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Les pôles Nord et Sud (Travaux Personnels Encadrés – Géographie - Enseignements Pratiques Interdisciplinaires)

Publié le 07/05/2016

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Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

Il faut attendre 1899 pour que des explorateurs séjournent sur l'inlandsis et mènent des recherches scientifiques. Des Suédois y séjournent de 1901 à 1904 et l'équipe du Français Jean-Baptiste Charcot en 1904 et 1905.

 

Le Norvégien Roald Amundsen rejoint le pôle géomagnétique à pied en 1911.

 

Le premier survol aérien a lieu en 1928, suivi par d'autres qui S permettent d'établir une carte du continent dans les années 1930 et 1940. L'expédition internationale Transantarctica de 1986, qui réunit des scientifiques de six nationalités, est la première à traverser le continent dans sa totalité, parcourant

 

6 400 km en 213 jours de marche.

 

Les pôles sont le lieu d'exploits sportifs :

en 1996-1997, laurence de la Ferrière

 

est ainsi la première Française à atteindre le pôle Sud à ski en solitaire.

PARTAGE ET UTILISATION DES TERRITOIRES

Dès le début de leur exploration, les régions polaires ont été convoitées par les grands États occidentaux, pour des raisons économiques et militaires en Arctique, ou scientifiques en Antarctique.

 

La prise de conscience de l'intérêt scientifique offert par ces deux zones date du xix' siècle. En 1882, la proclamation d'une Année polaire internationale débouche sur la création de douze stations scientifiques en Arctique et deux en Antarctique.

 

L'Arctique_

Au xxe siècle, la situation géopolitique de la zone attire les convoitises. L'Arctique est une région partagée

 

par cinq États, dont les deux Grands, l'URSS et les États-Unis.

 

Les chenaux traversant la banquise constituent les routes les plus courtes entre le Pacifique et l'Atlantique, ce qui intéresse le Canada, riverain de ces deux océans ; le détroit de Béring permet à la Russie de relier l'Arctique au Pacifique.

 

L'Arctique est devenu un espace militaire stratégique : nombre de sous-marins nucléaires y évoluent, la situation géographique de la zone permettant aux missiles d'atteindre une grande partie des terres émergées.

 

Enfin, le contrôle des réserves minérales et énergétiques supposées de la zone constitue un enjeu économique.

 

L'Antarctique_

L'intérêt soulevé par le continent antarctique est avant tout scientifique. Certes, on soupçonne aussi son sous-sol de receler de grandes richesses, mais cela reste à établir avec certitude.

 

Lors de l'année internationale de géophysique 1957-1958, douze États

« CONDITIONS DE VIE ET MONDE VIVANT • Les rares étendues non recouvertes de glace (nord de la Scandinavie , de la Russie , du Canada et de l'Alaska) ont un sol acide , des températures basses et un climat sec qui ne favorisent pas le développement de la vie.

N'y poussent que des mous ses, des lichens et de petits arbrisseaux qui forment la toundra .

Quelques autres plantes , génétiquement très rares, apparaissent lors des mois les moins froids .

• La faune est principalement constituée par le caribou , le renne et le bœuf musqué , en constante migration à la recherche de nourriture.

A des latitudes encore plus hautes vit l'ours polaire qui, avec le petit pingouin , est l'animal le plus emblématique du pôle Nord .

Les rongeurs sont également nombreux (belettes, hermines , martres , écureuils, lièvres, lemmings).

Certains insectes résistant au gel sont présents dans la zone polaire, ainsi que leurs prédateurs naturels , les oiseaux (bécasses , pinsons , harfang des neiges , alouettes , sternes, grues) .

La catégorie des mammifères marins est représentée par le narval, le morse , le phoque , l'otarie, le lion de mer , la baleine et le rorqual.

EN ANTARCTIQUE • Les températures étant plus basses , les conditions de vie sont donc encore plus précaires en Antarctique .

• Les seuls végétaux existants sont des mousses et des lichens , ainsi que du phytoplancton dans quelques lacs d 'eau douce.

• le continent étant entièrement recouvert de glace, le monde vivant de la zone tire l'essentiel de ses subsistances de la mer.

• Sur le (à ne pas confondre avec le pingouin de l'Arctique ) qui vivent en colonies de milliers, voire de millions d'individus .

Le milieu marin est plus riche: araignées de mer, céphalopodes (calmars et pieuvres ), baleines , rorquals , cachalots , orques , phoques et otaries y sont représentés .

I!!JIUIMâi!J UN MONDE HOSTILE • Le monde polaire ne présente guère d 'attraits pour l'installation humaine .

Il a pourtant été occupé, tout au moins en Arctique , par de petits groupes humains .

Les plus représentés sont les Inuit , ou Esquimaux , mais d'autres peuples habitent la zone , comme les Lapons, les Samoyèdes ou les Iakoutes .

• D'origine mongole , les Inuit auraient investi la zone il y a 10 ooo ans.

Ils occupent le nord du Groenland , de la Sibérie, de l'Alaska et du Canada .

• Leurs principales ressources viennent de la mer .

Ils pêchent des poissons qui leur apportent une alimentation riche en protéines et chassent le phoque, la baleine, le morse et le caribou, ce qui leur procure à la fois de la chair, des os pour fabriquer leurs outils et des peaux pour s'habiller .

•Ils habitent des igloos en hiver , des tentes en peaux en été.

Le mode de vie traditionnel est en régression.

Beaucoup d'entre eux habitent des réserves et travaillent dans les industries pétrolières et minières qui se sont implantées dans ces régions au xx• siècle.

• A partir des années 1960 , les Inuit ont commencé à mettre en place des organismes institutionnels défendant leurs intérêts.

En 1977 a été créé l'International Inuit Circumpolar qui les représente auprès des organismes étatiques et internationau x.

• En 1999 , le Canada a attribué un territoire aux lnui~ l e Nunavut , et s 'est engagé à leur verser une indemnité de 1,15 milliard de dollars sur 14 ans, en échange de leur renonciation au reste des Territoires du Nord-Ouest.

• La plus grande partie des Inuit vit au Canada où le recensement mené en 1996 a dénombré 41 000 personnes se revendiquant de ce peuple.

LES LAPONS • Les Lapons occupent le nord de la Scandinavie et de la Sibérie.

Ils comptent environ 30000 individus répartis en tribus aux modes de vie très différents .

Certains , sur le littoral , sont pêcheurs ; d ' autres , dans les terre s, sont éleveurs nomade s.

Comme chez les Inuit , la famille est l'unité sociale de référence.

·!:élevage du renne permet aux Lapon s vivant dans les terres de maintenir une organisation sociale et culturelle traditionnelle.

Les pêcheurs du littoral , en conflit avec les autorités des territoires qu'ils occupent , souffrent d 'une crise identitaire .

SAMOYtDES ET IAKOUTES • Comptant environ 35 000 individus , les Samoyèdes sont une ethnie finno ­ ougrienne qui vit dans le nord de la Sibérie et de la Russie.

Eux aussi chassent les phoques , les morses et les baleines f!!!lallil::sl.ll:::::..::!l et élèvent des rennes .

Leur niveau de vie est bas.

• Voisins des Samoyèdes , les Iakoutes occupent le littoral de l'océan Arctique et de l a mer des Laptev .

Leur nombre est évalué à 1 100 ooo répartis sur le territoire de la République de Iakoutie , membre de la fédération de Russie .

Cette région enregistre des températures particulièrement basses qui, l'hiver , peuvent descendre jusqu 'à- 60 •c.

La Iakoutie bénéficie de ressources importantes en or, étain, diamants, charbon et pétrole, qui lui procurent d'importants revenus .

DKiiUVEmn EXPLOIAnON POLAIIES L'ARCTIQUE • Les pôles ont été explorés tardivement par les Européens .

Pourtant , dès l'Antiquité grecque , des navigateurs se rendent dans les régions arctiques .

Vers 330 av.

J.-C., Pythéas découvre les iles Féroé qu'il nomme Thulé .

• Il faut ensuite attendre l'exploration du Groenland menée, vers 982, par le Viking Erik le Rouge qui fonde une colonie dans le sud-ouest de 111e.

L11e de Spitzberg est occupée dès 1194 par les Scandinaves .

• Durant les lM' et XVII' siècles, les Européens, à la recherche de routes maritimes pour se rendre en Chine par l e nord , explorent 171e de Baffin , l e Groenland et les iles de l 'actuel Canada .

C'est également au m ' siècle que les Russes conquièrent la Sibérie.

• Au début du XIX' siècle, les Anglais chassent les baleine s dans la baie de Baffin .

Jame s Clark Ross localise le pôle magnétique Nord en 1831 .

Robert McClure effectue la première traversée terrestre et maritime de l'Arctique entre 1850 et 1853 .

Le Suédois Adolf Erik Nordenskjôld reconnaît le passage maritime du Nord-Est en 1879 et le Norvégien Roald Amundsen franchit le passage du Nord-Ouest en 1906 .

Les conférences polaires internationales de 1879 et 1880 appellent à une coopération dans l'étude des d onnée s météorologiques et magnétiques e~ à partir de 1882 , plus ieurs pays installent des stations scientifiques en Arctique .

Parti de Russie en 1893 à bord du From , le Norvégien Fridtjof Nan sen réalise la première exploration océanographique de l'océan Arctique .

Pris dans la banquise, il rejoint l'océan Atlantique en 1896 .

• Le pôle Nord géomagnétique est vaincu au xx• siècle : l 'Américain Robert Peary l'attei nt à pied en 1909 ; le sous ­ marin à propulsion nucléaire Nautitus l'atteint sous la banquis e en 1958 .

L'ANTARCTIQUE • !:exi stence de l'Antarctique est suppos ée dès l'Antiquité .

Les première s explorations n'ont toutefois lieu qu'au XVIII' siècle , permettant de découvrir certaines iles de la zone .

Le continent est aperçu par Fabian Gottlieb von Bellingshausen au d ébut du XIX' siècle .

•Il faut attendre 1899 pour que des explorateurs séjournent sur l'inlandsis et mènent des recherches scientifiques .

Des Suédois y séjournent de 1901 à 1904 et l'équipe du Français Jean-Baptiste Charcot en 1904 et 1905 .

• Le Norvégien Roald Amundsen rejoint le pôle géomagnétique à pied en 1911.

continent dans les années 1930 et 1940 .

!:expédition internationale Transantarctica de 1986 , qui réunit des scientif iques de six nationalités , est la première à traverser le continent dans sa totalité , parcourant 6 400 km en 213 jours de marche .

Les pôles sont le lieu d 'exploits sportifs: en 1996 -1997 , Laurence de la Ferrière est ains i la première Française à atteindre le pôle Sud à ski en solitaire .

PARTAGE ET UTILISATION DES TERRITOIRES • Dès le début de leur exploration , les régions polaires ont été convoitées par les grand s États occidentaux , pour des raisons économiques et militaires en Arctique, ou scientifiques en Antarctique .

• La prise de conscience de l'Intérêt scientifique offert par ces deux zones date du x1x ' siècle .

En 1882 , la proclamation d 'une Année polaire internationale débouche sur la création de douze stations scientifiques en Arctique et deux en Antarctique.

L'ARCTIQUE • Au xx• siècle , la situation géopolitique de la zone attire les convoitises .

!:Arctique est une région partagée par cinq États, dont les deux Grand s, l'URSS et les États-Unis .

• Les chenaux traversant la banquise constituent les routes les plus courtes entre le Pacifique et l 'Atlantique , ce qui intére sse le Canada , riverain de ces deux océan s ; le détroit de Béring permet à la Russie de relier l'Arctique au Pacifique .

• !:Arctique est devenu un espace militaire stratégique: nombre de sous-marins nucléaire s y évoluen~ la situation géographique de la zone permettant aux missiles d 'atteindre une grande partie des terres émergées .

• Enfin , le contrôle des réserves minérales et énergétiques supposées de la zone constitue un enjeu économique .

L'ANTARCTIQUE • L'Intérêt soulevé par le continent antarctique est avant tout scientifique .

Certes , on soupçonne aussi son sous­ sol de receler de grandes richesses , mais cela reste à établir avec certitude.

• Lors de l'année internationale de géophysique 1957 -1958 , douze États ont uni leurs efforts dans un programme comm u n de recherches.

Depui s, une cinquantaine de stations d 'observation ont été installées , où des scienti fiques se relaient.

Ils effectuent des forages et des relevés sismologiques pour mieux comprendre la dérive des contin ents et procèdent à des sondages écho-radio en vue d e dresser la carte du sol de l'inlandsis , ce que ne permettent pas les photos aériennes .

Ces stations d'observation et de recherche sont en constante activité .

• Dans les année s 1980, ce sont les études menées dans cette région qui ont révélé l'amincissement de la couche d 'ozone, et c'est dans ces stations que des expérimentations sont menées pour d éterminer les effets du réchauffement de la planète.

LES TRAITtS INTERNATIONAUX • Le territoire arctique est partagé entre les États-Unis , le Can ada, les pays scandinaves et la Russie.

Si son intérêt stratég ique s 'est considérablement amoindri depuis la fin de la guerre froide , les richesses de son sous-sol attirent encore les convoitises.

Le statut international dont jouit la zone est san s cesse discuté , mais celle-ci reste en droit soumise à la réglementation internationale qui s'applique aux océans .

• !:Antarctique a un statut bien plus particulier : c'est la seule zone non militar isée de la planète .

Entre 1930 et 1950, cinq États s e partageaient le continent : le Royaume-Uni, l'Australie , la Nou velle-Zélande, la France et la Norvège, au nom de l'antériorité de leur présence .

Ce partage a été contesté par les États -Unis et l'URSS qui e n é taient exclu s.

• Le traité de l'Antarctique signé en 1959 en vue de mettre fin aux tensions gèle toute revendication territoriale au Sud du 60" de latitude Sud, n'y autorisant que des activités scientifiques pacifiques.

Douze pays ont signé ce traité, ce qui leur donne l' autorisation d'installer des bases scientifiques en Antarctique: Argentine, Australie , Belgique, Chili , France , Japon , Nouve lle-Zélande, Norvège, Afrique du Sud, Royaume -Uni, États-Unis et Russ ie.

Le traité a été reconduit en 1991 pour cinqu ante ans.

En 1996 , quaran te-six pays l'a vaient signé .

• En 1991 , le traité de l'Antarctique a été enrichi du protocole de Madrid .

Ses signataires s'engagent à assurer la protection de l'environnement de la zone considér é e comme une " réserve naturelle consacrée à la paix et à la science " · D'autres textes se rattachent au traité de 1959 , concernant spécifiquement la coopération scientifique ou la faune et la flore.

Certaines organisations écologistes prônent le classement de la zone en " réserve naturelle ., et en " patrimoine universel "· Mais les intérêts divergents qui demeurent au sujet de cette zone n'augurent pas d 'un tel classement à court terme .. »

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