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Maurice Barrès voyage en Egypte

Publié le 09/10/2013

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C'est au cours de l'hiver 1907-1908 que l'écrivain Maurice Barrès parcourt l'Égypte du nord au sud pendant un mois, consi¬gnant ses impressions de voyage dans des car¬nets qui seront publiés après sa mort. Pour ce passionné d'Orient, la terre des pharaons est une première étape sur le chemin qui, sept ans plus tard, va le mener jusqu'aux rives de l'Eu¬phrate.

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« la poussière.

Je n'aperçois plus que les millie rs d'images des temples que personne ne sait plus me traduire en senti­ ments que je revive ( ...

).

Quelle affreuse indifférence est l a mienne, et pourta nt je voudrais vénérer.

Mais quelle indifférence dans ces pierres, dans ce cie l, dans ce solei l ! » « Chaque journée a son temple et son coucher de soleil » L es pyramides de Guizeh, « grand spectacle triste, monotone, éclatant » sont pour Maurice Barrès une dé­ ception, « une des curiosités les plus stéril es que l'on puisse imaginer ».

Mais i l nous offre un tab l eau vivant de ce qu'était le site au début du siècle : « Des automobiles, des voitures se croisent sur la route des Pyramides.

Un bey, un pacha arrêtent la voiture d'une sorte de cocotte.

Une charrette anglaise.

Un enfant arabe, minuscule, conduit un buffle ( ...

).

Des chameaux qui se dandinent ; une centaine de curieux sur des ân es, des chameaux, ou luttant à tirer leurs pieds du sable.

Une fou ­ le assez pittoresq u e, le clique­ tis des appareils de photogra­ phie, la sollicita t ion des gui­ des tenaces comme des pu­ naises, mais plus aimables, le baraquement des chameaux ( ...

).

Une banlieue assez ca­ naille .

» Nous découvrons aussi Philae inondé, que Maurice Barrès visite lors de so n séjou r à As­ souan : « Notre voiture nous dépose sur la rive en face d'un espace liquide ou seul le faîte des te m pl es émerge ( ...

).

Dans une barque qui chantait, psalmodiait des ver­ sets du Coran [de jeunes Nu­ biens], nous avons navigué au milieu des colonnes de Philae, par une fraîcheur de rivière ( ...

).

Des forêts de pal­ miers noyés, un horizon ter ­ rible ( ...

).

L e Nil pénètre dans tous les temples, il recouvre à demi certains, laisse à sec les étages supérieurs des plus. »

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