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Le développement durable (Travaux Personnels Encadrés – Géographie - Enseignements Pratiques Interdisciplinaires)

Publié le 07/05/2016

Extrait du document

Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

L'homme est au centre des préoccupations (1) dans le respect des générations présentes et futures (3).

 

Les États doivent coopérer de bonne foi (27), ont le droit souverain d'exploiter leurs ressources sans nuire aux autres États (2), qu'ils doivent avertir de toute catastrophe (18) ou activités dangereuses pouvant les affecter (19).

 

La protection de l'environnement est partie intégrante du processus de développement (4) ; elle est

conditionnée par la lutte contre la pauvreté (5) et concerne tous les pays (6) selon des responsabilités communes mais différenciées (7). Les modes de production et de consommation non durables doivent être éliminés (8) au profit de ceux qui seraient viables et dont la diffusion doit être favorisée (9).

du monde entier, publie Halte à la croissance, un ouvrage dénonçant les dangers d'une croissance économique et démographique exponentielle.

 

1972 : à Stockholm, la conférence de l'ONU sur l'Environnement humain avance le concept d'écodéveloppement, cherchant à réconcilier développement humain et économique, et recommandant de remettre en cause les modes de

développement du Nord et du Sud, générateurs de pauvreté et de dégradations de l'environnement. Elle aboutit à la création du PNUE (Programme des Nations unies pour l'environnement) et du PNUD (Programme des Nations unies pour le développement).

 

1987 : le rapport Notre avenir à tous, de la Commission mondiale sur l'environnement, commission dite Bruntland (du nom de Mme Cro Harlem Bruntland qui l'a présidée), consacre le terme de sustainable development proposé en 1980, qui sera finalement traduit en français par «développement durable».

 

1992 : le terme est adopté par

Le public doit être impliqué dans les décisions (10) dans le cadre de mesures législatives efficaces (11), économiques, en internalisant les coûts grâce au principe pollueur-payeur (16), par des études d'impact (17), toutes mesures qui ne doivent pas constituer des barrières injustifiées au commerce (12) tout en assurant la responsabilité de ceux qui causent les dommages (13) et en évitant le transfert d'activités polluantes (14).

 

Le principe de précaution doit être mis en œuvre (15).

 

Un certain nombre de groupes majeurs ont un rôle particulier à jouer 

Le Conseil européen qui s'est tenu à COteborg en juin 2001 a adopté une stratégje pour le développement durable de l'Unrbn européenne, stratégie qui «ouvrira des perspectives économiques intéressantes, susceptibles de donner lieu à une nouvelle vague d'innovations technologiques et d'investissements, génératrice de croissance et d'emploi». Le Conseil européen a invité «l'industrie à participer à la mise au point et à l'utilisation généralisée de nouvelles technologies respectueuses de l'environnement dans des secteurs comme l’énergie et les transports», et «les États membres à élaborer leur propre stratégie nationale de développement durable». Elle a en particulier soutenu la Commission européenne en ce qui concerne la traçabilité et l'étiquetage des OCM,

« QUELQUES CHIFFRES DE L'OMS..

..

• 160000 personnes meurent chaque année des conséquences du réchauffe­ ment climatique , 3 millions de celles de la pollution , et 5 millions du manque d'eau saine.

• 28% des femmes africaines sont analphabètes.

Une sur 16 risque de mourir en couches, contre une sur 2 800 dans les pays riches .

• MOIW/ité ~ : 1 enfan t sur pays riches .

...

ET DEL'ONU • 1130 espèces d'oiseaux et plus de 4 000 espèces de mammifères pourraient disparaître d'ici trente ans.

plus rejoi gnent un jour un · niveau de qualité de vie acceptable, qu'il soit sanitaire, économique ou' culturel.

Mais il faut que cette croissance ne soit pas uniquement financière ou industrielle : elle doit s'accom pagner d'une notion de progrès, de développement humain.

Il s'ag it en fait d 'inciter les pays les plus riches, déjà développés , à réorienter leur crois~ance dans un esprit de parta ge, de long terme , et de respect de l'environneme n t et de proposer aux pays en voie de ct'velo ppement une autre forme de croissance que celle qu'ont connue les pays aujourd 'hui riches, en les poussant à se développ er plus harmonieusement.

Ces principes insistent aussi sur le fait que la recherchee! l'industrie devraient pouvoir exploiter de nouv elles ressources et être géné rateurs de croissance en développant de nouve lles technologies, particulièrement dans le domaine de l'éne rgie.

L'épuisement inéluctable des réserves de combustibles fossiles (pétrole , charbon , gaz), estimé à quelques dizaines d'années au rythm .e actuel (entre vingt et cinquante ans, selon les experts} , est un argument suppl émen taire avancé pour convaincre les pays réticents de développer un autre type de crois sance.

L'EUROPE ET LE DÉVELOPPEMENT DURABLE Le Conseil européen qui s'est tenu à Gtitebor g en juin 2001 a adopté une stratégie pour le développement durable de I'Unlbn européenne, stratégie qui «ouvrira des perspectives économiques intéressantes, susce ptibles de donner lieu à une nouvelle vague d 'innovat ions technologiques et d 'investissements, génératr ice de croissance et d'emploi ».

Le Conseil européen a invité "l'industrie à participer à.

la mise au point et à l'utilisation généralisée de nouvelles technologies respectueu ses de l'environnement dans des secteurs comme l'énergie et les tran sports», et " les ÉtatS membres à élaborer leur propre stratégie national e de développement durable ».

Elle a en particulier souten u la Commission européenne en ce qui concerne la Jraça bilité et l' étiquetage des OGM , et dans les efforts nécessaires pour répondre aux critères de l'accord de Kyoto en ce qui concerne les émissions de gaz à effet de serre.

Ladite t'ommission avait au préalable rendu un rapport insistant sur certains points , à ses yeux cruciaux : les changements résistance s aux antibiotiques , la nécessité de préserver les stocks naturels en matière de pêche et d 'eau douce , la lutte contre l'exclusion sociale qui touche 7 % de la popul~tion européenne , les embouteillages et la pollution , et enfin la réduction nécessaire de l 'écart entre pays pauvres et pays riches.

L e Conseil européen a égale ment insisté sur le fait que ce nouveau type d'orientation devait concerner les citoyens, les entreprises, l 'Europe et les organisations internationales telles que l'ONU , le FMI (Fonds monétaire international ), la Banque mondia le et I'OMC.

L'Europe s'est ainsi mise au diapason des intentions de l 'ONU et a pris acte de leur importance .

LE DMLOPPEMENT DUIABLE PAl L'EXEMPLE Si, pour l'instant , les plans discutés aux Nations unies n'ont débouché sur rien de véritablement concret, des exemples foisonnent dans les documents présentés.

En voici quelques-uns : • dans les aménagements urbain s, prendre en compte les coûts des tran sports (pollution , effet de serre, énergie, t emps de travail perdu ...

) avant de créer des zones d'habitation éloignées des centres d'activité, ou des centres d'activité éloignés des zones d 'habitation ; • revoir les modes d'alimentation au plan mondial :lors d'une période de famine important e, le Soudan exportait la totalité de sa production de sorgho et d'arachide afin d'alimenter le bétail européen; -limiter les transports dans tous les domain es : par exemple, revoir les modes de distribution des légumes en France ou en Europe, pour évite r que les Néerlandais ne mangent des tomates fran çaises, et les Français des tomates espagnoles ; • organiser les transports par voie ferrée ou fluviale , et non par camion ; dooc, limiter les transports de denrée s périssables; • constru ire des habitats aux normes HQE (haut e qualité environnementale) , nettem ent moin s gourmaf1(1 s en énergie (chauffage ou climatisation) à long terme , même si les coûts immédiats de construction sont plus élevés; • avant d'entreprendre de grands travaux (autoroute s, voies ferrées , b a rrage s ...

), prendre en compte et chiffrer les coûts humain s ( déplacem ents de populations) et écologiques (emprise sur des !Qrres cultivées , sur une forêt , problèmes futurs d'érosion ...

) à long terme .

Deux contre-exemples flagrants : • La mer d'Aral (Kazak hstan­ Ouzbékistan ), en grande partie asséchée par le détournement de deux fleuves, pour irriguer des champs de coton , qui ont été pollués par la remontée du taux de salinité : des milliers d'hectares inutilisables ; • Le grand barrage des Trois-Gor ges (Chine ) sur le YangziJiang actuellement en construction.

Destiné à alimenter en eau des agglomérations en expansion, il a englouti des vallées entières et provoqué la destruction de centain es d'hectares cultivables , le déplacement vers des bidonvilles de millions de paysa os.

DOUZE ANS APRES RIO : LE BILAN • Force est de constater que, hormi s de nombre ux sommets et rapports , et beaucoup de discours géné reux: rien n'a réellement évolué au fil des ans dans la politique des pays riches , ni dans les déséquilibres mondiau x.

C'est en tous cas ce qui est apparu au x participants de la premiè re évaluation du programme de Rio, à New York en 1997, puis à ceux de Johan nesburg en 2002 .

• Si progrès il y a, ils sont timid~ : certes, les voitures polluent un peu moin s, mais on en construit toujour s plus; les économies d 'énergie gagnent l'ensemb l e des esprits dans la plupart des pays développé s, mais les inégalit és en terme s de santé, d'éducation et de richesse continuent de se creuser .

• Aucune réali sation, aucun effet réellement quantifiable n'est pour le moment pl'ésenté .

Quant à l'obligation de rédu ction des gaz à effet de serre votés à Rio , les résult ats enregistrés sont très loin d'appro cher les objectifs indiqués .

Le principe a même été détourn é par la création de «permi s de polluer »: un industriel ou un État peut ainsi continuer son activité sans aucun · progrès , en se contentant d'acheter à un pays peu industrialisé les dégagements de gaz qu'il n'effectue pas, voire même des «puits de cafbone » constitués par exemp le de grands espaces forestiers.

Le principe du "chacun pour soi» est toujours de mise au niveau des nations : les pays riches n e veulent pas freiner leur croissance économique , alors que les États en voie de développement 'Suivent la voie traditionnelle du «tout industriel» à outrance.

UNE INDISPENSABLE UTOPIE Au vu des objectifs fixés et de l'absence de résultats concrets enregi strés, nombreu x sont ceu x qui ne voie nt dans 1------------...~o..---------,::------l les objectifs du développement durable LE CHANGEMENT CLIMATIQUE : UN ENJEU MAJEUR Pour les promoteurs du développement durable , le réchauffement de la planète- et les changements climatiques qu'il va induire -est un des enjeux majeurs.

En développant de plus en plus de CO, (dioxyd e de carbone) , produit par toute combustion , l'activité humaine renforce l'cc effet de serre», ce qui conduit à un réchauffement de la planète plus rapide qu'elle n'en n'a jamais connu.

Les glacie rs des massifs montagneux reculent la banquise se réduit (37 000 km' de glace disparaissent chaque année), et ces modifications pourraient conduire à un boulever sement climatique sans précédent : montée des eaux (pour 6 inond ations catastrophiques recensées entre 1950 et 1960, on en a compté 8 dans la décennie suivante, puis 18, puis 26 entre 1990 et 2000}, modification des courants marins (notamment refroidissement du Gulf Stream , d'où une baisse significative des températures sur les terres qull baigne) et aériens, désertification accé lérée sous certai nes latitudes et tropicales (dengue , paludisme, fièvre jaune) , Inondations de certaines terres (Bangladesh , Pays-Bas) , disparition de nombreuses espèces de faune et de flore ...

De plus , la forêt (particulièrement amazonienne ) , qui absorlie le CO,, diminue à raison de 140000 km' par an, l'équivalent du quart de la France.

D 'où les accords de Kyoto ratifiés par certaines nations en 1997, mais non appliqués, et sur lesquels le sommet de Johanne sburg a insisté de nouveau en 2002.

qu'une bonne conscience très éloignée des réalités-financièr es, politiques et iodiistrielles .

Le fait par exemple, que les 1tats -Unis, qui émette nt à eux seul s 25% du CO, mondial , continuent de refuser de signer les accords de Kyoto , rendent ceux-ci caducs aux yeux de ceux qui voudraient voir l'ONU se doter de moyens d 'application et de coercition en lieu et place de simples recommandations.

D 'un autre côté , les grands groupes industrie ls et même les États continuent de f avoriser une croissan ce immédiat ement et financièrement rentable , remettant le volet « durable» toujours à plus tard .

Pourtan t tous les acteurs de ces études et de ces recommandations, sava nts et experts de tous pays , arguent que si les principes de développement durable qu'ils proposent ont des airs d 'utopie , ce renversement du développement humain est non seulement souhaitable, mais indispensable pour la sauvegarde à long terme de l'humanité .

Le seul bilan pos itif tiré par les promoteurs du développement durable a pour le moment été de consta ter que la prise de conscience et les connaissances techniques et scientifiques sur le sujet avaient largement progressé dans le monde en une décennie .. »

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