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Explication de texte Bergson

Publié le 11/11/2013

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De tout temps, la forme de connaissance qu'est la conscience fut au centre des réflexion des philosophes. Dans ce texte Bergson s'interroge sur l'être de la conscience : « Mais qu'est-ce que la conscience ? », en argumentant ces modalités d'existence. Il met en évidence sa fonction plutôt que d'essayer de la définir. Il fait une distinction entre : conscience réfléchis, qui vient de lui, c'est une conscience où il y a une analyse et le choix est libre ; et la conscience immédiate avec l'instinct ou l'intuition : le moment où l'homme agit à cause de sa nature. Pourquoi, selon Bergson, la conscience de soi est-elle en relation avec le concept du temps ;et comment définir quelque chose qui ne peut être défini sans écart de sens? A travers l'argumentation en trois temps de l'auteur nous verrons qu'il proc�de par expliquerons l'être de la conscience et nous comprendrons pourquoi la conscience est mémoire, mais aussi anticipation de l'avenir. I)L'être de la conscience Dans ce passage Bergson lie dans un premi�rement la conscience à l'esprit « Qui dit esprit dit, avant tout, conscience. ». L'esprit est un mouvement de la conscience, c'est l'âme, quelque chose d'immatériel qui constitue notre intériorité, notre personnalité en parall�le de notre corps. En effet, l'homme n'est pas que mati�re, il a un esprit qui constitue une intériorité. D'apr�s cette définition, Bergson dit dans ce passage que, sans esprit il n'y a pas de conscience, soit que la conscience vient de l'intérieur de soi-même et du monde, et donc se porte sur ce qui se passe dans l'esprit du l'homme.C'est avec la notion d'esprit que ce fait Bergson, que cet ensemble de connaissances, suppose une chose qui en soit consciente. Bergson en trouvant le support de la conscience découvre que celle-ci ne peut être définit par des mots : « Mais, qu'est-ce que la conscience ? Vous pensez bien que je ne vais pas définir une chose aussi concr�te ». Pour Bergson la conscience serait une « chose » c'est-à-dire pas une idée ou un concept et elle serait concr�te. Cela caractérise la « chose » de complexe, mais pas matérielle ni décomposable en élément simples. Il s'exprime ainsi en disant qu'il ne peut &la...
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« En développant la méthode d'approche sur l'être de la conscience, Bergson choisit de lier dans un second temps la conscience à la mémoire : « Conscience signifie d'abord mémoire ».

La mémoire, étant la faculté par laquelle un état de conscience passé se reproduit en nous et selon nous, montre que c'est la représentation du passé sous forme mentale.

Pour lui, la mémoire s'oppose à la matière qui apparaît sans mémoire et se réduit alors à l'instantanéité.

De plus, il évoque un inconvénient de la mémoire : « La mémoire peut manquer d'ampleur : elle peut n'embrasser qu'une faible partie du passé ; elle peut ne retenir que ce qui vient d'arriver ».

Il dit que la mémoire manque d'ampleur, dans le sens où elle se limite.

Prenons l'exemple de l'apprentissage de la lecture, même s'il ne s'agit que d'un très bref moment, comme le suggère l'auteur, si en lisant une phrase, j'oublie la phrase précédente, je ne peux distinguer le sens.

Si, en lisant un mot, j'oublie la première syllabe qui le compose en lisant la deuxième, je ne sais plus ce que le lis car le sens du mot implique une liaison entre les syllabes pour la compréhension.

L orsqu'on lit, on se rappelle de la lettre précédente pour la relier à la suivante et en faire un mot, de même pour les mots qu'on mémorise pour en faire une phrase et ainsi comprendre son sens.

La faculté de se souvenir des lettres des mots est la mémoire et celle de leurs donner un sens, c'est la conscience.

En d'autres termes, Bergson dit qu'il est nécessaire d'avoir un lien avec le passé pour donner du sens au présent.

Dans ce passage du texte, il sous-entend que la conscience relie ce qui est mémoire et ce qui est mémoire n'est compréhensible que s'il y a conscience. Pour Bergson, mémoire et conscience sont alors intimement liées : « la mémoire est là, ou bien la conscience n'y est pas ».

La mémoire s'inscrit dans la temps, dans la durée : un temps concret, vécu de nos états d'âme, de la vie intérieure, elle est d'essence spirituelle.

La conscience quant à elle, est un état de l'esprit qui se rappelle et se souvient continuellement pour pouvoir perdurer, avant d'être renouvelée par un autre souvenir d'action ou de sentiment, ce qui signifie mémoire.

Bergson indique dans cette phrase que la conscience renvoie à la mémoire car la mémoire est ce qui a été vécu dans le présent : on est ici la conservation du passé dans le présent.

La mémoire a donc une durée plus ou moins grande.

En attribuant à la mémoire une limite dans le temps, l'auteur nuance sa portée : elle ne peut se souvenir de tout ce qui a été conscience.

Par exemple, un adulte se souvient des moments de son enfance, cependant les détails restent manquant à sa mémoire.

Il y a une question de temps, mais aussi de quantité d'information et de sélection.

Bergson démontre alors la principe de sélection de la mémoire : la conscience conserve son passé sinon elle ne serait pas conscience.

Un individu ignorant son origine, ce qu'il entoure ou encore ce qu'il fait ne peux être sujet, il y a nécessité de conservation.

Néanmoins, un individu qui oublie d'effectuer une action sur une courte durée ou un souvenir se rattachant à une infime partie du passé, n'est pas facteur de réduction pour l'être de la conscience. Bergson en vient, après la relation de mémoire à conscience à la conséquence de l'inconscience : « Comment définir autrement l'inconscience ? Quand Leibniz disait que de la matière que c'est un « esprit instantané », ne la déclarait-il pas, bon gré, mal gré insensible ? ».

L'auteur prend l'exemple de définition de Leibniz de la conscience comme fait pour la distinguer de l'inconscience.

Il fait alors une opposition entre instant et présent.

L'instant est tout ce qui n'a pas de durée, qui est insaisissable pour une conscience.

C'est une fuite du temps.

Le présent est ce qui a une durée plus ou moins étendue et qui s'inscrit dans la mémoire.

Quant à l'insensibilité, c'est-à-dire qui ne peut avoir, ni percevoir des sentiments, n'est possible que dans le présent car l'instantanéité ne permet pas de se souvenir et donc de savoir qu'on a eu une sensation.

Par conséquent, Bergson démontre que l'instantanéité ne peut. »

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