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Gigli Beniamino

Publié le 07/04/2019

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Gigli Beniamino

 

Artiste lyrique italien

 

* 20.3.1890, Recanati + 30.11.1957, Rome Pendant trente ans, de la mort d'Enrico Caruso à ses propres adieux à la scène, Gigli est considéré comme le plus grand ténor d'opéra au monde. Il aborde également la chanson à succès, les mélodies populaires, et participe à des films parlants des années 30 (\"Ave Maria\", 1937). Les grandes scènes d'opéra internationales l'accueillent. Membre de la troupe du Metropolitan Opera de New York de 1920 à 1932, il est néanmoins interdit de concert par les Américains pendant trois ans, après la guerre. Il a publié un livre de souvenirs sous un titre emprunté au célèbre air de ténor de la \"Tosca\" de Giacomo Puccini : \"Et les étoiles brillent\" (1943).

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)Gigli, Beniamino - musique. 1 PRÉSENTATION Gigli, Beniamino (1890-1957), ténor italien. 2 LES DÉBUTS D’UN ENFANT DU PEUPLE Né à Recanati, issu d’un milieu modeste, Beniamino Gigli est d’abord choriste à la cathédrale de sa ville natale.

À dix-huit ans, il rejoint Rome et y poursuit sa formation avec Agnese Bonucci.

En 1911, il devient l’élève d’Enrico Rosati à l’académie Sainte-Cécile.

En 1914, il remporte un concours de chant à Parme et débute à Rovigo dans la Gioconda (Enzo) d’Amilcare Ponchielli.

Tullio Serafin le fait engager au Teatro Carlo Felice de Gênes pour la saison 1914-1915, puis les engagements se multiplient en Italie et en Espagne.

Des débuts triomphaux à la Scala de Milan en 1918 dans Mefistofele (Faust) d’Arrigo Boito, sous la direction d’Arturo Toscanini, lui ouvrent les portes d’une carrière mondiale. 3 UNE CARRIÈRE LONGUE ET TRÈS ACTIVE En 1919-1920, Beniamino Gigli se produit de nombreuses fois à Monaco et à Buenos Aires, et débute en novembre 1920 au Metropolitan Opera de New York (Mefistofele), où il se produit ensuite chaque saison jusqu’en 1932, assurant la relève d’Enrico Caruso (mort en 1921).

Les cachets américains diminuant, il revient en Italie, mais voyage toujours énormément.

Les opéras de ses débuts, la Gioconda et Mefistofele, ainsi que Lucia di Lammermoor de Gaetano Donizetti, Manon de Jules Massenet, la Bohême et Tosca de Giacomo Puccini, Andrea Chénier d’Umberto Giordano ou Martha de Friedrich Flotow, constituent le noyau d’un répertoire qui, vers 1933-1935, s’enrichit de rôles plus lourds, comme Radames (Aïda) ou Manrico (le Trouvère) de Giuseppe Verdi, mais toujours alternés avec des incarnations purement lyriques ou belcantistes. Sa popularité est immense ; on le surnomme « il cantore del popolo ».

Il tourne — bien que piètre acteur — dans des coproductions cinématographiques italo-allemandes, et donne de nombreux récitals à Rome sous l’occupation nazie.

Mis à l’écart à l’arrivée des Alliés, il fait dès mars 1945 une rentrée triomphale, sur scène et en concert, montrant désormais une prédilection croissante pour Pagliacci de Ruggero Leoncavallo et Cavalleria rusticana de Pietro Mascagni.

Il se retire en 1956, la voix étonnamment préservée. 4 FORCE ET DOUCEUR Cette longévité repose sur une technique de souffle et un équilibre des registres irréprochables.

Capable des demi-teintes les plus douces (dans « Una furtiva lagrima » de l’Élixir d’Amour de Gaetano Donizetti comme dans les nombreuses romances qu’il a gravées), il peut aussi soutenir, sans jamais forcer, une émission spinta, avec des aigus particulièrement aisés, sûrs et brillants.

Son style, avec ses accents, coups de glotte et sanglots, peut paraître plus discutable. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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