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PIÈGES LYRIQUES

Publié le 15/09/2015

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PIÈGES LYRIQUES

 

 

 

Compositions pour piano du musicien norvégien Edvajrd Grieg (1843-1907), groupées sous les numéros d’op. 12, 38, 43, 47, 54, 57, 62, 65, 68, 71. Ce sont de courts morceaux faciles, dont l’inspiration est puisée dans un élément littéraire qui les détermine (« Papillons », « Au printemps », etc.), ou encore directement dans les rythmes et les mélodies populaires norvégiennes (« Air populaire », « Mélodie norvégienne », « Marche de paysans norvégiens », etc.). Le langage harmonique, tout en rentrant dans la tradition chromatique dominant alors, est cependant original et donne aux mélodies un caractère personnel ;

« Nature (d'une réalité) 1 205 elles augmentent «la puissance d'agir et de penser», quand elles vont dans Je même sens que la nature de la chose (pour l'homme, des choses aussi différentes que recevoir un aliment ou écouter quelqu'un d'intelligent sont bonnes).

Mais les actions du contexte sont nocives quand elles diminuent la puissance de la chose, c'est-à­ dire exercent sur elle une action contraire à sa nature.

Pour J'homme, les «bonnes rencontres» produisent la joie, les mauvaises, des passions au sens vrai du terme, c'est-à-dire que J'homme n'agit pas selon ce qu'il est, mais est «agi» par quelque chose d'extérieur.

Une chose meurt, c'est-à-dire est détruite, quand le contexte l'empêche de produire naturellement ses ef­ fets, et que la force de la chose- de l'être humain, par exemple -est inférieure à la puissance de ce qui l'entoure et qui lui est contraire.

Si l'on omet les conséquences théologiques et métaphy­ siques de la formule, on peut tenter de résumer ainsi ses implications morales et politiques.

Elle a pour conséquence un refus de la morale et de ses jugements.

Il est absurde de dire qu'une chose ou un homme sont imparfaits et vicieux, puisque ce qu'ils font, ils Je font naturellement, en tentant plus ou moins bien, en fonction du contexte, de développer leur na­ ture.

Il n'y a pas de vice dans la nature.

J'ai naturelle­ ment le droit de faire tout ce que je peux faire.

D'où une autre jolie formule de Spinoza: «Ne pas rire, ne pas pleurer, ne pas louer, ne pas blâmer, mais compren­ dre.» Plutôt que de condamner les hommes, la tâche politi­ que est donc de créer le contexte le plus favorable au développement de la nature de chacun.

Il en va de même pour la pédagogie.. »

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