de Philosophie

Synthèse du travail de classe sur la scène de la conquête de la main Intro : rappel de la situation (Julien a perçu l’attirance de Mme De Rênal pour lui à sa jalousie envers Elisa.

Publié le 23/03/2020

Extrait du document

travail
Synthèse du travail de classe sur la scène de la conquête de la main Intro : rappel de la situation (Julien a perçu l’attirance de Mme De Rênal pour lui à sa jalousie envers Elisa. Elle vient de lui retirer sa main qu’il avait frôlée : son amour propre lui impose un défi, celui de saisir sa main. Il ne l’envisage pas vraiment comme un acte d’amour mais comme une conquête quasi-militaire. Problématique : Comment Stendhal transforme-t-il cette scène de séduction amoureuse en une parodie épique de conquête militaire ? (héroï-comique) Première partie : On s’assit enfin, madame de Rênal à côté de Julien, et madame Derville près de son amie. Préoccupé de ce qu’il allait tenter, Julien ne trouvait rien à dire. La conversation languissait. Serai-je aussi tremblant et malheureux au premier duel qui me viendra ? se dit Julien ; car il avait trop de méfiance et de lui et des autres, pour ne pas voir l’état de son âme. Premiers éléments du récit = mise en place des personnages propice à l’action sans détails descriptifs superflus ( =des didascalies) Point de vue interne : on suit les sentiments de Julien Champ lexical de l’angoisse : ces sentiments ne cadrent pas avec l’idée de virilité. Julien se pose une question « serai-je aussi… » = doute de lui-même (idée de faibl...
travail

« 2 Marques de peur : l’angoisse est pa rtagée par les deux personnages, ce qui montre une réciprocité de l ’émotion entre eux.

Le point de vue est omniscient à ce mome nt, parce qu ’on sait une chose que Julien ne perçoit pas. Troisième partie : L’affreux combat que le devoir livrait à la timidité était trop pénible, pour qu’il fût en état de rien observer hors lui -même.

Neuf heures trois quarts vena ient de sonner à l’horloge du château, sans qu’il eût encore rien osé. Julien, indigné de sa lâcheté , se dit : Au moment précis où dix heures sonne ront , j’exécut erai ce que, pendant toute la journée, je me suis promis de faire ce soir , ou je mon terai chez moi me brûler la cervelle. Affreux combat : registre militaire, hyper bolique (et donc ironie de la part de Ste ndhal) La timidité , vocabu laire de la faiblesse : complètement opposée à ce re gistre militaire , on a un combat intérieur. Point de vue : toujours celui de Julien, avec un discours intérieur, un héros qui s ’ob serve lui -même en train d ’agir Futur simple : projet Importance du temps : compte à rebours qui débute Me brûle r la cer velle = point de v ue extr ême de Julien qui envisage le sui cide, ce qui semble disproportionné , hyperbolique, ridicule .

Ironie de Stendhal vis -à-vis de son héros. Quat riè me partie : Après un dernier moment d’attente et d’anxiété , pendant lequel l’excès de l’émotion met tait Julien comme hors de lui , dix heures sonnèrent à l’horloge qui é tait au -dessus de sa tête .

Chaque coup de cette cloche fatale retentis sait dans sa poitrine , et y causait comme un mouvement physique. Importance du temps : on a l ’impression que celui -ci se déroule au ralenti, dans l ’attente d u moment atten du ( = effet compte à reb ours) L’impar fait domine : cela r alentit les choses , le temps semble étiré ; c’est un moment de suspense, de doute, d ’anxiété. Emotion qu i fait de Julien un personnage hypersensible Vocabulaire hyp erbolique Importance du ph ysique : effets très forts de la pensée de Julien qui a des effets sur son corps Le temps est vu comme une arme : Im age de la cloche fatale// batte ments du cœur qui de viennent plus forts , le mo t « coup » accr oît l a tens ion d ramatique. Cinquièm e partie :. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles