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DÉFINITION ET HISTOIRE DE LA LITTÉRATURE DE JEUNESSE I.

Publié le 05/04/2015

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DÉFINITION ET HISTOIRE DE LA LITTÉRATURE DE JEUNESSE I. DÉFINITION D'UN GENRE LITTÉRAIRE o La littérature d'enfance construit un ensemble de références largement commun à tous les Français, et qui est, pour l'essentiel, indépendant du monde de l'école. o Elle englobe tout : - transmission orale (histoires transmises de bouche à oreille) telles que berceuses, chansons, formulettes, comptines, un texte chanté... - transmission écrite : tous les enfants que nous avons été ont tous lus des livres et on leur a tous lu des livres o Pour qu'il y ait légitimité littéraire, il faut qu'il y ait une critique : or, les enfants ne sont pas en mesure de critiquer... => difficulté de légitimer la lije 1) Références largement partagées domaine du conte : quand on transmet oralement un conte, il peut varier, lorsqu'il passe à l'écrit, il se fige alors. - Walt Disney se réfère au conte - Le Petit Chaperon Rouge (Perrault et Grimm = 2 fins différentes) Depuis quelques années, on revient dans l'univers des contes (contes = textes fondateurs). nécessité d'asseoir un patrimoine culturel commun L'école s'approprie ces domaines et en développe d'autres (exemple : Gripari, Saint Exupéry, PEF). Remarque : Gripari et PEF = contes contemporains fonds romanesque du 19ème : on pioche dans ce patrimoine car il véhicule des valeurs. - Jack London : il n'écrit pas pour les enfants, mais passe en lije - Dumas - Comtesse de Ségur - Jules Verne la BD : secteur qui s'est beaucoup développé. La BD s'adresse à tous les âges. Exemple : Astérix, Tintin albums : là aussi, ce n'est pas forcément à l'école qu'on les lit, mais on a ces références-là. Exemple : Babar 2) La littérature de jeunesse est-ce encore de la littérature ? Structures narratives : particulières dans la lije. On retrouve des schémas de la littérature générale dans la lije. Système des personnages : on retrouve la même façon de présenter un personnage (avec présence ou non d'un narrateur). Les procédures de captation du lecteur : la façon dont on a de maintenir le lecteur (exemple : péripéties, rebondissements) existe aussi en lije. ...Alors quelles est la spécificité de la lije ? 3) Quelle est la compétence de l'enfant - lecteur ? Compétences linguistiques : on s'adresse à des enfants, des jeunes lecteurs => capacité à déchiffrer (importance du rôle du médiateur pour les très jeunes enfants qui ne savent pas lire). pas de lexique spécialisé (car n'est pas dans la capacité de l'enfant) pas de structure syntaxique complexe ou trop longue ; pas de métaphore Compétences cognitives : certains mondes restent inconnus de l'enfant Exemple : le monde du travail (sauf les références connues : boulanger, boucher, enseignant...), l'érotisme... Co...
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« 3) Quelle est la compétence de l’enfant - lecteur ?  Compétences linguistiques : on s’adresse à des enfants, des jeunes lecteurs ⇒ capacité à déchiffrer (importance du rôle du médiateur pour les très jeun es enfants qui ne savent pas lire).

 pas de lexique spécialisé (car n’est pas dans la c apacité de l’enfant)  pas de structure syntaxique complexe ou trop longu e ; pas de métaphore  Compétences cognitives : certains mondes restent inconnus de l’enfant Exemple : le monde du travail (sauf les références connues : boulanger, boucher, enseignant…), l’érotisme…  Compétences culturelles : la culture va se développer par la fréquentation des textes.

Cette culture est nécessaire ( par exemple : un roman policier = on s’attend à un meurtre, un e enquête, une victime, un coupable…).

Remarque : on aura des adresses en tutoiement (contrairemen t en littérature générale), un lexique plis simple… ⇒ on s’adresse à des enfants.

4) Fonctions de la lecture  La modélisation : je m’identifie à un personnage, je vis pas procu ration.

Exemple : thèmes de l’exclusion, du chômage… Elle permet de voir comment le personnage s’en est sorti.

 on a une sympathie ou un antipathie par rapport à d es personnages, tandis que l’adulte a un recul par rapport à ces situations et n’éprouve pas d’empathie pour un personnage par exemple .

 La polysémie : l’œuvre littéraire renvoie toujours à une plural ité de significations, elle renvoie à plusieurs types de lecture, plusieurs niveaux de le cture (1 er degré, 2 nd degré…), plusieurs sens.

 Mais la réception du récit ne dépend pas seulement des compétences des jeunes lecteurs mais aussi de leur besoin spécifique.

⇒ un enfant / ado n’exprime pas le même besoin que l ’adulte.

L’enfant est toujours tourné vers l’avenir, il a besoin du neuf, du rapide, de connaî tre ce qu’il ne connaît pas (tandis que l’adulte n’est pas forcément dans ces besoins-là).

Les éditeurs s’emparent de ces besoins-là.

Synthèse  On peut dire que le statut d’un texte littéraire i mplique une collaboration du lecteur.

 La littérature de jeunesse est donc composée de te xtes dits littéraires et d’autres moins tout comme la littérature générale = la lije appartient bien à la littérature générale, c’en est une classification et pas un sous-genre.

 En revanche : on peut dire avec certitude que ce n ’est pas parce que le texte appartient à la littérature de jeunesse qu’il n’est pas littéraire.

 Dans les Docs d’Application, on trouve : « La littérature adressée à l’enfance ne s’est jamais située en dehors de la littérature que lisent les adultes .

». »

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