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Dissert

Publié le 20/11/2015

Extrait du document

Peut-on penser le vivant sur le modèle de la machine ? C’est à partir de ses besoins et des insuffisances de la nature que l’homme conçoit et produit des machines qui sont un ensemble d'éléments agencés systématiquement pour transformer l'énergie en travail. Un être vivant n'est pas une machine, les parties du premier se forment les unes les autres, tandis que celles du second sont juxtaposées les unes aux autres. Les dons d'organes et les greffes montrent cependant qu'il est possible de remplacer la partie défectueuse d'un organisme comme la pièce d'une machine. Peut-on, dans ces conditions, considérer le vivant comme une machine? Peut-on penser le vivant sur le modèle de la machine ? Premièrement nous verrons que le vivant et la machine ont des points commun qui pourraient nous faire penser qu'on peut penser le vivant sur le modèle de la machine. Puis nous verrons ensuite que le vivant à des choses qui n'ont aucune référence avec la machine, qu'entre le vivant et la machine il y a un grand écart. On peut penser le vivant sur le modèle de la machine car partons du simple fait que l’organisme est simplement une mécanisation d’organes ayant des fonctions prédéfinies. L&r...

« Kant, montre que les lois mécaniques ne suffisent pas à expliquer intégralement l'organisation des êtres vivants ; le mécanisme ne suffit pas à expliquer la vie.

Une montre, par exemple, ne peut se réparer elle-même, explique Kant.

Il faut donc continuer d'avoir recours à l'idée de finalité, laquelle est toujours capable de rendre compte de la spécificité des phénomènes de la vie. Il semble donc que le vivant puisse être considéré comme un objet technique.

Mais ce n'est qu'une analogie.

Si un être vivant n'est évidemment pas une machine, leurs matériaux étant différents, le rapport de leurs parties n'en demeure pas moins identique.

Entre identité et différence, la relation qui unit les êtres vivants aux objets techniques est donc une identité de rapports.

On peut ainsi travailler sur le vivant comme s'il s'agissait d'une machine.

Cette analogie se faisait hier pour des raisons théoriques, dans le but de faire progresser la science.

Nous sommes techniquement capables de traiter les êtres vivants comme des machines, produisant des tissus, ou des organes à prélever pour les implanter ailleurs.

Le problème est alors plus moral que scientifique.

Le vivant, que l'on a comparé à un objet technique à des fins scientifiques, ne doit pas être considéré comme une marchandise à la disposition des hommes, pour des raisons morales.. »

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