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Les principaux films consacrés à l'Egypte

Publié le 11/01/2015

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La Momie de Karl Freund (1932) marque le véritable départ de l'engouement du ci¬néma parlant pour l'Égypte antique. On n'est pas près d'oublier Boris Karloff dans le rôle de la momie d'Imhotep ramenée à la vie. Le film don¬ne lieu à plusieurs suites. En 1933, The Barbarian (L'Arabe) réunit Ramon Novarro et Myr-na Loy dans un mélodrame de Sam Wood : un couple d'Amé¬ricains est au Caire pour s'y marier, mais la jeune femrne tombe sous le charme d'unDes années 1930 à nos jours, l'Égypte et l'égyp-tologie ont inspiré un nombre considérable Je films, pour la plupart américains ou britanni-ques. L'exotisme de la civilisation pharao nique, les mystères de l'Orient, l'intérêt pour l'égyptologie, enfin les fantasmes autour des momies expliquent cet attrait qui ne s'est ja¬mais démenti.
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« La Hamer Films L es studios de la Hamer à Londres reprennent le flambeau avec deux films de Terence Fisher : La Malédiction des pharaons (1959), remake de La Momie de 1932 avec Christopher Lee et Peter Cu­ shing, Sherlock Ho/mes et /e collier de la mort (1962) avec les mêmes acteurs.

Le produ­ teur Michael Carreras s'essaie à la mise en scène avec Les Maléfices de la momie (1964) puis avec Blood from the Mummy's Tomb (1972).

Autre cinéaste roi de la série B, John Gilling met en scène Dans les griffes de la momie (1967), qui retrace une expé­ dition archéologique en 1920.

L'Abominable Dr Phibes et Le Retour de l'abominable Dr Phibes en 1971 et 1972 sont des histoires délirantes, si­ gnées Robert Fuest et inter­ prétées par Vincent Price, dans lesquelles chaque mort s'inspire d'une des sept plaies d'Égypte .

En 1973, Charlton Heston , qui, quelques années plus tôt avait été Moïse, réalisa lui-même Antoine et Cléopâtre d'a près la pièce de Shakespeare .

Un projet fortement teinté d'éro­ tisme qui fut rejeté par Holly­ wood et finalement coproduit en Europe .

Pour les scènes de foule, Heston utilisa des chu­ tes de Ben Hur.

James Bond et Indiana Jones D e _grosses productions ont l'Egypte pour cadre, com­ me L'Espion qui m 'a imait (1977), un James Bond avec Roger Moore dont de nom­ breuses séquences sont fil­ mées dans les temp les égyp­ tiens, ou Mort sur le Nil (1978), adapté du roman d'Agatha Christie, qui réunit Peter Usti­ nov, Jane Birkin, Bette Davis, Mia Farrow , Angela Lansbury, David Niven devant la caméra de John Guillermin .

Aut re bel­ le réussite : La Malédict ion de la Vallée des Rois (1980), pre­ mier film du Britannique Mike Newell avec Charlton Heston.

En 1981, Indiana Jones remet l'Égypte à l'honneur avec Les Aventuriers de l'Arche perdue de Steven Spielberg.

La même année, Sphinx, de Franklin Schaffner, est l'adaptation d'un roman de Robin Cook portant sur le trafic d'œuvres d'art.

Mais il ne s'agit que d'une toile de fond, alors que dans Le s Prédateurs (1983) de Tony Scott, avec Catherine De­ neuve, David Bowie et Susan Sarandon , les vampires vien­ nent tout droit de la terre des. »

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