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La socialisation _ SES_ 1ere

Publié le 22/01/2016

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Ariane JAMIN1ère ES 3 DEVOIR MAISON DE SES - SOCIALISATION PARTIE 1 1°) La socialisation primaire est un processus d’apprentissage qui permet à l’enfant d’intégrer, principalement grâce à la famille, les normes et les valeurs d’une société. Il devra respecter ces normes sous peine de sanction. Les valeurs associées aux normes vont définir les goûts et le comportement de l’individu. Par exemple, si dans sa socialisation primaire, un enfant apprend qu’il faut dire bonjour lorsqu’on rencontre quelqu’un, il intériorisera cette norme et commencera à apprendre une valeur, qui est la politesse. On peut donc dire que la socialisation primaire est essentielle car elle va définir l’identité de l’individu. Elle va lui permettre de s’intégrer dans une société dont il aura intériorisé les valeurs (la politesse, le respect, la liberté, l’honnêteté…) et donc d’avoir une place et un rôle dans cette société. 2°) La socialisation anticipatrice est un processus d’apprentissage qui permet à l’individu d’intérioriser des normes et des valeurs d’un groupe auquel il s’identifie et auquel il veut appartenir. Elle lui permet d’adopter un nouveau comportement pour s’intégrer à ce groupe. Par exemple un individu de parents ouvriers et de classe populaire, qui souhaite intégrer HEC, devra intérioriser de nouvelles valeurs identiques à celles de la classe favorisée. Cette socialisation peut donc être utile pour un individu qui souhaite appartenir à une autre classe sociale que la sienne et avoir un niveau de vie supérieur à celui dans lequel il a grandi. 3°) La socialisation primaire est la première expérience que connaît un individu, par exemple l’apprentissage de la politesse, tandis que la socialisation secondaire se prolonge toute la vie de l’individu, par exemple l’apprentissage des codes vestimentaires au travail. De plus, si les normes et les valeurs intégrées lors de la socialisation secondaire sont remises en cause, cela ne va pas heurter l’individu, contrairement aux normes et valeurs acquises lors de la socialisation primaire. Par exemple si on dit à un individu de venir au travail sans crav...

« PARTIE 2 Document 1 Le document 1 est un texte tiré d’un livre « Ghetto urbain » écrit par D.

Lapeyronnie en 2008.

Il décrit la vie des jeunes garçons dans une cité.

Question 1 : Ce texte illustre une socialisation primaire.

En effet, ces jeunes garçons venant du même quartier se connaissent depuis l’école primaire.

Ils ont intériorisé des valeurs et des normes telles que le partage, l’échange, la reconnaissance, la solidarité, en se retrouvant tous les jours au même endroit (« au bas des tours et dans les cages d’escaliers ») pour parler de la cité et de ses habitants ou fumer des joints et rêver.

Ce « groupe de pairs » est comme « une seconde famille ».

Question 2 : Ce jeune revient car il a certainement fait partie de ces groupes de jeunes qui se retrouvent en bas des tours.

Ils sont devenus sa seconde famille et il ne peut donc plus s’en passer aujourd’hui, même s’il a déménagé en dehors de la cité.

Document 2 : Le document 2 est un texte tiré d’un article écrit en 2011 par Sandrine Nicourd dans la revue « Recherches sociologiques et anthropologiques ».

Ce texte explique comment un jeune se construit une trajectoire sociale.

Question 3 : Mohammed n’était pas prédisposé à faire des études.

En effet, il est probablement issu d’un milieu social populaire (il est le premier de sa lignée à avoir le bac).

De plus, son père le pousse à travailler, sans faire d’études supérieures ; il lui dit : « Tu devrais travailler plutôt que de faire des études … ça ne sert à rien de faire des études longues aujourd’hui » Question 4 : La rencontre d’amis issus d’un milieu social différent du sien, a entrainé chez Mohammed une rupture avec ses habitudes familiales (« je vais faire mes vacances de mon côté »).

La fréquentation d’une association lui a sûrement permis de changer sa trajectoire sociale plus facilement.

Document 3 : Ce graphique issu du ministère de l’éducation exprime l’évolution de la part des filles, entre 2001 et 2011, dans l’enseignement supérieur, selon la formation ou le type d’institution.

Les écoles paramédicales et sociales sont encore les formations les plus féminisées, le pourcentage de filles restant à environ 83 % en 2011, tandis que les formations 2. »

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