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Synthèse sur la peine de mort

Publié le 30/10/2019

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Avis personnel

En conclusion, la peine de mort est selon moi un acte barbare dicté par la peur et la stupidité. Par l’utilisation de ce procédé, certain gouvernant instituaient les exécutions pour assoir leurs privilèges et protéger leurs acquis. En effet, en faisant régner la crainte et la terreur l’état « contrôlait » la société.
Dans le théâtre de la vie, dont nous sommes les personnages, je suis persuadé que nous pouvons tous un jour ou l’autre jouer tout les rôles, qui ne sont jamais prédéfinis ; se qui nous amène à moins de sévérité et a plus d’humilité.
Aucun d’entre nous n’est tout à fait blanc et tout à fait noir. Quelle que soit la monstruosité d’un crime, aussi difficile à comprendre soit-il, la condamnation à la peine capitale ne servira jamais d’exemple et n’adoucira en rien le chagrin des proches de la victime. Sans doute, cela va combler notre désir de vengeance et cela va nous apaiser sur l’instant « œil pour œil et tête pou tête » mais cette justice expéditive ne s’occupe que des conséquences et non des causes.
Que dire de l’horrible attente avant l’exécution de la sentence, Victor Hugo nous l’a tellement bien dit dans le dernier jour d’un condamné.

« contestable : la société se prive d’une vie qui pourrait être reformé et utile.

Une longue peine apparait bien plus pénible et dissuasive, la souffrance pouvant amener le repentir et le changement. D’un point de vu politique, il est raisonnable de penser qu’un acte isolé ne puisse pas ébranler la cohésion et la survie d’un groupe. Victor Hugo engagera avec fougue et détermination la réflexion sur la dimension humaine et morale du problème. La pensé libérale anglo-saxonne nourrie de deux grands philosophe anglais Hobbes et Loke, va prôner l’argumentaire économique. En effet la peine de mort conduit à l’appauvrissement de la production du pays.

En contre argument la science avance qu’un criminel est irrécupérable, le devoir social est de l’éliminer.

Les guerres et les régimes totalitaires accroissent le recours aux exécutions capitales un peu partout dans le monde.

La démesure et la violence des deux dernier conflits mondiaux provoquent une réaction compensatoire : L’excès mène au dégout et à la recherche d’un modèle social, pénal pacifié. La création de l’Organisation des Nations Unies (1946) provoque un changement des mentalités.

On s’occupe du droit sur le plan international.

Dès 1948 l’O.N.U impose ses principes : droit à la vie et là la survie, condamnation de la torture, des traitements cruels et dégradent.

En Europe cette loi aura un effet imminent, et dix de ses pays abolirons la peine de mort avant 1950. En France, la population, profondément divisée, reste favorable à la peine de mort, surtout pour les crimes jugés ignobles (meurtres, viol, séquestration, essentiellement d’enfant) comme le prouve des sondages (63% de la population est pour la peine de mort en 1981).

Cependant, durant les années où aucune condamnation n’intervient, le peuple se voit favorable à l’abolition (58% favorable à l’abolition en 1969). A ce niveau là, seul une décision politique pouvait clore le débat.

En 1981, Mitterrand nouveau Président de la République, suite à la promesse de son programme confira à Robert Badinter, avocat, le Ministère de la justice. Défenseur historique et convaincu de l’abolition il mènera à bien le projet de loi à l’Assemblé National le 9 Octobre 1981.

La dernière exécution remontait à 1977. De nos jours Le 1 janvier 2007, Amnesty International recensait 69 pays non abolitionnistes.

En 2006, le Pakistan, l’Irak, le Soudan, la Chine et les Etats -Unis sont responsables de 91% des exécutions.

L’Amérique Latine comme l’Europe Occidentale s’illustre pour la défense de l’abolition. L’Afrique, l’Asie et les pays de l’ex URSS sont majoritairement favorables au maintien de la peine de mort.

Que dire de la Chine qui fait payer, par la famille, la balle qui va tuer le condamné (souvent opposant politique au régime). 2004, abolition de la peine de mort concernant la Grèce et la Turquie, abolition accélérée pour aider leur entrée dans l’Europe. Il est à noté que, en 2000, une association « ensemble contre la peine de mort » qui vise à une abolition universelle a été crée. Avis personnel En conclusion, la peine de mort est selon moi un acte barbare dicté par la peur et la stupidité.

Par l’utilisation de ce procédé, certain gouvernant instituaient les exécutions pour assoir leurs privilèges et protéger leurs acquis.

En. »

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