Le partie des animaux
Publié le 17/02/2018
Extrait du document
«
Phrase 3 : Car elle est pour ainsi dire un outil qui tient lieu des autres.
C’est donc à
l’être capable d’acquérir le plus grand nombre de techniques que la nature a donné
de loin l’outil le plus utile, la main.
La main est l’outil par excellence, celui qui tient lieu de tous les autres.
La main peut
remplacer les instruments, comme elle peut les mettre en œuvre.
La nature a donc «
logiquement » distribué à l’être qui possédait la capacité de s’en servir l’instrument le plus
efficace.
La perfection d’une espèce se définit par sa capacité à contrebalancer les désavantages
qu’elle rencontre dans son milieu par des avantages suffisants qui lui permettent ainsi de
survivre éternellement.
Par conséquent on comprend mieux pourquoi Aristote pose
l’antériorité de la raison sur la main.
Car il est impossible pour lui d’envisager que la
possession d’un organe puisse contribuer à une amélioration d’une espèce.
Au contraire
chaque espèce est suffisamment parfaite pour survivre éternellement sans nécessiter
aucune amélioration.
II° partie – lignes 7 à 15 : Aristote rejette la thèse de Protagoras : «
l’homme est le plus démuni des êtres vivants ».
Phrase 4 : Aussi ceux qui disent que l’homme n’est pas bien constitué et qu’il est le
moins bien partagé des animaux (parce que dit-on, il est sans chaussures, il est nu et
n’a pas d’armes pour combattre) sont dans l’erreur.
Ainsi, contrairement à ce que pouvait soutenir Protagoras dans le mythe de
Prométhée, l’homme n’est pas cet être démuni, faible et désavantagé par la nature.
Dans ce
récit, l’outil et la technique sont donc la marque de la faiblesse originelle de l’homme.
Aristote
récuse cette idée.
L’homme n’est pas le plus désavantagé des animaux, au contraire, la
main (qui prolonge la raison) est la marque de la perfection de l’homme.
Phrase 5 : Car les autres animaux n’ont chacun qu’un seul moyen de défense et il ne
leur est pas possible de le changer pour un autre, mais ils sont forcés, pour ainsi dire,
de garder leurs chaussures pour dormir et pour faire n’importe quoi d’autre, et ne
doivent jamais déposer l’armure qu’ils ont autour de leur corps ni changer l’arme
qu’ils ont reçue en partage.
Qu’est-ce qui distingue l’homme des autres espèces animales ? L’animal est «
spécialisé » ou adapté à la nature.
Il possède des capacités dont il ne peut changer.
III° partie – ligne 15 à 19 : La main se caractérise par sa non
spécialisation et sa polyvalence.
Phrase 6 : L’homme au contraire, possède de nombreux moyens de défense, et il lui
est toujours loisible d’en changer et même d’avoir l’arme qu’il veut quand il veut.
Au contraire, l’homme du fait de son inachèvement originel, possède la capacité de
s’adapter par lui-même à son milieu du fait de la polyvalence de la main.
La main fait de
l’homme un être producteur et créateur.
Phrase 7 : Car la main devient griffe, serre, corne ou lance ou épée ou toute autre
arme ou outil.
Phrase 8 : Elle peut être tout cela, parce qu’elle est capable de tout saisir et de tout
tenir..
»
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