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Ce corpus est constitué de trois textes, portant tous

Publié le 10/11/2016

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Ce corpus est constitué de trois textes, portant tous sur l'image de la femme : le premier texte est de Voltaire ( auteur incontournable des Lumières ), " Le Nez " second chapitre du célèbre conte philosophique " Zadig "; le deuxième texte est du illustre fabuliste Jean de La Fontaine, " La Jeune Veuve " datant du 17ème siècle; le troisième texte est un poème, " Le Galant Tireur ", du recueil posthume de poèmes en prose de Charles Baudelaire, " Le Spleen de Paris ". Il s'agira ici de comparer et d'étudier les différents points de vue adoptés par ces auteurs sur l'image de la femme à travers chacun des textes. On analysera ces textes en deux partie, premièrement les points communs et deuxièmement les dissemblances. Dans un premier temps, les deux premiers auteurs nous font part d'une invitation à la tolérance sur l'inconstance des femmes. Ainsi, Voltaire nous décrit la progression du changement ...

« leurs semblables comme Azora l'a fait en critiquant la femme du ruisseau .

Jean de la Fontaine a un regard moins négatif de la femme.

Il ne condamne pas la veuve de sa fable.

Il trouve que son comportement est naturel et pense que la vie n'est pas éternelle et que le temps guérit les blessures de la vie, ce qui argumente le comportement de sa veuve et l'acquite des reproches qu'on pourrait émettre à son égard.

Baudelaire quant à lui condamne la femme en général en la caractérisant de manière défavorable.

Il pense que les femmes sont hautaines et légères comme le montre son poème.

La femme se moque de son mari en riant lorsqu'il rate sa cible.

Le mari l'a décrit de manière ironique : " à sa chère, délicieuse et exécrable femme, à cette mystérieuse femme à laquelle il doit temps de plaisir, tant de douleur".

Chaque texte diverge par les différents procédés employés pour parler de la femme.

Dans Zadig, Voltaire fait une satire à l'égard des femmes.

La Fontaine utilise la fable qui est un procédé d'argumentation indirecte pour justifier qu'il est important de profiter de sa vie.

La jeune veuve est le moyen principal d'argumentation pour l'auteur.

Le poème de Baudelaire est singularisé par un usage insistant de l'oxymore, ce qui appui sur ces réflexions.

Les trois femmes réagissent de manière différente.

Ce que nous expliquons en partie par leur différence d'âge grâce à plusieurs indices dispersés dans le texte.

La femme du deuxième texte est la plus jeune tandis que celle du troisième texte est la plus âgée.

De plus, Baudelaire venant un siècle après les deux premiers auteurs, il apparaît que la femme a commencé le chemin menant à son émancipation.

La femme du troisième texte étant la plus âgée et celle apartenant au siècle le plus récent, montre que la femme a plus confiance en elle.

Enfin, nous pouvons conclure que les trois auteurs donnent pratiquement une même image de la femme assez complexe qui correspond à une femme soumise, obéissante et dépendante à la gente masculine.

Ce qui correspond bien au contexte de l'époque où ces textes ont été écris où la femme n'avait aucun droit juridique, elle n'était pas encore émancipée.

La femme est donc critiquée dans les trois ouvrages.. »

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