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Grand oral du bac : L' ERGOTHÉRAPIE

Publié le 01/02/2019

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qui est avant tout la rééducation. Le travail communautaire en atelier est un des éléments qui permettent aux malades une meilleure acceptation des techniques et qui favorise les échanges ainsi que l’émulation. Il est bien évident que l’activité devra être adaptée au fur et à mesure des progrès en se rapprochant progressivement des conditions d’un travail normal.

 

Les activités utilisées en ergothérapie

 

Il est impossible de dresser une liste de toutes les activités utilisées en ergothérapie. En effet, celles-ci varient en fonction des centres et de leurs infrastructures. Toutefois, certaines se retrouvent de façon quasi constante. La menuiserie mérite une mention toute particulière pour la variété des possibilités qu’elle offre, allant des réalisations les plus simples aux plus complexes. Les hommes l’acceptent généralement facilement car ils l’ont souvent déjà pratiquée. Elle permet un travail de renforcement des muscles des membres supérieurs tout en favorisant la coordination de l’action des membres et du tronc.

 

Le tissage exige des mouvements complexes et répétés du poignet, de l’avant-bras, du coude et de l’épaule. Il fait donc intervenir de nombreux muscles et nécessite un effort de coordination de tous les mouvements. Avec la vannerie et la poterie, ce sont plus les mains et les doigts qui sont sollicités. Elles favorisent la rééducation de la préhension, développant force et précision. L’utilisation d’un tour de potier actionné par pédalage fait intervenir à la fois les membres supérieurs et inférieurs, ce qui représente un excellent principe de rééducation.

 

La dactylographie présente un intérêt double. Elle permet, d’une part, la rééducation du membre supérieur et elle offre, d’autre part, un

▲ Les activités horticoles sont pratiquées dans de nombreux établissements hospitaliers. Elles permettent notamment une bonne rééducation des activités motrices (coordination des mouvements).

Les travaux liés à l’imprimerie sont également très prisés dans les centres de thérapie occupationnelle. Comme toutes les activités manuelles, ils préparent le patient à un retour progressif dans la vie quotidienne.

moyen de communication aux grands handicapés. Divers jeux peuvent également être utilisés tels que les dames, les échecs, le mikado ou encore le Légo. La taille des pions pouvant être adaptée afin de faciliter leur préhension par les patients.

Ces exemples montrent combien les possibilités de l’ergothérapie sont illimitées, l’important étant de savoir adapter les techniques à chacun.

 

L’ergothérapie est également une forme de rééducation utilisée pour l’entraînement aux activités de la vie quotidienne. Il est important que les handicapés moteurs par suite d’accident ou de maladie réorganisent leur vie quotidienne et qu’ils apprennent à utiliser les aides techniques qui leur sont proposées ou encore qu’ils s’habituent à leurs appareillages tels que les fauteuils roulants ou les prothèses. L’ergothérapie fournit une aide efficace aux personnes âgées qui sans être véritablement handicapées sont confrontées à de nouvelles limites physiques en fonction desquelles il leur faut adapter leur vie quotidienne.

 

Les CAT

 

Pour les personnes dont le handicap est définitif, il existe les centres d’aide par le travail (CAT) ou les ateliers protégés (AP) dont l’objectif est à l’opposé de celui de l’ergothérapie.

 

Les CAT sont des aides techniques qui permettent à des handicapés moteurs ou mentaux d’accéder à une activité professionnelle mais ne représentent en aucun cas un lieu de passage où se réaliserait la thérapie miracle effaçant les déficiences. Tous les ouvriers travaillant dans les CAT ou les AP sont insérés professionnellement et sont considérés comme travailleurs handicapés. Ils font partie intégrante de l’économie dans la

« L'ergothérapie Les handicaps mentaux D'autres thérapeutes sont spécialisés dans le trai­ tement des patients souffrant de troubles men­ taux.

Ces derniers sont souvent incapables de prendre soin d'eux-mêmes et encore moins de leur famille.

Certains se réfugient dans un som­ meil excessivement prolongé, ne respectant aucun horaire de travail ou d'école.

Le cas inverse peut également se présenter , c'est-à-dire qu'ils ne s'accordent plus aucun moment de détente ou de loisir.

Un tel déséqui­ libre affecte non seulement la vie du patient mais aussi celle de son entourage.

La thérapie occupationnelle est un moyen d'aider ces malades à réorganiser leur vie quoti­ dienne.

La première étape de la thérapie occu­ pationnelle comprend toujours la participation du patient à un plan d'activités imposé et étudié spécialement pour lui.

Le thérapeute peut ainsi observer le comportement de chacun et évaluer les capacités devant la réalisation de certaines tâches.

Les techniques employées dépendent à la fois de la spécialisation du thérapeute, des besoins du patient et du temps disponible pour le traitement.

Toutefois, on observe certaines constantes dans toutes les formes de traitement employées.

L'évaluation des capacités et le traite­ ment peuvent s'effectuer de façon individuelle ou en groupe.

Le programme établi pour chaque patient doit lui permettre d'améliorer ses capacités de façon à pouvoir pallier ses handicaps et mener une vie normale et productive dans un environnement le plus fonctionnel possible.

L'acquisition de techniques Les programmes destinés à aider un patient à assimiler des techniques nouvelles ou diffé­ rentes partent toutes du principe selon lequel, les patients sont capables de modifier leur comportement afin d'être plus efficaces en sachant comment réaliser les gestes les plus élémentaires de leur vie quotidienne.

Tout trai­ tement débute par une série d'activités dont l'unique objectif est d'évaluer les capacités effectives du malade.

� Quelle que soit la nature du handicap, il est toujours possible d'occuper les personnes handicapées à de multiples travaux.

Ce qui représente pour nous des tâches subalternes, voire dégradantes, reste d'un grand secours pour les plus "démunis•.

' Dans les hôpitaux psychiatriques, le recours aux activités manuelles est une pratique courante.

Celles-ci sont en effet particulièrement vitales pour des malades qui, en réalisant des travaux divers, retrouvent un lien avec le monde extérieur.

L'assimilation des sensations On a observé un schéma de symptômes phy­ siques bien particulier chez de nombreux malades mentaux.

Les symptômes les plus cou­ rants sont les suivants: tendance au voûtement, tête penchée en avant, regard vers le sol, pas traî­ nant, voix atone, regard fuyant, le tout s'accom­ pagnant d'une maladresse généralisée.

L'idéal pour de tels sujets est l'ordonnance d'activités simples, n'exigeant aucun jugement, ne faisant l'objet d'aucune compétition et basées sur des mouvements physiques simples.

C'est, par exemple, le cas du yoga.

Pour des raisons encore inconnues, de telles activités aident non seulement à traiter les symp­ tômes cités précédemment mais permettent éga­ lement d'améliorer le regard sur soi et les rap­ ports avec autrui.

Une hypothèse retient toutefois l'attention: ce type de traitement faciliterait le développement neurosensoriel.

La psychanalyse Il arrive que la thé rapie occupationnelle applique des principes de psychanalyse.

Elle fait également appel à des connaissances dévelop­ pées dans d'autres branches de la psychothéra­ pie, la thérapie par l'art par exemple.

La production artistique d'un patient est un excellent moyen de déterminer les conflits inté­ rieurs dont il subit les conséquences.

Le vecteur artistique suscite parfois des expressions dont il est plus facile de discuter avec le patient que dans le cas d'un simple face à face.

Ces expres­ sions ont d'autant plus de valeur chez un mala- de qui présente des problèmes de comporte­ ment liés à des troubles émotionnels.

La thérapie artistique est généralement dis­ pensée en groupe, ou encore à des familles entières, afin de voir et de comprendre la façon dont s'établit la communication.

Cela permet non seulement de comprendre les rapports qui existent au sein de la famille, mais également au patient de modifier son comportement à l'égard des autres au fur et à mesure des séances.

Toutes les formes de thérapie occupationnelle sont directement concernées par le mode de vie du patient.

Toutes les activités décrites font partie d'un programme qui peut également comporter des recommandations sur l'environ­ nement général du patient.

Les malades souf­ frant de handicaps temporaires peuvent être soi­ gnés par la thérapie occupationnelle, pour apprendre à refaire fonctionner un membre, par exemple.

La modification du style de vie Dans la plupart des hôpitaux, la thérapie occu­ pationnelle est pratiquée dans le cadre du trai­ tement administré par les médecins, les infir­ mières et les kinésithérapeutes.

Bien souvent, le traitement est poursuivi dans le service de thérapie occupationnelle de l'hôpital.

Toute­ fois, bien avant que le malade ne soit confié à son service, le médecin responsable du suivi de la thérapie lui rend des visites fréquentes afin de déterminer s'il est bien capable de subir ce traitement.

S'il constate d'éventuelles difficultés, il fait appel aux services sociaux de l'hôpital.

Certains patients sont traités en théra­ pie occupationnelle sans être internés, tout dépend de leur mobilité et de leur possibilité de se rendre à l'hôpital.

Certaines variétés de thérapie occupation­ nelle ne se pratiquent que dans des unités spé­ ciales.

Dans ces centres, il est possible de bénéficier d'un traitement quotidien et inten­ sif.

C'est le cas des centres pour enfants, pour les grands brûlés, les hôpitaux de jours pour personnes âgées; d'autres encore sont spécia­ lisés dans le traitement des problèmes de colonne vertébrale.. »

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