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Philippe IV le Bel En 1284, Jeanne de Navarre apporte en dot à celui qui n'est encore que le fils de Philippe III le Hardi, la Champagne et la Navarre.

Publié le 05/04/2015

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philippe iii
Philippe IV le Bel En 1284, Jeanne de Navarre apporte en dot à celui qui n'est encore que le fils de Philippe III le Hardi, la Champagne et la Navarre. A la mort de son père, Philippe IV, son époux a dix-sept ans. Il est beau, mais si la beauté et la régularité de ses traits sont incontestables, nul ne sait qui est ce roi qui demeure énigmatique. Il parvient, dès l'année qui suit son accession au trône, à obtenir que le roi d'Angleterre, Édouard Ier, reconnaisse être son vassal en ce qui concerne ses terres de Guyenne et d'Aquitaine. Mais, dès 1292, une ri...
philippe iii

« En 1284, Jeanne de Navarre apporte en dot à celui qui n'est encore que le fils de Philippe III le Hardi, la Champagne et la Navarre.

A la mort de son père, Philippe IV, son époux a dix-sept ans.

Il est beau, mais si la beauté et la régularité de ses traits sont incontestables, nul ne sait qui est ce roi qui demeure énigmatique.

Il parvient, dès l'année qui suit son accession au trône, à obtenir que le roi d'Angleterre, Édouard Ier , reconnaisse être son vassal en ce qui concerne ses terres de Guyenne et d'Aquitaine.

Mais, dès 1292, une rixe entre des marins français et anglais à Bayonne devient le prétexte à une nouvelle guerre entre la France et l'Angleterre.

Philippe envahit la Guyenne.

Et la guerre se rallume en Flandre.

Les Flamands, outrés par la déloyauté de Philippe qui retient prisonnier à Paris le comte de Flandre, Gui de Dampierre, déclenchent les mâtines brugeoises, les 17 et 18 mai 1302.

Quelque trois mille Français sont massacrés à Bruges et l'armée, que le roi envoie pour mater la révolte, est défaite à Courtrai lors de “ la bataille des éperons d'or ”.

Si le traité de Paris met fin en 1303 à la guerre avec l'Angleterre, si le traité d'Athis rétablit la paix dans les Flandres, en juin 1305, c'est au pape que doit s'affronter maintenant le roi de France.

Philippe a fait arrêter, en 1302, l'évêque de Pamiers qui n'a pas admis que, pour financer ses guerres, Philippe saisit les revenus de l'Église. Pour marquer son autorité, Philippe fait encore emprisonner le légat du pape.

Une bulle Ausculta Filii somme le roi de libérer les prélats emprisonnés.

Philippe veut que le royaume soit juge.

Pour la première fois, il convoque les États généraux à Paris.

Ceux-ci donnent raison au roi.

Ses envoyés insultent le souverain pontife à Anagni.

C'est la rupture.

La mort de Boniface VIII , le 11 octobre 1303, met fin au conflit.

Le roi de France provoque, après la mort de Benoît XI, qui meurt le 7 juillet 1304, l'élection d'un nouveau pape, l'évêque de Bordeaux, Bertrand de Got, qui devient Clément V .

Il est le premier des papes qui fait le choix d'installer le siège de la papauté en Avignon et, soumis au roi, il permet, en prononçant l'abolition de l'ordre des Templiers , de justifier la démarche du roi qui les a fait arrêter en octobre 1307.

Ni le recours que Philippe IV a pu avoir aux légistes dont il fait le relais de son pouvoir, ni les mutations monétaires qui font passer le roi pour un faux-monnayeur, ni l'expulsion des Juifs en 1306 ne permirent au roi de trouver toutes les ressources nécessaires.

Lorsque Philippe IV le Bel meurt et que son fils Louis X lui succède, les grands ­ que le roi a écarté des affaires du royaume avec les légistes ­, les clercs qu'il a. »

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