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Logique classique (celle d'Aristote et de Port Royal) et Logiques modernes (Logistique et Axiomatique).

Publié le 04/10/2013

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aristote

S'inspirant de LEIBNIZ, de nombreux logiciens du xixe siècle ont constitué une tout autre forme de logique, la Logistique. En voici les caractères principaux. - 10 Comme la Logique classique, la Logistique demeure purement formelle. Elle ne veut être qu'une syntaxe, c'est-à-dire une «théorie des formes des propositions et autres créations grammaticales de la langue ... Nous laissons de côté la signification de la proposition aussi bien que le sens des mots qui la composent ii (R. CARNAP). - 2° Mais la langue en question n'est plus la langue courante. C'est un algorithme, un système de signes constitué à l'image des Mathématiques. Il ne s'agit pas toutefois de ramener la Logique à cette science, mais au contraire de faire de la Mathématique «un chapitre de la Logique, celui des énoncés où interviennent des symboles de nombre«. - 3° Dès lors, le concept ou le terme n'est plus l'unité logique fondamentale : c'est la proposition. Le concept est lui-même un système de deux «fonctions proposition

aristote

« d'une substance, support des attributs.

Toutes les propositions étaient censées réductibles au type : «A est B.» Malgré les services qu'elle a pu rendre, cette Logique présentait plus d'une lacune.

a) Le concept, pris pour unité logique, ne suppose­ t-il pas lui-même le jugement (Précis, Ph.

1, p.

315; Sc.

et M., p.

41)? On verra que, pour les logisticiens contemporains, l'unité logique est la proposition.

- b) L'emploi du langage courant n'était pas sans créer bien des équivoques :. »

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