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Les hommes sont ils prisonnier de l'histoire

Publié le 17/04/2018

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MARTI Enzo TES3 Dissertation de philosophie  Les hommes sont-ils prisonniers de l'histoire ? Il n'y aurait évidemment pas d'histoire sans hommes qui agissent en poursuivant des buts conscients. Cependant le fait de penser que nous puissions être soumis aux conditions de l'histoire n 'est pas si invraisemblable que ce que l'on pourrait croire. En effet, personne n'a choisit sa famille, s'il allait naître il y a trois siècles ou hier. Le fait de sentir qu'une force extérieure et immatérielle nous oppresse est tout à fait compréhensible. Parfois l'homme peut ne pas arriver à suivre le rythme de son époque, de se trouver dépassé par les événements. Sommes-nous alors les auteurs ou seulement les spectateur de notre histoire ? Ne serait-il pas plus souhaitable de se dire que l'histoire résulte des activités de l'homme ? Pourrions nous être alors prisonniers de nos actions ? Être prisonnier n'a rien d'anodin. Cela signifie que l'être prisonnier n'a pas de liberté. Il est soumis à des conditions, à une force supérieure à la sienne qui l'empêche d'agir par sa propre volonté. Ses actions sont le plus souvent dictées sans avoir d'autres possibilités que d'obéir. Mais l'histoire, notre histoire, peut-elle être cette force qui nous oppresse et nous dicte nos actions ? Et bien nous pouvons dire que d'une certaine manière c'est effectivement le cas. Car l’histoire est définie par une suite infinie de p&eac...

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« Avec la pensée marxiste, nous comprenons que même si le travailleur donne toute sa personne pour essayer de réussir à changer sa qualité de vie et à grimper dans l’échelle sociale, celui-ci ne travaille quand vain.

Car les capitaliste possédant les moyens de production viendrons lui arracher toute la richesse qu'il aura créé.

A l'époque de Marx c’était les prolétaires qui étaient prisonnier de leur histoire et ça de génération en génération.

Aucune ou voir une très faible mobilité sociale existait. Nous pouvons donc nous demander si l'histoire s'apparente à un destin que nous ne pouvons changer du fait que les conditions de celui-ci proviendrai de notre passé et donc de notre histoire ? Le destin suppose une puissance déterminant d'avance où, quand et comment les choses doivent arriver.

Il empêche l’existence de volonté chez l'homme.

L'histoire semble alors être une notion bien peu agréable si nous étions ses prisonniers.

Car elle se rapprocherait de la notion de destin et donc de celle du passé qui sous entend la fatalité de toutes choses, de notre condition, de notre famille, etc.

L'homme agirait alors sans but, sans convictions comme de simples automates ? Cela paraîtrait assez étrange vu que les hommes inventent, imaginent, et créent leur histoire.

En effet, l'homme est animé par ses actions, ses idées politiques, ses habitudes, ses désirs, etc.

Mais l'histoire n'a pas de prise sur ces conditions ou du moins très peu (selon l'époque donnée).

Même si l'homme est doué d'une grande capacité de mémoire, pouvant alors ressasser son passé, il n'est pas contraint de faire des choix selon sa vie antérieure.

Il a même la possibilité de faire abstraction de ce qu'il a vécu et de changer totalement sa personne ou son opinion.

Une expression bien connue illustre cette réflexion : « Retourner sa veste ».

Même le philosophe Hegel nous montre dans sa citation que l'homme n'est pas toujours prisonnier de son histoire : « Ce qu’enseignent l’expérience et l'histoire, c'est que peuples et gouvernement n'ont jamais rien appris de l'histoire et n'ont jamais agi suivant des maximes qu'on en aurait pu retirer.

» Nous pouvons cependant s'interroger sur le cas des hystériques, qui n'ont pas d'autres choix que de revivre des émotions fortes dues à un traumatisme passé.

Que pense un aliéné ? Se sent-il hors de sa vie et enchaîné à son traumatisme ? Freud nous explique que c'est un homme qui crée des pensées de façon inconsciente en refusant d'admettre qu'elles viennent de lui.

C'est une liberté qui ne parvient pas à aboutir.

Cela nous montre qu'un événement traumatisant à pu le retenir dans son passé.

Or grâce à la psychanalyse, que Freud a mit en place, l’hystérique peut être aider à comprendre les causes du refoulement de ses pensées et ainsi de ne plus être soumit à son passé et à être maître de son histoire et non son prisonnier.

Même si, comme dit précédemment, tout n'est pas possible à toute les époques, et que cela dépend de certaines contraintes, ces dernières ne sont pas enchaînées à une date précise et peuvent alors évoluer avec le temps.

Cela repose sur nos convictions à changer. Auteur ou spectateur de son histoire ? La réponse se trouve dans la volonté que l'homme peut avoir à repenser à son passé ou dans celle de son désir de changer ce qu'il était. L'expérience de l'histoire n'est pas une fatalité au niveau d'un individu car s'il ne se trouve pas en état d'aliénation, il n'a qu'à agir sur sa propre personne.

Mais pour un peuple tout entier cela est bien plus difficile car il faut agir sur l'ensemble et pas seulement sur quelques cas. Cependant cela ne reste pas impossible mais demande beaucoup plus de temps et de volonté pour ne plus être prisonnier de l'histoire. 2. »

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