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Mariette, commissaire des Expositions universelles

Publié le 18/03/2014

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Découvreur du Serapeum de Memphis, conserva¬teur adjoint au musée du Louvre puis directeur du Service des Antiquités égyptiennes, Mariette déborde d'activité. Sa connaissance de l'Égypte antique et son énergie inépuisable sont telles que le vice-roi Isma'il Pacha le charge de repré¬senter son pays lors de l'Exposition universelle de 1867.

« bes de Saqqarah datant de la v· dynastie .

Mariette s'intéresse depuis quelque temps au problème des origines raciales des po­ pulations ayant vécu en Égypte.

Il réunit une série de crânes, provenant des nécro­ poles de Saqqarah, de Gizeh et de la région thébaine, qu'il expédie à Paris.

Il envoie également à !'Exposition des momies entières conservées dans leur sarcophage.

Décou­ vertes en 1858 à Thèbes, el les appartiennent aux familles des prêtres de Montau.

En octobre 1866, Mariette ter­ mine la décoration du pavillon égyptien.

Des échantillons de couleurs antiques servent de modèles aux peintres.

Inaugu­ rée le 1 •' avril 1867, !'Exposi­ tion remporte un succès écla­ tant.

Des œuvres de choix, comme le Cheikh el-Beled, la divine adoratrice Amenirdis, la statue de Khephren au fau­ con ou les bijoux de la reine Ahhotep sont exposés dans le pavillon égyptien.

L'égypto­ logue est élevé au grade de commandeur de la Légion d'honneur.

Plusieurs séances de démail­ lottage de momies sont orga­ nisées en présence d'invités triés sur le volet.

Les frères Goncourt, Alexandre Dumas fils et Théophile Gautier assis­ tent ainsi à l'une de ces séances.

Fin juin, c'est au tour de Napoléon Ill et d'lsmail Pa­ cha de découvrir sous des mè­ tres de bandelettes un corps momifié.

Le retour des oeuvres Q uand il réceptionne les caisses contenant les ob­ jets prêtés à Paris, Mariette, amer, ne peut que constater les dégâts.

Certaines statues, comme celle de la divine adoratrice Amenirdis, sont cassées et demandent à être restaurées.

Par ailleurs, des moulages ont été pris sur quelques œuvres comme le Cheikh el­ Beled sans autorisation préa ­ lable.

Des résidus des pro­ duits employés à cet effet sont encore visibles, et l'hu­ midité qui résulte des opéra­ tions a altéré certaines par­ ties des statues comme les yeux incrustés.

Furieux, Ma­ riette décide que désormais. »

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