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Grand oral du bac : Environnement L'EAU

Publié le 01/02/2019

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De faibles précipitations en hiver peuvent provoquer des périodes de sécheresse. Quatre années de pluies insuffisantes ont transformé cette tourbe de marécage en un sol craquelé, qui n’est pas sans rappeler le revêtement superficiel de nombreux déserts.

▼ Un geyser en activité aux Canaries (Espagne). Cette ressource en eau peut être aussi domestiquée.

le fleuve reçoit ainsi plus de 2 millions de tonnes de sulfates, 7000 tonnes d’hydrocarbures et jusqu’à 1000 tonnes d’arsenic. Aux États-Unis, le rejet massif d’hydrocarbures dans la rivière Cuyahoga, près des Grands Lacs, a mis une fois le feu à la surface du cours d’eau saturé en mazout. D’autres formes courantes de pollution sont le rejet dans les cours d’eau de détergents domestiques et de nitrates par les activités agricoles. Les rivières peuvent aussi connaître une pollution thermique par le rejet d’eaux chaudes à la sortie de centrales thermiques, rompant l’équilibre biologique en aval, réduisant la concentration en oxygène et décimant les plantes et les poissons. Depuis plusieurs années, une attention particulière est portée à la pollution des rivières, et des projets d’assainissement des eaux ont été mis en œuvre dans la plupart des pays industrialisés.

 

Conservation et recyclage

 

Face à une demande sans cesse croissante et aux pénuries saisonnières, les services des eaux se penchent sur les méthodes de stockage et de conservation, en construisant des réseaux de captage et de conduite des eaux, ainsi que des barrages et des réservoirs. Outre leur fonction de stockage, les réservoirs permettent de contrôler les crues et les inondations et offrent des ressources en hydroélectricité. Le plus grand lac de retenue du monde est le lac Volta, au Ghana. Mais les stocks en eau ne sont pas seulement superficiels : une fraction importante de l’eau douce mondiale est contenue dans le soussol, où elle engorge les roches perméables. Ces roches aquifères sont notamment les calcaires et certains grès. Un pompage abusif de ces eaux souterraines peut parfois conduire à des affaissements de terrain en surface ; de plus, ces réserves aquifères sont particulièrement sensibles à la pollution. La conservation des ressources en eau peut également s’effectuer par recyclage. L’eau polluée est recueillie et dirigée vers des stations d’épuration qui la filtrent par des procédés physiques, biologiques ou chimiques, avant de la redistribuer aux utilisateurs. De même, les centrales thermiques sont équipées d’échangeurs de chaleur, qui refroidissent leurs eaux usées avant de les rendre aux rivières et limitent ainsi les problèmes de pollution thermique.

 

Halte au gaspillage

 

Beaucoup considèrent encore l’eau comme une ressource bon marché et inépuisable, et en font un usage parfois extravagant. Ainsi, certains arroseurs de gazon consomment jusqu’à 1000 litres d’eau à l’heure -l’équivalent de la consommation journalière d’une personne en Europe. De grandes quantités d’eau sont gaspillées dans les réservoirs et les barrages, où elle a tendance à s’évaporer. On peut limiter cette perte en vaporisant à la surface de l’eau un produit chimique non nocif qui forme une mince pellicule.

 

Depuis peu, de nouvelles techniques voient le jour, notamment les usines de dessalement, qui transforment l’eau de mer en eau douce. Avec la menace supplémentaire de déséquilibres climatiques par pollution atmosphérique et effet de serre, la conservation de l’eau va devenir un problème de plus en plus pressant dans les années à venir. L’augmentation du prix de l’eau, due aux coûts de distribution et de traitement, sera peut-être l’une des meilleures garanties contre son gaspillage dans les pays industrialisés.

« L'eau privilégiés, comme la vallée du Rhin où se concentrent de nombreuses industries lourdes ainsi que dans la région des Grands Lacs en Amé­ rique du Nord, alimentée par le fleuve canadien Saint-Laurent qui débouche dans l'Atlantique.

Le couloir navigable du Saint-Laurent autorise à lui seul le transbordement d'environ 50 millions de tonnes de marchandises par an, principalement des produits canadiens et américains à destina­ tion de l'Europe.

La consommation en eau La consommation en eau a considérablement augmenté au cours des trente dernières années dans les pays industrialisés, une croissance due aux appareils domestiques de plus en plus nom­ breux, telles les machines à laver, les douches, les arroseurs automatiques pour les pelouses et les chasses d'eau des toilettes, qui à elles seules représentent le tiers de la consommation domes­ tique! Aux États-Unis, la consommation en eau a décuplé depuis le début du siècle et atteint aujourd'hui près de 3000 litres par habitant et par jour, une croissance due à la multiplication des appareils domestiques et à l'amélioration du niveau de vie, mais surtout à l'irrigation des cul­ tures et à l'expansion industrielle.

Dans les pays en voie de développement, la consommation en eau oscille entre 50 et 100 litres par habitant et par jour.

Un déséquilibre qui provient d'une eau plus rare dans des pays au climat souvent aride.

Les ressources en eau Plus de 97% des réserves d'eau à la surface de la Terre sont contenues dans les océans, mais l'eau de mer est difficilement exploitable du fait de sa salinité.

Les glaciers et les permafrosts (ou pergi­ sol, couche du sous-sol gelée en permanence, dans les régions froides) représentent 2% du total, et les nappes aquifères (l'eau contenue dans le sous-sol) comptent pour 0,6 %.

Quant à l'eau des rivières et des lacs, elle ne totalise que 0,02%; et la vapeur d'eau atmosphérique, source E de toutes nos précipitations, ne dépasse pas i en 0,001% de l'estimation globale.

Chaque année, il tombe plus de 113000 milliards de mètres cubes d'eau, sous forme de neige ou de pluie.

Mais bien que ce chiffre soit globalement suffisant pour les besoins en eau de la population mondia­ le, la répartition des précipitations est inégale, certaines régions étant arides.

C'est ainsi que près des deux tiers du continent africain accumulent les périodes de sécheresse, qui entraînent la fami­ ne des habitants et la mort du bétail.

Les éten­ dues désertiques augmentent au fil des ans.

À titre d'exemple, le Sahara a enregistré une expan­ sion de 65 millions d'hectares de désert au cours des 50 dernières années.

Des millions d'Africains doivent passer leur temps à rechercher de l'eau douce, et à le porter des puits à leurs habitations.

Cette eau est sou­ vent insalubre et peut propager des épidémies telles que le paludisme ou le cholé ra: chaque année meurent de cette façon plus de 6 millions d'enfants parti-culièrement vulnérables à ces ! En Inde, A ces paysans utilisent un levier artisanal-le chadouf­ pour puiser des seaux d'eau dans une digue d'irrigation.

� Les arroseuses à jet tournant, utilisées dans les jardins et autres terrains de golf, consomment beaucoup d'eau, jusqu'à 1 000 litres à l'heure.

� Une usine de dessalement au Qatar.

Les usines du golfe Persique transforment l'eau de mer en eau douce, à raison de plusieurs millions de mètres cubes par jour.

maladies hydriques.

Dans les pays développés, l'alimentation en eau est moins critique, mais des disparités régionales peuvent néanmoins apparaître: les régions de forte consommation en eau ne correspondent pas toujours aux régions de forte précipitation, et une gestion intelligente de l'eau doit donc être appliquée.

En France, cette gestion du patrimoine hydrau­ lique est assurée par six «agences de bassin», qui contrôlent chacune une région, et veillent à la répartition de l'eau et au contrôle de sa qualité.

C'est ainsi qu'en temps de sécheresse certains usages de l'eau sont déconseillés, voire même interdits, tels le remplissage des piscines indivi­ duelles, l'arrosage des pelouses et parfois même l'irrigation de certaines cultures.

Ainsi, dans les .�o! r� gions riches comme la Californie, où les : periodes de sécheresse sont particulièrement fré-. »

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