Belzoni
Publié le 08/11/2013
Extrait du document
Lorsqu'il débarque à Alexandrie en 1815, l'Ita¬lien Gianbattista Belzoni ne sait rien de l'Égypte. Venu vendre un système de pompe hydraulique au vice-roi, il devient par une succession de ha¬sards heureux l'un des plus grands découvreurs de la terre des pharaons.
«
trop d'efforts.
Le diplomate
lui propose de participer à
une campagne de
fouilles et,
surtout, l'incite à se rendre
dans
les contrées quasi inex
plorées de Haute-Égypte et
de Nubie.
Affaire conclue.
Toujours accompagné de Sa
rah, Belzoni apprend l'arabe,
revêt le costume oriental et
se lance dans l'égyptologie.
Le premier
à pénétrer
dans Abou Simbel
N
on loin du Ramesséum, le
premier travail cyclo
péen auquel s'attelle Belzoni
est le transport d'une colos
sale
tête de Ramsès Il.
Il en
profite pour visiter les tom
bes de la Vallée des Rois et
Philae , puis se rend à Abou
Simbel, dont lui a parlé
Burckhardt, qui a « redécou
vert » le temple en 1813 .
Comme
le voyageur suisse,
Belzoni constate
que l'entrée
en est obstruée.
« Le sable
accumulé
par le vent du côté
nord sur le rocher qui domi
ne le temple a coulé peu à
peu vers
la façade et a ense
veli l'entrée aux trois quarts.
Quand j'approchai de ce
temple, je perdis tout à coup
l'espoir d'en déblayer l'en-
trée : · car les monceaux
étaient tels que je ne voyais
pas de possibilité d'arriver ja
mais jusqu'à
la porte.
» Bel
zoni se promet de revenir ra
pidement et d'être le pre
mier à pénétrer dans le tem
ple, qui contient peut-être
encore tous ses trésors.
De retour à Louxor, il entre
prend des fouilles dans
les.
»
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