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Michel-Ange par James S.

Publié le 05/04/2015

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Michel-Ange par James S. Ackerman Associate Professor of Architecture and Art University of California, Berkeley Michel-Ange fut une des grandes forces créatrices de l'histoire de l'architecture et, cependant, il se disait sculpteur et non architecte. Cette revendication est plus qu'une expression de modestie : elle est une clef pour la compréhension de ses bâtiments, conçus comme si les masses formant la structure d'une architecture étaient des formes susceptibles, comme celles d'une statue, d'être modelées et sculptées, d'exprimer le mouvement, de créer de lumière, d'ombre et de matière. Pour Michel-Ange l'affinité entre l'architecture et la sculpture s'étendait bien au-delà du simple maniement de la pierre ; dans l'un de ses rares textes se référant à l'architecture, il comparait le plan d'un bâtiment au corps humain et il concluait : " Il est certain que les membres d'une architecture restent en liaison avec les membres du corps humain : celui qui n'a jamais été un bon maître de la figure et donc de l'anatomie, n'y peut rien comprendre. " Cette déclaration n'est pas l'abstraction philosophique d'un humaniste ; elle est le manifeste de quelqu'un dont la croyance dans le caractère organique de l'architecture changea le cours de l'art occidental. L'architecture de Michel-Ange est, à la fois, l'aboutissement des revendications de la Renaissance et le germe du baroque. Au XVe siècle, les pionniers du dessin renaissant, Brunelleschi et Alberti, créèrent, à Florence, une architecture humaniste qui réunit l'anthropocentrisme du monde antique avec la science nouvelle de la perspective et des proportions. Leur démarche rationnelle et théorique produisait des édifices aux dimensions modestes, aux surfaces claires et a...

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