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Le bonheur

Publié le 09/09/2014

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Épicure et le bonheur comme plaisir stable
• Pour Épicure, en revanche, le plaisir est g le commencement et la fin d'une vie bienheureuse •. Le bonheur est donc un état de plaisir com¬plet et durable. Mais il convient de distinguer deux sortes de plaisirs :
- le plaisir en mouvement lex. le plaisir de boire quand on a soif) qui est éphém�re, et auquel peut succéder une peine plus grande que le plai¬sir lui-nerrie (je m'habitue à tel plaisir et je souffre lorsque j'en suis privé) ;
- le plaisir en repos, constitué par l'absence de douleur et de trouble, qui seul est stable.
 
• En ne visant que le plaisir stable, l'hédonisme épicurien. qui appa-raissait primitivement comme une quête des plaisirs, finit par se détour¬ner de tous les plaisirs physiques et tendre à l'ataraxie, cette absence totale de trouble qui est le vrai bonheur.
Épict�te et le bonheur comme conformité au destin
• Pour Épict�te et l'école stoïcienne, le bonheur consiste en un cours bien ordonné de la vie qui nad dei Mara-tonie du génie de chacun avec la volonté de celui qui organise le tout � En d'autres termes, l'homme heureux est le sage qui accepte pleinement le destin, qui vit en totale harmonie avec le cours des choses, et qui donc est totalement et réel¬lement libre. Aussi le sage, sachant qu'il est vain de se rebeller contre ce qui ne dépend pas de lui, supporte-t-il tout avec courage et déta¬chement, goûtant une parfaite sérénité de l'âme.




« • En ne visant que le plaisir stable, l'hédonisme épicurien, qui appa­ raissait primitivement comme une quête des plaisirs, fin il par se détour­ ner de tous les plaisirs physiques et te ndr e à l'ataraxie, ce tte abse nce totale de trouble qui est l e vrai bonheur.

Épi ctète et le bonh eu r comm e co nformit é au destin •P our Épidète et l'école stoïcienne, le bonheur consisle en un cours bien ordonné de la vie qui naît de • /'harmonie du génie de chacun avec la volonté de celui qui organise fe tout,, En d'au tres termes, l'homme heureux est le sage qui accepte pleinement le destin, qui vit en totale harmonie avec le cours des choses, et qui donc est totalemen t et réel­ l e menl libre.

Auss i le sage, sac han t qu'il est vain de se rebe ller con tre ce qui ne dépend pas de lui, supp orte-t-il 1out avec courag e et déta­ chement, goûtant une parfaite sérénité de l'âme.

~ LE 80NREU~ N'EST PAS LE SOUVERAOf 8tEN •L e christianisme opère une rupcure avec l'eudémonisme antique, et un comp let renversement de perspec tive, en affirmant que •le bonheur n 'es t pas de ce mond e » : le bonheur terrestre ne cons tilue pas le sou­ verain bien, il ne doit pas êrre le but de l'homme ; la fin de l'homme , c'est le salut de son âme, qui seul peut lui permettre d'accéder à la vraie béatitude : la contemplation de Dieu.

• Dans l'ordre philosophique, cette vue est reprise par Kant, pour qui le bonheur n'est pas non plus la fin que l'homme doit se donner à lui­ même .

• La conception traditionnelle du bonheur comme un état de sérénité ou de joie stable et permanen te ne peut-il pas êt re remis en cause? Ce bonheur n'est-il pas un pur produit de la raison dans la mesure où il est un bonhe ur de l'iden tité ? L'err eur de l'eudémonisme classiq ue ne consiste-t-elle pas à privilégier l'espr it ou l'âme sur le corps, méconnaissant l 'esse nce m êm e du bonheur? e 11 convie ndrait ainsi de distinguer avec J.

Cazeneuve : -le bonheur apollinien , conçu comme • /'équilibre des tendances , la réalisation de l'être, l'accep tation du sort el la résignation, le détache­ ment, fa syn thèse des facultés • ; - le bonheur dionysiaque, conçu comme • l'exaltation des sentiments, la course aux plaisirs , l'acceptation du vouloir-vivre, de fa volonté de. »

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