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LA RÉGION BRETAGNE (Travaux Personnels Encadrés – Géographie - Enseignements Pratiques Interdisciplinaires)

Publié le 07/05/2016

Extrait du document

Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

Les 2950000 Bretons correspondent à environ 5% de la population française. La densité (105 hab./km2) est semblable à celle de la France entière, tout comme le taux de chômage (11,5%).

 

Après avoir été terre d'émigration (du milieu du XIXe siècle au milieu du XXe siècle), la Bretagne voit le mouvement s'inverser : le retour des retraités et l'arrivée de jeunes adultes ont entraîné un gain migratoire de plus de 100000 personnes durant les années 1990.

 

Comme partout en France, la population urbaine prédomine. Avec 870000 habitants, l'Ille-et-Vilaine est le département breton le plus peuplé.

 

Des villes tournées vers la mer

Autour de Rennes et de Brest, les deux grandes villes bretonnes, la Bretagne s'appuie sur un réseau de villes moyennes. À l'exception de Rennes,

capitale de région et préfecture d'Ille-et-Vilaine, les plus importantes sont des cités littorales.

 

■ Principal pôle universitaire, industriel et tertiaire breton, Rennes compte 484000 habitants et se place au 22' rang français.

Finistère de l'Europe occidentale, la Bretagne se déploie sur 27208 km2 entre Manche et Atlantique : c’est l'une des plus vastes régions françaises. Sur quatre départements

 

- les Côtes-d'Armor, le Finistère, l'Ille-et-Vilaine et le Morbihan -, elle abrite 2950000 habitants.

 

Son originalité provient en grande partie de la diversité de ses paysages : le «pays d’Armor», avec ses 1100 km de littoral, contraste avec le «pays d'Argoat», la Bretagne intérieure, composée de landes et de bocages.

« granitiques qui vont en s'élevant vers l'ouest où se distinguent les monts d'Arrée et la Montagne Noire , étroite et morcelée.

Lande et bocage se partagent le reste du territoire.

Les forêts ont quasi disparu (1/20 de la superficie) , du fait d'une intense exploitation au cours des siècles.

L'aridité de ces «montagnes •• et des plateaux balayés par le ven~ la succession de collines où serpentent des rivières encaissées, la lande désertique parfois transformée en terrain de culture donnent à cette Bretagne intérieure des aspects plus contrastés qu'on pourrait le supposer au premier abord .

La variété des milieux et des biotopes a contribué à la multiplicité des espèces végétales et animales .

UNE FLORE R~SISTANTf Cernée sur les quatre cinquièmes de son contour par la mer , la Bretagne est avant tout maritime.

Il en résulte une végétation côtière très résistante aux embruns et au vent : oyats des dunes, immortelles des sables, ajoncs, genêts ou bru yerrs couvrant une land e où les arbres poussent avec difficulté .

Aux endroits moins exposés aux vents salins, notamment dans le Sud, émerge une végétation quasi méditerranéenne : eucalyptus, lauriers­ roses , mimosas , palmiers ...

La Bretagne intérieure concentre une végétation appréciant les sols acides et l'humidité (polypodes, myrtilles , jonquilles , euphorbes des bois ...

).

Les forêts abritent chênes rouvres ou pédonculés, châtaigniers, pins maritimes, etc.

Mouettes , fous de Bassan , sternes, cormorans, guillemots, macareux et autres oiseaux de mer, nicheurs ou migrateurs , ont trouvé refuge dans les creux de falaises, tout au long du littoral.

Plusieurs Ues (tel l'archipel des Sept-Îles) ou promontoires (comme le cap Fréhel) ont été transformés en réserve : les oiseaux s 'y retrouvent en colonies , nichent ou se reposent en toute quiétude .

La Bretagne intérieure accueille une faune typique des marais (canards, foulques), du bocage (martins­ pêcheurs , bergeronnettes, loutres et putois des rivières) et de la forêt (campagnols, grenouilles rousses , blaireaux, bécasses des sous-bois, chevreuils , renards , hermines , martres , sangliers ..

.

) .

Les cours d 'eau aux trajets souvent courts sont peuplés en majorité de salmonidés (saumon de l'Atlantique, truite ...

).

UNE POPULATION RAJEUNIE Les 2 950000 Bretons correspondent à environ 5% de la population française .

La densité (105 hab.fkm') est semblable à celle de la France entière, tout comme le taux de chômage (11,5%) .

Après avoir été terre d'émigration (du milieu du x1x< siècle au milieu du XX' siècle), la Bretagne voit le mouvement s'inverser : le retour des retraités et l'arrivée de jeunes adultes ont entraîné un gain migratoire de plus de 100 000 personnes durant les années 1990 .

Comme partout en France , la popu lation urbaine prédomine .

Avec 870000 habitants, l'Ille -et-Vilaine est le département breton le plus peuplé .

DES VILLES TOUR N~E S VERS LA MER Autour de Rennes et de Bre~ les deux grandes villes bretonnes , la Bretagne s'appuie sur un réseau de villes moyenne s.

A l'exception de Ren nes, capitale de région et préfecture d'Ille­ et-Vilaine, les plus importantes sont des cités littorales .

• Principal pôle universitaire , industriel et tertiaire breton , Rennes compte 484 ooo habitants et se place au 22' rang français .

• Sous -préfecture du Finistère , B rr st (275 000 hab.) est la 2' ville de la région (28' au rang national) .

Si ce port militaire connaît des difficultés (dans l'industrie et le tertiaire), son arsenal reste le plus important de France.

• Lorient (186000 hab.), sous­ préfecture du Morbihan, est le 2 ' port de pêche français, derrière Boulogne­ sur-Mer .

• Saint-Brieuc (109 ooo hab.), préfecture des Côte5-{l 'Armor , Vannes (96000 hab.), préfecture du Morbihan , Quimper (90 000 hab.), préfecture du Finistère, et Saint -Malo (57 000 hab.) comptent parmi les villes moyennes les plus dynamiques : industrie , pêche et tourisme en sont les principaux moteurs.

• A l'intérieur , plusieurs petite s villes telles Guingamp , Pontivy et Fougère s sont des centres d'industries agroalimentaires ou traditionnelles .

UNE RÉGION CONTRASTÉE La Bretagne se caractérise par ses contrastes : littoral/ intérieur des terres , climat rude au nord /plus doux au sud, bilinguisme .

En effet , si le français s'est imposé partou~ le breton reste très vivant- certains exigea n t même sa reconnaissance comme langue officielle - , parallèlement à l'engouement pour la musique celtique (Fest ival inter­ celtique de Lorien~ présence de cette musique dans les conservatoires) et pour le folklore , comme le prouvent les nombreux fest-noz qui ponctuent les nuits estivales.

Ces enthousiasmes expriment plus une volonté de valo risation d 'une identité et un besoin de décentralisation qu'une tendance extrémiste : l'Armée révolu tionnaire bretonne, qui reve ndiqu e l'Indépendance de la région, reste très m in o r itaire .

Souffrant de sa position excentrée, la Bretagne se caractérise par un développement économique tardif : jusqu'en 1950 , elle était essentiellement rurale.

Si Rennes et l'Ille-et-Vilaine bénéficient de leur proximité avec le bassin parisien et si le Morbihan profite de son voisinage avec Nantes, l'extrême Ouest reste encore très isolé.

Au 18' rang des régions françaises en PIBfhab., l'économie bretonne reste en deçà de ce que les progrès réalisés depuis la fin du x1x< siècle auraient pu laisser espérer .

Aujourd 'hui, les régions côtières sont favorisées : la Bretagne est r la première région de plc h e française (43% de la production nationale) et est devenue l'une des premières régions touristiques de l'Hexagone .

Mais le revenu brut par habitant reste modeste , sans doute en raison de la faiblesse de l'activité industrielle .

UNE AGRI CULTURE INTfNSIVE Depuis les années 1960 , le secteur primaire a vu fondre ses effectifs au profit des activités tertiaires .

Malgré cela, l'agriculture, pratiquée avant tout de manière intensive, reste au premier rang national.

employant 7 ,8 % de la population active .

A l'intérieur des terres, les petites exploitations familiales prat iquent essentiellement l'élevage bovin (lail viande) en association avec des cultures fourragères, tandis que, près des côtes , notamment sud, dominent les cultures légumières (petits pois, haricots verts ).

On trouve également de grandes exploitation s industriell es de pora et de volailles .

Le maraîchage alimente 60% de la product ion nationale d'artichauts et de choux-fleurs (dans le Nord) et 50% des fraises , tomates , bulbes agricoles et pommes de terre .

Malgré des crises de surproduction, l'agri culture bretonne poursuit sa modernisation .

UNE PlCHE DYNAM IQUE Première région de pêche française , la Bretagne assure un quart de la production nationale de moules , l ' essentiel de celle des huîtres plates et des algues destinées à l'industrie des engrais et des cosmétiques.

Lorien~ Concarneau, Douarnenez et Le Guilvinec comptent parmi les ports les plus actifs de la région.

Les activités chalutières sont à présent plus importantes que les pêches saisonnières , tandis que la pêche côtière (crustacés, coquilles Saint ­ Jacques , crevettes ...

) anime tout le littoral.

En raison de la raréfaction des rrssourc es halieutiqu es et de l'effondrement des prix, cette activité connaît cependant d'importantes difficultés .

Ces dernières années , bon nombre de patrons pêcheurs ont dû déposer leur bilan .

LE SUCCÈS D E L'AGR OALIMENTAIRE •• • Occupant 25,2 % de la population active , la Bretagne se place au 11' rang pour la valeur ajoutée industrielle.

Particulièrement performante dans le secteur agroalimentaire, la région tire ses matières premières de la pêche et de l'agr iculture : l'Industrie de transformation domine , avec les conserveries de poisson, la production de légumes surgelé s et d'aliments pour bétail et la transformation de la viande et du lait.

_..

ET D E L'INDUmi E DE TRANSFOR MATION Si l'industrie lourde est réduite à quelques fonderies, plusieu rs industries de tran sformation, issues de la décentralisation (années 1960) , se sont implan tées sur le sol breton : usines C itroën à Rennes, Thomson à Brest , Michel in à Vannes , Alcatel à Lannion, armement à Brest et Lorient.

Quelques industr ies traditionnelles comme le cuir (Fougè res) réussissent à se maintenir .

La Bretagne connaît actuellement des efforts de restructuration dans un domaine industriel qui reste fragile .

UNE R~GION MIEU X DESSERV IE Depuis les années 1960, les voies de communication se sont modernisées , permettant un désenclavement dont la Bretagne avait grand besoin.

Une route littorale à quatre voies permet désorma is de faire le tour de la région et l'autoroute des Estuaires vient d 'être achevée (2003 : Caen , Mont-Saint­ Michel , Saint-Malo) .

L'intérieur reste encore en retrait de cette modernisation routière .

Lorien~ Brest et Saint -Malo , trois ports de taille moyenne, se partagent le trafic maritime : exportation de poudre de lait et de poulets vers le Moyen -Orient et l'Afrique , importation d'hydrocarbures , de soja et de manio c pour les deux premie r s ; liaisons vers l'Angleterre par Saint-Malo.

Les aéroports (Rennes, Brest) jouissent d 'un trafic modeste .

Enfin , le TGV Paris ­ Rennes-Brest facilite l'accès à la région et à l 'extrémité de la péninsule .

L'ESSOR DU TOURISME Avec 67% de la population active, le secteur tertiaire domine l'économie régionale .

La Bretagne se place au 4 ' rang touristique régional (en termes de nuitées ).

Essenti ellement balnéaire , ce tourisme dynami se tout le littoral , jalonné de stations à taille humaine et de résidences secondaires .

Les plages de sable fin, la navigation de plaisa nce et la thalassothérapie (en plein essor ) en sont les principaux attraits.

L'ensemble Dinard -Saint -Malo constitue le pôle touristique le plus important de la région .

Dans le domaine des services , le comme rce de distribution est très bien développé.

La presse grav ite autour du principal quotidien régional Ouest ­ Fronce (Rennes) .

La région possède en outre plusieurs grandes écoles , quatre universités , sept tech no pôles et trois pôles de recherche (agroalimentaire à Ploufragan , centre n ational d'études des Télécommunications à Lannion et les organismes de l'INRA , du CNRS et d 'IFREMER à Rennes) .. »

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