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J’étais en train de préparer la mise en ligne de

Publié le 19/12/2018

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J’étais en train de préparer la mise en ligne de ce post #JourDuPenseur écrit par le remarquable Xavier Maldant (planneur stratégique chez TBWA), au sujet du dernier livre de Nassim Nicholas Taleb : »Force et Fragilité », lorsque j’ai appris par Twitter la mort de Benoit Mendelbrot, à qui j’avais consacré un #JourDuPenseur le 14 février dernier, sous le titre  » Et si Mendelbrot était le digne successeur d’Einstein ?« . Le hasard, dont Nassim Nicholas Taleb est aujourd’hui le philosophe, a voulu que Mendelbrot et Taleb soient très proches, Mendelbrot ayant eu une grande influence sur la réflexion de Taleb. Mendelbrot savait pertinemment que le signe noir, notre cygne noir, peut advenir à tout moment… Né au Liban, N. N. Taleb émigre aux USA pour poursuivre ses études d’économie et de mathématiques. Il exerce comme trader, avant de se spécialiser dans l’étude des risques à travers sa société Empirica LLC, laboratoire de recherche et société de conseil en courtage. Il se consacre ensuite à plein temps à l’épistémologie et à la philosophie des sciences du hasard et publie Le Hasard sauvage : Des marchés boursiers à notre vie : le rôle caché de la chance en 2005, puis Le Cygne noir, la puissance de l’impré...

« tuera le mille et unième jour, les économistes analysant cent ans d'histoire économique sont incapables de prévoir la crise du siècle – et surtout incapables d'en prédire l'ampleur. Pour Taleb, les chiffres, auxquels nous avons tendance à nous raccrocher pour prendre une décision, sont trompeurs : une prévision n'est pas une mesure.

Lorsqu'on utilise une probabilité, il faudrait également prendre en compte la probabilité que cette probabilité soit fausse.

Autant dire que l'incertitude devrait être une règle de conduite et non une variable que l'on tente d'éliminer de l'équation.

Ce que nous ne savons pas est aussi – voire plus – important que ce que nous savons, lorsqu'il s'agit de prendre une décision. Trois ans et une crise globale après le Cygne noir, les éditions Les Belles Lettres publient son nouveau livre : Force et fragilité : réflexions philosophiques et empiriques.Conçu comme un supplément à la nouvelle édition américaine du Cygne noir, cet essai est publié comme un ouvrage indépendant en Europe.

L'auteur s'y livre à une réflexion inspirée par les réactions critiques – et l'absence d'action pratique – suscitées par son livre.

Dans un style très personnel, mêlant économie, philosophie des sciences, anecdotes personnelles et même conseils d'hygiène de vie  , il revient sur les implications pratiques du Cygne noir (“ce qu'il faut faire après“).

Pour reprendre les mots de l'auteur, “on peut mener un cheval à un point d'eau et être obligé de le faire boire“. Ayant mené les experts de la finance au point d'eau dans son précédent ouvrage, il s'attelle donc à les faire boire en listant les principales erreurs qui ont affecté la compréhension de son message et les mesures à prendre pour éviter de les reproduire.

Pour “s'aguerrir contre les cygnes noirs“, il prône un changement radical de principes, et défend une vision “entrepreneuriale“ de l'économie, tenant compte de l'incertitude dans son organisation même en instaurant des garde-fous, car il ne faut pas “donner aux enfants des bâtons de dynamite, même s'ils sont vendus avec un avertissement“. Il conseille donc de bannir l'endettement comme outil de spéculation, d'assortir  les bonus en cas de réussite à court terme de malus en cas d'échec à long terme et de ne permettre à aucune entreprise de devenir “trop grosse pour faire faillite“… “Nous verrons alors advenir une vie économique plus proche de notre environnement biologique : entreprises plus petites, écologie plus riche, pas d'effet de levier spéculatif – un monde dans lequel ce seront des entrepreneurs, et non des banquiers, qui prendront les risques“.

En conclusion,. »

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