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Grand oral du bac : Sports L' ÉQUITATION

Publié le 02/02/2019

Extrait du document

Le petit galop, dans le prolongement du trot, est une allure à trois temps, gracieuse et élégante. C’est l’allure qui précède le saut d’obstacle, et dans laquelle le cavalier est plus penché vers l’avant qu’au trot, avec une bonne partie de son poids sur les étriers.

 

Le galop, proprement dit, la plus enlevée et la plus rapide des allures, comporte un temps de suspension pendant lequel l’animal perd tout contact avec le sol. C’est une allure à quatre temps dans laquelle, contrairement au trot, le «poser» de l’antérieur gauche est dissocié de celui du postérieur droit, et, naturellement, l’antérieur droit du postérieur gauche. Il existe différentes variations de galops, en fonction de l’équilibre de la course et de la rapidité de celle-ci qui avoisine 50 km/h au grand galop.

 

Rassurer son cheval avant l’obstacle

 

Le cheval est un sauteur naturel : l’observation

 

des chevaux sauvages ou non dressés, qui sautent et cabriolent dans les prés, le démontre

 

Le polo est né en Orient, au Xe siècle av. J.-C. et est introduit en Europe par les Anglais à la fin du xixe siècle.

 

Chaque équipe de quatre cavaliers doit envoyer la balle dans le but de l'adversaire, à l’aide d'un maillet à long manche. Bien que fort apprécié dans les pays anglophones, le polo n’est pas discipline olympique.

amplement. Afin que le cheval monté devienne un bon sauteur, un long apprentissage est nécessaire. On commence par lui faire franchir des obstacles bas, posés à même le sol, et auxquels l’animal s’accoutume. Puis, une fois le cheval rassuré on augmente progressivement la hauteur des obstacles et on modifie les parcours qu’il emprunte. Il s’agit d’apprendre au cheval à garder la tête basse, à s’approcher de l’obstacle sans paniquer, à une allure régulière et dynamique, à savoir où et comment prendre son élan. Enfin, dès la réception après le saut, il doit apprendre à se préparer calmement pour l’obstacle suivant.

 

En compétition, seuls d’excellents chevaux, montés par des cavaliers très entraînés, peuvent participer aux épreuves. Le cavalier doit toujours rassurer son cheval, lui faire comprendre que le parcours qu’il est en train d’accomplir n’est pas différent de celui de l’entraînement. Le cheval est guidé en plein milieu de chaque obstacle, ni trop à droite, ni trop à gauche, et le cavalier doit regarder droit devant lui pendant le saut, de manière à ne pas déséquilibrer l’animal. Plus l’obstacle est large, plus la vitesse d’approche est grande; et toute l’adresse du cavalier consiste à

 

Courbette effectuée par un membre du Cadre Noir de Saumur. Fondée en 1814, il s’agissait au départ d’une école militaire pour former les membres de la cavalerie. Aujourd’hui, même si les Écuyers en chef appartiennent toujours à l’armée, Saumur dispense aussi l'enseignement de l’École nationale d'équitation.

Eric Renard - TempSport

doser les différentes vitesses en fonction de la nature des obstacles.

 

Art du dressage et haute école

 

Le dressage, qui fait partie des épreuves olympiques depuis 1966, est issu de la tradition militaire et remonte au xvie siècle, époque où commençait l’« âge d’or de l’art équestre ». On retrouve cette discipline, dans son intégralité et dans toute sa splendeur, dans le Cadre noir de l’École nationale d’équitation de Saumur.

« L'équitation Le pied à l'étrier, les rênes bien en main Depuis la "g rande époque >> , celle où l'art équestre s'enseignait au manège royal de Ver­ sailles, l'harnachement du cheval n'a guère chan­ gé, sinon dans des détails insignifiants.

Léquipe­ ment consiste en des pièces qui relieront le che­ val au cavalier, et par lesquelles ce dernier impo­ sera, de manière douce, si possible, les sollicita­ tions qui guideront l'animal.

La selle, pièce de cuir incurvée, placée sur le dos du cheval sert de siège au cavalier, et doit lui permettre une assiette aussi bonne que possible, dont dépend toute la qualité de la monte.

Les deux principales sortes de selles sont la selle wes­ tern, lourde, avec un pommeau assez haut, et la selle anglaise, plus légère, qui permet une équita­ tion plus subtile.

Le corps de la selle comprend deux pièces (ou arcades): l'arçon de devant, ou pommeau, et " l'arçon de derrière ou troussequin.

Le verbe .§.

"désarçonner» signifie" jeter hors des arçons>> .

! De chaque côté de la selle pendent deux " anneaux métalliques qui soutiennent les pieds du j cavalier: les étriers.

Ceux-ci sont plus ou moins � longs et aident le cavalier à se soulever un peu.

� Les rênes sont des lanières de cuir fixées au har­ nais (ensemble de l'équipement du cheval) et qui servent à diriger l'animal.

Les chevaux de selle ont des rênes, les chevaux attelés ont des guides.

Le mors est la pièce du harnais qui passe dans la bouche du cheval et sert de levier en agissant sur les barres.

Ces barres constituent une caracté­ ristique de la denture des chevaux: un espace allongé, sans dents, situé entre les crochets (pour les mâles) ou les incisives (pour les femelles) et la première molaire de la bouche.

La ferrure est l'opération qui consiste à garnir de fers les sabots d'un cheval.

Sans l'aide des fers, les sabots s'usent et se dégradent, en particulier sur les surfaces dures.

i L'étrier soutient a lajambe en légère flexion.

Celle-ci peut ainsi par pression ou relâchement du genou ou du talon sur le flanc du cheval, communiquer un ordre à la monture.

La Néerlandaise Rothenberger � lors de l'épreuve de dressage des Jeux olympiques d'Atlanta en 1996, dont elle remporta la méda ille de bronze.

En Mongolie, � sur de hauts plateaux vit une race spécifique de petits chevaux, portant le nom de l'homme qui/es a découverts : Prjewalski.

Un maréchal- ' ferrant en train de clouer un fer sur la come du sabot pour la protéger de l'usure.

Les éperons consistent en deux branches de métal fixées sur les talons du cavalie r, servant à aiguillonner l'animal en lui piquant les flancs.

Une des caractéristiques des bons cavaliers est de n'avoir pas ou à peine à se servir de ces épe­ rons, qui peuvent irriter ou affoler le cheval.

Le licol est une pièce du harnais qu'on met autour du cou de la bête pour la conduire depuis le sol.

La Fédération française des sports équestres a établi neuf brevets, que l'on appelle des galops, attestant du niveau des pratiquants.

Le monitorat et l'instructorat, délivrés par le ministère de la jeu­ nesse et des sports, sont des diplômes profession­ nels permettant d'enseigner.

Un art fait de subtilité Avant de marcher , trotter ou galoper avec son cheval, le cavalier doit se mettre en selle, et cette manœuvre ne s'avère pas toujours simple.

Le débutant, qui observe des cavaliers confirmés grimper prestement sur leur monture, a l'impres­ sion que se hisser en selle est facile.

Il s'aperce­ vra, lorsqu'il devra monter pour la première fois, que la technique est moins aisée qu'il ne croit.

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E ., >;- � g � Le cavalier doit d'abord se placer près de l'épaule gauche du cheval, face à la selle, les rênes dans la main gauche qui repose sur le cou du cheval, devant le pommeau de la selle.

Puis il prend, avec la main droite, l'étrier où il insère le pied gauche, avant de saisir l'arrière de la selle pour se hisser, dans un mouvement régulier , et s'asseoir sans brusquerie sur le dos du cheval.

Lessentiel de l'équitation consiste à diriger le cheval par sa position dans la selle, et au moyen des mains et des pieds.

On appelle "aides>> les différents signaux que le cavalier transmet à sa monture au moyen des jambes, des mains, de la voix, de sa position dans la selle.

Ces différentes aides naturelles sont com­ plétées par les éperons et le fouet, utilisés non point pour punir le cheval, mais pour marquer, de temps à autre, son éducation.

L art équestre est complexe et subtil: il existe des milliers de "variations>> grâce auxquelles le cavalier obtient de son cheval ce qu'il souhaite.

Lobservateur d'un concours hippique admire la façon dont le cavalier mène sa monture devant l'obstacle, tourne, accélère ou ralentit...

Ce qu'il ' Souvent la pratique de l'équitation débute avec la monte du poney, dont la petite taille s'adapte à celle de l'enfant.

Le poney, issu de croisements (poney-jument ; étalon arabe - ponette), n'est pas une • erreur • mais un véritable cheval de race (treize races sont reconnues).

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