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TPE Problématique : L'altitude constitue-t-elle un obstacle pour le corps humain ?

Publié le 16/10/2019

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Je comprends maintenant la disparition partielle de ce que vous appelez la tachycardie et l’hyperventilation.

Cependant avant 4 ou 5 jours je me sentais souvent mal : je souffrais de maux de têtes, d’insomnies,

essoufflement au repos. Comment cela se fait il ?

Vous avez sûrement souffert du MAM qui signifie Mal Aigu des Montagnes comme près de 60% des alpinistes se

rendant en haute altitude. Il se caractérise en effet par des céphalées plus communément appelés maux de tête et

des insomnies dans la plus part des cas ainsi qu’une certaine lenteur à la récupération après un effort mais aussi

dans certains cas des vomissements des vertiges et une diminution de la diurèse.

C’est pour cela que l’on a donné à toutes les personnes de l’équipe ce petit tableau

(Tableau pour alpinistes

Et qu’est ce qui cause ce MAM ?

Le MAM

est du à une montée trop rapide et à un défaut d’oxygénation du cerveau. Il se déclare en général au dessus de

3500m mais peut apparaître dès 2000m. Il se déclare entre 4 à 8h après l’arrivée en altitude. C’est pour cela que

lorsque vous prenez le téléphérique vous ne serez pas touché par le MAM .Il est en effet conseiller de dormir 500m

plus haut que la veille à partir de 3500m et de monter le camp plus bas que l’altitude maximale atteinte au court de

la journée.

Comment ce fait-il qu’au bout d’une journée les symptômes aient disparus ?

Avez-vous pris à ce moment là de l’aspirine ?

Oui en effet !

Dans la plupart des cas le MAM régresse avec l’acclimatation et disparaît immédiatement à la descente. Vous

deviez souffrir d’un MAM léger : score de Hackett jusqu’à trois. Mais ce n’est pas toujours le cas, en effet il y a

aussi des cas de MAM modéré (score de 4 à 6) où le repos a la même altitude et la prise d’antalgiques s’imposent.

Mais souvent les contraintes du groupe et la volonté d’aller jusqu’au bout vont aggraver le mal qui peut devenir

sévère (score supérieur à 6) et à ce moment là une descente immédiate de 500m au moins s’impose afin d’éviter

de voir le MAM dégénérer en oedème.

Si mes souvenirs sont bons l’oedème peut être pulmonaire ou cérébrale et peut entraîner la mort.

Certaines personnes pensent que ces symptômes sont dus à une mauvaise alimentation, au soleil ou encore à

l’inconfort du refuge. Ils prennent le risque de

voir le MAM qui en lui-même ne constitue pas un danger majeur dégénérer en oedème aux conséquences bien

plus graves. Ici c’est bien l’alpiniste en ne reconnaissant pas son état de MAM qui coure des dangers.

Et quels sont les conséquences d’un oedème et ses symptômes ?

Tout d’abord il faut savoir que OCHA (OEdème Cérébral de Haute Altitude) et l’OPHA (OEdème Pulmonaire de

Haute Altitude) touchent environ 5% des sujets s’aventurant au dessus des 3500m et que si ils sont mal soignés

ou ignorés peuvent provoquer la mort. A une altitude élevée (4 000m - 5 000m), un oedème Pulmonaire de Haute

Altitude (OPHA) peut survenir brutalement au cours des deux premières nuits. Il se caractérise par le passage dans

l’interface d’échange, du sang. En effet le transfert ne se fait plus comme dans la normalité : ce n’est plus

l’oxygène qui passe dans le sang. Le malade est pris de quinte de toux, crache, et s'essouffle avec une sensation

d'étouffement. Bien souvent on note une fièvre à 38°5, ce qui évoque à tort un état infectieux pulmonaire. L'état

peut rapidement s'aggraver avec l'apparition d'une cyanose des lèvres et des oreilles, et des crachats rouges

« d’oxygène dans le sang.

En effet le nombre de molécules dans un même volume d’air en altitude et en plaine sont différents comme nous l’avons vu précédemment (diminution de 50 % à 5000 mètres).

Ceci diminue donc la pression alvéolaire en O2 et le corps augmente son débit ventilatoire afin plus d’oxygène par minute. Cependant les échanges entre les alvéoles pulmonaires et le sang ne sont pas optimales car l’hémoglobine aura plus de mal à capter ces molécules. La ventilation à l’exercice maximal augmente jusqu’à 5500 mètres environ, puis diminue, ce qui pourrait témoigner d’une certaine fatigue diaphragmatique.

Cependant le travail ventilatoire maximal resterait constant, quelle que soit l’altitude mais la quantité de molécules d’oxygène captée dépend tout de même de l’altitude.

C’est pour cela qu’en effort à 2000 mètres sera plus puissant qu’un effort à 6000 mètres. J’ai effectivement ressenti ces phénomènes mais après une semaine ils avaient quasiment disparu.

Comment cela se fait il ? En effet, après 5 à 7 jours il y a une deuxième phase d’adaptation qui se met en place : L’acclimatation ! Elle se traduit par une augmentation de la concentration d’EPO, du taux d’hématies dans le sang, une baisse de la fréquence cardiaque et ventilatoire.

(Explication) (graphe EPO ; On observe que la concentration en EPO augmente très fortement dans le plasma sauguin dès le premier jour. Puis la sécrétion de l’erythropoïétine diminue après 3 à 4 jours.

Tout d’abord, la diminution de la pression alvéolaire va stimuler la sécrétion d’érythropoïétine.

En effet il existe des zones sensibles à la pression tissulaire en O2 dans le rein.

Ainsi cette augmentation va très vite engendrer une plus grande sécrétion du nombre de globules rouges mais la quantité d’hématies sera réellement importante après 5 à 7 jours.

Après 2 à 3 semaines, la sécrétion d’EPO retrouve sa valeur de normoxie car les globules rouges sont en quantité suffisante dans le sang pour transporter l’oxygène. Ainsi l’homéglobine capte mieux l’oxygène dans l’interface d’échange et la concentration d’O2 dans le sang augmente, ce qui fait diminué le rythme cardiaque (réel économie pour le cœur) et la ventilation. Je comprends maintenant la disparition partielle de ce que vous appelez la tachycardie et l’hyperventilation. Cependant avant 4 ou 5 jours je me sentais souvent mal : je souffrais de maux de têtes, d’insomnies, essoufflement au repos.

Comment cela se fait il ? Vous avez sûrement souffert du MAM qui signifie Mal Aigu des Montagnes comme près de 60% des alpinistes se rendant en haute altitude.

Il se caractérise en effet par des céphalées plus communément appelés maux de tête et des insomnies dans la plus part des cas ainsi qu’une certaine lenteur à la récupération après un effort mais aussi dans certains cas des vomissements des vertiges et une diminution de la diurèse. C’est pour cela que l’on a donné à toutes les personnes de l’équipe ce petit tableau (Tableau pour alpinistes Et qu’est ce qui cause ce MAM ? Le MAM est du à une montée trop rapide et à un défaut d’oxygénation du cerveau.

Il se déclare en général au dessus de 3500m mais peut apparaître dès 2000m.

Il se déclare entre 4 à 8h après l’arrivée en altitude.

C’est pour cela que lorsque vous prenez le téléphérique vous ne serez pas touché par le MAM .Il est en effet conseiller de dormir 500m plus haut que la veille à partir de 3500m et de monter le camp plus bas que l’altitude maximale atteinte au court de. »

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