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Giacomo Puccini par Piero Coppola Il est peut-être assez difficile, et en tout cas très délicat, de tenter à notre époque un essai biographique sur Giacomo Puccini.

Publié le 05/04/2015

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Giacomo Puccini par Piero Coppola Il est peut-être assez difficile, et en tout cas très délicat, de tenter à notre époque un essai biographique sur Giacomo Puccini. Notre art musical depuis Richard Strauss, Claude Debussy, et Igor Stravinski, jusqu'à Ildebrando Pizzetti, G.-F. Malipiero, Belá Bartók, Alban Berg, George Enesco et Villa-Lobos, est plongé dans une atmosphère aussi lointaine de cette époque, que l'humanité du début du XXe siècle est loin de celle d'aujourd'hui. La jeune génération et la critique de ces temps-ci se débarrassent du cas Puccini avec un haussement d'épaules et quelque définition succincte, concluant à la négation pure et simple de la valeur de ce musicien italien. C'est un tort, un manque de compréhension, d'objectivité et de justice. Négligeons l'argument trop facile qui fait état des succès ininterrompus, même actuels, des oeuvres de Puccini. Si nous le négligeons, ce n'est pas parce que nous donnons peu d'importance à la faveur du public, car celui-ci n'est pas aussi insensible à la valeur intrinsèque d'une oeuvre que des musicologues illustres le prétendent. S'il a adopté et s'il adopte Puccini, il aime aussi Bizet, Massenet, après avoir aimé Verdi, Rossini, et même une partie de Wagner. S'il préfère Beethoven à Bach, Mascagni à Debussy, c'est seulement par nécessité de compréhension immédiate, et par un manque de culture, dont les directeurs de théâtre et les faiseurs des programmes symphoniques sont

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