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Philippe II de Macédoine vers 383-336 av.

Publié le 05/04/2015

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Philippe II de Macédoine vers 383-336 av. J.-C. Troisième fils légitime d'Amyntas III, roi de Macédoine, Philippe est né vers 383-382. A la mort de son père en 370, son frère Alexandre II occupe le trône. Deux ans plus tard, un usurpateur assassine Alexandre et livre Philippe comme otage à Thèbes. Celui-ci va séjourner dans la capitale béotienne durant trois ans et y bénéficier des enseignements des grands stratèges thébains. Spectateur des âpres rivalités entre les cités grecques, il conçoit déjà peut-être à cette époque d'ambitieux projets. En 365, il regagne la Macédoine où son frère Perdiccas III vient de prendre le pouvoir. Durant six ans, Philippe administre une des provinces du royaume. En 359, après la mort du roi dans un combat contre les Illyriens, son fils Amyntas IV monte sur le trône mais, durant sa minorité, le pouvoir effectif est confié à Philippe, alors âgé de vingt-trois ans. Doué d'un tempérament vigoureux, le jeune souverain aime les exercices physiques violents ; il participe courageusement aux campagnes militaires et ne craint pas d'y affronter la mort ; excellent stratège et tacticien, il rénove l'organisation de l'armée macédonienne. Intelligent, habile, très ambitieux, Philippe a le goût de l'action et, d'après Démosthène, la passion de la renommée. Il allie la clairvoyance à l'esprit d'initiative : s'il juge une affaire perdue, il ne s'obstine jamais, quitte à la reprendre plus tard ! Manoeuvrier habile, diplomate avisé, il pratique ingénieusement l'art des demi-promesses et de la corruption. Ses discours persuasifs, son aménité courtoise, sa bienveillance raffinée lui permettent de charmer ses interlocuteurs. Il a l'art de choisir les hommes et recherche avant tout le talent. Sur le plan de la vie privée, il aime la table, le vin et les femmes. Ses trois épouses successives et ses nombreuses concubines ne suffisent pas à apaiser ...

« Son appel n'est pas entendu.

Deux ans plus tard, les Macédoniens envahissent la Chalcidique de Thrace.

Le moment est bien choisi car les forces athéniennes sont concentrées en Eubée.

La prise d'Olynthe, en août 348, couronne cette belle opération qui aboutit à l'annexion à la Macédoine d'un riche territoire de quatre mille kilomètres carrés.

Le roi fait alors des avances aux Athéniens en vue d'une négociation.

En 346, des ambassadeurs athéniens — dont Démosthène et Eschine — arrivent à Pella.

Philippe parvient à subjuguer Eschine par de belles paroles et de vagues promesses.

Un traité de paix est finalement conclu entre Athènes et la Macédoine.

Dans son “ Philippe ”, l'Athénien Isocrate proclame le Macédonien seul capable de réaliser l'union nécessaire des Grecs en vue d'une guerre victorieuse contre les Barbares d'Asie.

Pendant ce temps, Philippe soumet les Phocidiens sacrilèges, ce qui va renforcer l'aspect hellénique de son autorité.

Le Conseil amphictyonique réuni à Delphes lui offre les deux sièges qu'occupaient les vaincus et l'accable d'honneurs : on lui élève une statue dorée et on lui confie la présidence des Jeux Pythiques d'août 346.

Le roi de Macédoine poursuit ensuite l'unification de la péninsule balkanique.

En 344, il s'empare de plusieurs places fortes en Illyrie mais a la clavicule droite brisée d'un coup de lance.

Il renforce son influence en Thessalie et dans le Péloponnèse.

En 343, Philippe II envoie une ambassade en Attique pour chercher à rallier la confiance des patriotes athéniens.

La même année, il conclut un pacte d'amitié et d'alliance avec Artaxerxès III.

Il consolide aussi sa position militaire en Grèce en soumettant l'Épire et la Thrace orientale.

En 342, il devient archonte à vie de la ligue thessalienne.

Il construit une importante flotte et fait pénétrer des contingents macédoniens en Eubée.

Il soutient ensuite les Cardiens contre les clérouques athéniens établis en Chersonèse de Thrace.

A Athènes, Démosthène continue à dénoncer l'insuffisance de l'effort fiscal et militaire de ses concitoyens et réclame en vain les sacrifices nécessaires pour faire pièce au Macédonien.

En 341, l'arrestation d'Hermeias d'Atarnée, agent de Philippe II, sur l'ordre du Grand Roi, marque le début de la rupture entre la Perse et la Macédoine.

Par ailleurs, l'influence macédonienne recule en Eubée.

En outre, en 340, à l'initiative de Démosthène et du Chalcidien Callias, une nouvelle ligue hellénique groupe les Athéniens, les Eubéens, les Mégariens, les Achéens, les Corinthiens, les Acarnaniens et les Ambraciotes.

Au début de l'été, le Macédonien assiège Périnthe en Thrace orientale.

La ville résiste avec l'aide des Perses et des Byzantins.

Le souverain n'insiste pas et marche sur Byzance.

Il compromet le ravitaillement de l'Attique en déclarant de bonne prise cent quatre-vingts vaisseaux athéniens et alliés.

Les Athéniens dénoncent alors le traité de paix de 346.

Leur flotte mouille à Byzance et, en mai 339, les troupes macédoniennes battent en retraite.

Peu après, le roi marche sur les Scythes et les taille en pièces.

Mais, attaqué par les Triballes, il est gravement blessé à la cuisse et doit rallier son armée débandée.

Il pénètre ensuite en Grèce centrale, traverse la Phocide et s'installe à Elatée.

Les Athéniens affolés obtiennent le concours des Thébains.

Durant l'été 338, Philippe remporte à Chéronce sur les Grecs coalisés une éclatante victoire.

Après la capitulation de Thèbes qui perd son hégémonie sur la Béotie et son siège à l'Amphictyonie, il occupe Corinthe et Chalcis mais propose à Athènes un traité de paix inespéré : seule la Chersonèse de Thrace devient macédonienne.

Les Athéniens reconnaissants confèrent le droit de cité à Philippe et à Alexandre.

Ayant obtenu la soumission de Mégare et des villes de l'Eubée, le Macédonien parcourt le Péloponnèse et dévaste la Laconie.

A l'automne 338, il convoque à Corinthe les délégués des États grecs.

Tous s'y rendent à l'exception des Spartiates hostiles et intransigeants.

Philippe annonce la. »

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