Les ignorants sont-ils heureux ?
Publié le 26/03/2021
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Fratini Cléo TD1 Les ignorants sont-ils heureux ? Depuis des siècles, l’Homme fait preuve de curiosité intellectuelle et recherche la plus parfaite des connaissances. Nous cherchons toujours à en savoir plus, à connaître de la manière la plus précise et parfaite qu’il soit. En philosophie, la connaissance est l'état de celui qui connaît ou sait quelque chose. C’est ce qui fait que nous évoluons, créons, comprenons… De plus, sans la connaissance, nous ne posséderions pas tout ce que nous possédons, nous ne serions même pas ce que nous sommes car c’est la connaissance du monde qui nous entoure fait que nous avons telle ou telle convictions, ligne de conduite, mode de vie. La connaissance implique forcément l’ignorance car, sans elle, nous n’aurons rien à apprendre. Or, si la connaissance peut parfois nous apporter satisfaction ou nous rendre heureux, elle peut aussi être néfaste. En effet, le bonheur est un état de satisfaction complète caractérisé par sa stabilité et sa durabilité. Mais il arrive que nous ayons connaissance de certaines choses qui peuvent nous rendre anxieux, tristes, malheureux… Par exemple, lorsque nous devons faire face à une rupture amoureuse compliquée, n’avons nous pas déjà pensé: “j’aurais préféré ne jamais connaître cette personne” ? Lorsque nous pensons comme cela, alors nous pensons qu’il aurait mieux valu rester dans l’ignorance de cette personne et de l'histoire que nous avons connu.. En philosophie, l'ignorance est l'écart entre la réalité et la perception que l'on en a. Autrement dit, c’est le fait de ne pas savoir, de ne pas se sentir concerné, de ne pas avoir conscience de ce qui nous entoure ou de ce que nous ressentons. A l’inverse de celui qui sait, l’ignorant ne sait pas et ne veut pas savoir puisqu’il ne sait pas qu’il ignore. Donc, si nous reprenons l’exemple précédent, l’ignorant ne se serait pas senti triste ou malheureux, puisqu’il n’aurait même pas conscience de ce qu’il est entrain de ressentir car, en effet, l’ignorant ignore tout et même lui. Dès lors, si, lorsque nous sommes ignorants nous n’avons pas réellement conscience de ce que nous ressentons ou que nous ne nous sentons pas concernés par la misère qu’il peut exister dans ce monde par exemple, il semble impossible, pour l’ignorant, d’être m...
«
ne se soucie de rien mais qu’il ne peut pas vraiment apprécier son bonheur .
Dans un
second temps, nous verrons si la connaissance rend
heureux car nous sommes
conscient de notre bonheur mais que la connaissance
peut aussi créer des
incertitudes.
Enfin, dans un troisième et dernier
temps, nous verrons que la
connaissance et l’ignorance sont deux choses étroitement
liée.
Premièrement, l’ignorant semble être heureux.
En ef fet, par son ignorance,
l’ignorant ne se soucie pas de ce qui l’entoure et
ainsi n’a pas conscience de ce qu’il
s’y passe.
Par exemple, nous pouvons prendre la condition
animalière.
De nos jours,
nous remettons énormément en question nos pratiques.
De plus en plus de
personnes se sentent concernés par cela et de ce fait,
se sentent coupables de la
souf france que nous pouvons parfois leur infliger .
Or , l’ignorant ne se sent pas
concerné par cela puisqu’il ne sait pas ce que nous
faisons subir à nos bêtes.
Ainsi,
contrairement à celui qui sait, il ne peut pas se
sentir triste ou coupable face à cela
puisqu’il n’y a jamais été confronté.
Donc, comme
il est insouciant, l’ignorant est
heureux.
Cependant, l’ignorant ne sait pas qu’il ne
sait pas.
En ef fet, si l’ignorant
ignore tout, alors il ne peut pas savoir qu’il ignore
tout.
Ainsi, il ne peut pas se sentir
moins intelligent que les autres ou moins beau puisqu’il
n’a aucune idée de ce que
c’est.
Or , nous savons que, en tant qu'humain, nous
avons tendance à critiquer mais
aussi et par conséquent, à nous comparer car nous
connaissons les dernières
tendances ou ce que les autres peuvent penser de nous.
Et, parfois, cela entraîne
des complexes, de la tristesse ou encore de l’anxiété.
Donc, contrairement à celui
qui connaît l’humain, l’ignorant ne se soucie pas
de ce qu’on peut penser de sa
personne.
Donc, l’ignorant semble être heureux et
même plus heureux que le
savant.
De plus, nous voulons parfois nous “ressourcer”,
revenir aux fondamentaux
et s'éloigner de tous les problèmes du quotidien.
Pour cela, nous voulons partir à la
campagne, éteindre la télé, ne plus lire les informations.
Autrement, nous pouvons
prendre l’exemple des enfants.
Avons-nous déjà vu,
à part à quelques exceptions
près, des enfants malheureux ou dépressifs ? Non,
car ils n'ont aucune
connaissance de la rudesse du monde extérieur et ne
se soucie de rien ou du
moins, de rien qui ne les concernent pas.
Ce qui revient
à dire que nous voulons en
savoir le moins possible, nous préférons ignorer ce
qui nous entoure et qui,
habituellement, rythme le quotidien.
Dès lors, l’ignorance
apporte une certaine paix
intérieure.
En ef fet, puisqu’il ne se soucie de rien,
même pas de lui-même, il ne se
2.
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