SAIN WATERSTON
Publié le 18/03/2014
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SAIN WATERSTON
NOTICE BIOGRAPHIQUE
Acteur américain né à Cambridge (Massa-chussetts) le 15 novembre 1940. Il commence des études d'art dramatique dans la classe de John Berry à l'American Actors Workshop de Paris. Puis, il entre à l'Actor's Studio. Il débute sur les planches de Broadway en 1962, dans « Oh dad, poor dad ! «, puis interprète les pièces de répertoire au New York Shakespeare Festi¬val à partir de l'année suivante. Avec entre autres « Comme il vous plaira «, « Hamlet « Volpone «, « maison de poupée « et « The Trial of the Catonsville Nine «. Ses débuts à l'écran remontent à 1966 et il tourne plusieurs films inédits en France. Il sera longtemps un « supporting actor « avant d'obtenir son pre-mier grand rôle en 1974 dans le personnage de Nick Carra way, l'observateur passif de GATSBY LE MAGNIFIQUE d'après F. Scott Fitzgerald.
Il se cantonnera, quelques années durant, dans des compositions un peu mièvres de séduc¬teurs légers et frivoles (VOL A LA TIRE, INTɬRIEURS), sans véritable épaisseur, ou d'intellectuels incapables de faire face aux évé¬nements (LE VOYAGE DE LA PEUR). Il révèle son autorité dans sa prestation de gros éleveur tyrannique soucieux de défendre ses intérêts par la force dans LA PORTE DU PARADIS. Puis il affirme, face à Walter Matthau dans JEUX D'ESPIONS, un talent multiforme sachant doser ses effets et non dépourvu d'humour. Il accède enfin à la tête d'affiche en incarnant Sydney
Liens utiles
- Lucrèce par Pierre Guéguen Le grand Lucrèce, esprit sain, raison offensive, intelligence cosmique, n'en incarne pas moins ce monstre romantique moderne que l'on appelle un Poète Maudit, comme le fut Rimbaud, ou, dernier en date, Artaud.
- « Tout écrivain dira donc : fou ne puis, sain ne daigne, névrosé je suis » Barthes.
- « Il faut éviter de donner accès dans notre âme à l'idée que dans les raisonnements il y a une chance qu'il n'y ait rien de sain ; préférons cette autre idée : que c'est nous qui ne nous comportons pas encore sainement. » Platon, Phédon, ivcs. av. j.-C. Commentez.
- « [...] Parmi les objets de la sensation les uns n'invitent point l'esprit à l'examen, parce que les sens suffisent à en juger, tandis que les autres l'y invitent instamment, parce que la sensation, à leur sujet, ne donne rien de sain. » Platon, République, ive s. av. J.-C. Commentez.
- « Ce sont bien sûr surtout ceux dont tout le temps se passe à controverser qui finissent par croire qu'ils sont devenus très savants et que seuls, ils se sont rendus compte que, ni dans les choses, ni dans les raisonnements, il n'y a rien qui ne soit sain ni solide. » Platon, Phédon, ive s. av. J.-C. Commentez. ?