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Grand oral du bac : LA DIGESTION

Publié le 02/02/2019

Extrait du document

La sécrétion des sucs gastriques est contrôlée par deux systèmes : nerveux et hormonal. Les premières sécrétions sont provoquées par une stimulation nerveuse : sentir, goûter la nourriture prépare l’estomac à la recevoir. S’il y a absorption de nourriture, cela entraîne une sécrétion supplémentaire, cette fois sous l’impulsion d’une hormone, la gastrine, produite par la muqueuse de l’estomac et du duodénum.

 

De l’estomac à l’intestin grêle

 

Une fois la nourriture réduite en chyme, de fortes ondes de contractions péristaltiques se forment au cœur de l’estomac. La nourriture partiellement digérée est expulsée vers le sphincter pylorique. Ce dernier est une autre valvule, formée d’un muscle circulaire qui garde l’entrée du duodénum (partie qui fait suite à l’estomac et va s’ouvrir dans l’intestin grêle).

Quand la pression dans l’estomac est supérieure à celle du duodénum, le chyme est expulsé au travers du sphincter pylorique. 2 à 5 millilitres de chyme pénètrent dans le duodénum à chaque onde péristaltisque. Il faut entre deux et six heures pour que le contenu entier de l’estomac se vide, mais tous les aliments ne sont pas digérés à la même vitesse : les glucides (féculents, aliments sucrés...) sont absorbés plus rapidement que les protéines (viande, poisson, œuf, fromage...) et les lipides (graisses) ; les aliments liquides l’étant plus vite que les solides.

 

Bien que l’estomac soit très actif, le sang ne reçoit directement qu’une très faible quantité de nourriture. Un peu d’eau, des sels minéraux, certains produits chimiques (médicaments) et l’alcool sont les seules substances qui peuvent traverser la paroi de l’estomac. Le bol alimentaire est réduit en molécules simples (acides aminés, sucres simples comme le glucose, acides gras). Cette dégradation s’effectue surtout dans l’intestin

COUPE DE LA PAROI STOMACALE

LE SAVIEZ-VOUS?

Bien que l’acte de roter soit considéré comme «inconvenant» dans de nombreuses cultures, il a son rôle dans le processus digestif. L’air avalé avec la nourriture ou les boissons provoque la formation de gaz dans l'estomac. Ceux-ci s'accumulent dans la partie supérieure jusqu'à ce que le cardia les libère dans l’œsophage. De là, une forte contraction musculaire les expulse par la bouche.

grêle, étape suivante de la digestion. Les molécules simples peuvent alors être absorbées par la muqueuse digestive de l’intestin grêle et du côlon avant de passer dans la circulation sanguine.

 

Une partie plus ou moins importante des aliments n’est pas digérée mais évacuée sous forme de selles (bol fécal) par le rectum puis par l’anus.

« La digestion d'autre des incisives, les déchirent et les huit pré­ molaires et les douze molaires situées à l'arrière de la bouche les broient.

Broyer les aliments augmente leur surface de contact ; les enzymes de la salive peuvent alors fragmenter chimiquement la nourriture en molé­ cules nettement plus petites.

La salive est produite par les glandes salivaires dont les trois principales sont les glandes paro­ tides (situées au dessous du conduit auditif exter­ ne), les glandes sous-maxillaires et les glandes sublinguales.

Elle est constituée de près de 98% d'eau et de diverses enzymes, dont l'amylase, qui transforme l'amidon (une des principales formes de glucides contenue dans les aliments à saveur sucrée) en maltose plus digeste, et le lysozyme, qui a une action antibactérienne et permet de maintenir l'équilibre de la flore buccale.

La présence permanente de salive forme un film protecteur de la muqueuse buccale contre les agressions chimiques et thermiques.

Le flux de salive augmente non seulement lors de l'absorption d'aliments mais aussi à la vue, à l'odeur ou à l'évocation de nourriture (réflexe conditionné).

La sécrétion de salive varie de 400 ml à 1,5 l par jour.

Une fois les aliments mâchés imprégnés de salive, la langue les roule en boule (bol alimen­ taire) et ils sont déglutis.

' La �ali �e amve a la bouche par des canaux excréteurs auxquels sont reliées les glandes salivaires.

La vue de face .....

(en haut) montre ce que l'on voit quand on ouvre la bouche.

La vue en coupe met en évidence les structures internes.

LES GLANDES SALIVAIRES muqueuses des glandes salivaires Le circuit de déglutition La langue pousse le bol alimentaire au fond de la bouche, vers le pharynx (conduit musculo­ membraneux formant un carrefour des voies digestives et respiratoires).

De là, les aliments passent dans l'œsophage, qui se situe au centre du cou et qui relie la bouche à l'estomac.

La tra­ chée (voie aérienne supérieure) s'ouvre, elle LA STRUCTURE DE LA BOUCHE mandibule septum lingual glande salivaire sublinguale voile du palais amygdale luette voile du palais pharynx épiglotte larynx œsophage caroncule sublinguale glande salivaire sous-maxillaire aussi, sur le pharynx; pour empêcher la nourritu­ re de dévier vers les poumons, la respiration est bloquée quand on avale.

Le larynx (organe de la phonation) s'élève pour rencontrer l'épiglotte -élément de cartilage situé en arrière de la langue- et fermer herméti­ quement le passage vers la trachée.

En même temps, la partie postérieure des fosses nasales (le rhino-pharynx) est maintenue fermée par le voile du palais.

La langue, aidée par les muscles maxillo-faciaux, repousse le bol vers l'œsophage.

Quand les aliments pénètrent dans la trachée par erreur, ils provoque une toux qui a pour effet trachée d'expulser la nourriture vers la bouche.

Avaler est un acte volontaire ; mais, quand les muscles de la langue et des joues ont repoussé les ali­ ments vers l'arrière de la bouche, l'action devient un réflexe.

Les écluses du tube digestif L'œsophage est un segment du tube digestif, long de 25 centimètres environ, qui relie le pharynx à l'estomac.

ll est fermé à ses deux extrémités par un sphincter constitué d'un anneau musculaire circulaire.

Au repos, les sphincters (supérieur et inférieur) ferment hermétiquement l'œsophage,. »

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