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1996 : La réforme de la SNCF

Publié le 03/12/2018

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Rien ne semble pouvoir contenir une crise de confiance générale quant aux capacités de la SNCF à réagir. Les syndicats, un moment hésitants, s’inquiètent de la partition de la SNCF, de la viabilité des deux établissements publics, mais aussi de la perspective d’une ouverture du réseau à la concurrence. Un livre blanc sur la modernisation du rail européen se donne en effet pour objectif de relancer la politique ferroviaire des Quinze, mais préconise une libéralisation totale du transport de marchandises et partielle des services voyageurs (hors trafics urbains et régionaux). Nombreux sont ceux qui ne voient dans la réforme présentée qu’une étape dont la fin ultime serait la remise en cause du monopole de la SNCF et du service public dont elle a la charge. 

Il est des symboles qui pèsent lourd : un an après les conflits de novembre 1995, dont la SNCF a été l'épicentre, le gouvernement ajourne la discussion au Parlement du plan de sauvetage destiné à remettre l' entreprise sur la voie du redressement financier.

 

Les syndicats, qui redoutent le démantèlement de la SNCF, exercent une pression sur le gouvernement,

 

qui multiplie les signes d'apaisement, mais hésite à passer en force.

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