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ACCABLER, verbe transitif.

Publié le 29/09/2015

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ACCABLER, verbe transitif.  

Généralement péjoratif.  [L'objet désigne un animé, notamment une personne, ou un aspect du comportement ou l'oeuvre d'une personne]  Faire ployer sous une charge physique ou morale excessive, de manière à anéantir toute possibilité ou volonté de réaction. 

A.—  [Le sujet désigne un animé, notamment une personne, une faculté ou un aspect de la personne humaine; le complément d'objet direct est généralement accompagné d'un complément indirect, introduit par les prépositions de, plus rarement par ou sous, et précisant la nature de la charge accablante] 

1. Rare.  La charge est un objet physique : 

Ø 1. Hercule, sans effroi, voit renaître la guerre,

Part, vole, le saisit, le combat et l'atterre, 

L'accable de son poids, presse de son genou

Sa gorge haletante et son robuste cou;...

ABBÉ JACQUES DELILLE, L'Homme des champs ou les Géorgiques françaises,  1800, page 87. 

Ø 2. SMARH. —  Est-ce que je ne suis pas supérieur au cheval, et le cheval à la fourmi, et la fourmi au caillou?

SATAN. —  Oui, puisque tu es sur le cheval et que tu l'accables, et que le cheval écrase la fourmi, et que la fourmi creuse la terre.

GUSTAVE FLAUBERT, Smarh,  1839, page 47. 

2. Au figuré.  [La charge consiste dans la pesanteur ou la quantité extrême des difficultés, souffrances, obligations] :

Ø 3. Les valétudinaires n'ont pas, comme les autres hommes, une vieillesse qui accable leur esprit par la ruine subite de toutes leurs forces.

JOSEPH JOUBERT, Pensées, tome 1, 1824, page 229. 

Ø 4.... je suis bonne. Ils le savent, et ils en abusent... Ils me tourmentent, ils m'accablent d'embarras, d'affaires et de demandes; il leur faut des places; ils en veulent tous!

EUGÈNE SCRIBE, Le Verre d'eau,  1840, III, 1, page 671. 

Ø 5.... sa volonté de rester de sa race, son esprit de famille, son sincère respect du peuple, sa propre honnêteté, préoccupaient Louis-Philippe presque douloureusement, et par instants, si fort et si courageux qu'il fût, l'accablaient sous la difficulté d'être roi.

VICTOR HUGO, Les Misérables, tome 2, 1862, page 28. 

Ø 6.... et, le secouant avec colère, il se mit à l'accabler sous une volée de reproches furibonds.

ROMAIN ROLLAND, Jean-Christophe, La Nouvelle journée, 1912, page 1543. 

Ø 7. On augmenta cruellement le nombre des entraves des muses. On édicta une restriction très redoutable du nombre de leurs pas et de leurs mouvements naturels. On chargea le poète de chaînes. On l'accabla de défenses bizarres et on lui intima des prohibitions inexplicables. On lui décima son vocabulaire. On fut atroce dans les commandements de la prosodie.

PAUL VALÉRY, Variété IV,  1938, page 46. 

—  En particulier.  [En paroles humiliantes ou contrariantes, ou en témoignages ou accusations pouvant entraîner condamnation] :

Ø 8. L'empereur était en bonne humeur, un mot n'attendait pas l'autre; il accablait le docteur de questions, d'arguments spirituels et subtils qui l'embarrassaient fort;...

EMMANUEL DIEUDONNÉ, COMTE DE LAS CASES, Le Mémorial de Sainte-Hélène, tome 1, 1823, page 407. 

Ø 9.... une multitude de Grecs de Sicile et d'autres provinces, déposèrent contre Verrès, et l'accablèrent de leurs témoignages. Les sénateurs qui composaient le tribunal, se hâtèrent de le condamner, dans l'espoir de sortir plus vite de ce procès terrible, et de rendre inutiles les éloquentes invectives que Cicéron avait préparées;...

JULES MICHELET, Histoire romaine, tome 2, 1831, page 208. 

Ø 10. Voilà assez long-temps, vois-tu, que les républicains me couvrent de boue et d'infamie; voilà assez long-temps que les oreilles me tintent, et que l'exécration des hommes empoisonne le pain que je mâche; j'en ai assez de me voir conspué par des lâches sans nom, qui m'accablent d'injures pour se dispenser de m'assommer, comme ils le devraient.

ALFRED DE MUSSET, Lorenzaccio,  1834, III, 3, page 194. 

Ø 11. Ils étaient là, assistant aux assises, l'homme et la femme, petits rentiers de province, exaspérés contre cette traînée qui avait souillé leur maison. Ils auraient voulu la voir guillotiner tout de suite, sans jugement, et ils l'accablaient de dépositions haineuses devenues dans leur bouche des accusations.

GUY DE MAUPASSANT, Contes et nouvelles, tome 2, Rosalie Prudent, 1886, page 643. 

—  Accabler sous le nombre : 

Ø 12. C'était un samedi. Deux Italiens pris de boisson rencontrèrent une dizaine de Juifs, qui remontaient de l'oued où ils avaient fêté le sabbat. Un des ivrognes, tirant son couteau, fonça tête baissée dans le groupe, Il fut accablé sous le nombre et tomba sous les matraques.

JEAN THARAUD, JÉRÔME THARAUD, La Fête arabe,  1912, page 190. 

Ø 13. C'est la retraite des éléments placés à l'ouest et à l'est du fort et accablés sous le nombre qui permet à l'ennemi d'aborder les coffres.

HENRY BORDEAUX, Les Derniers jours du fort de Vaux,  1916, page 285. 

Ø 14. Le même écrivain nous parle d'une héroïne franque, couverte d'une mante verte, qui ne cessait de lancer des flèches et mit hors de combat plusieurs musulmans. « Elle fut enfin accablée sous le nombre. Nous la tuâmes et nous portâmes son arc au sultan. »

RENÉ GROUSSET, L'Épopée des Croisades,  1939, page 268. 

3. Par extension.  [En parlant de cadeaux, bienfaits, attentions, etc. dont l'excès inattendu produit un effet d'écrasement] :

Ø 15. Tout ce peuple importun et serviable nous accablait de présents. Ils nous prodiguèrent le miel de leurs abeilles, le lait de leurs chèvres, les olives de leurs vergers, le fromage frais et salé de leurs brebis, un vin résiné que Garnier apprécia, et deux ou trois espèces de vin muscat en bouteille.

EDMOND ABOUT, La Grèce contemporaine,  1854, page 277. 

—   Avec un sujet désignant un nom de chose personnifiée (Confer infra remarque 1 b, exemple 36). 

—  Construction absolue : 

Ø 16. C'était là le faire de Napoléon; il est connu que son premier bienfait en amenait presque toujours immédiatement beaucoup d'autres. Dans ce cas, il ne donnait pas, il accablait; mais encore fallait-il savoir profiter de cet instant : il pouvait être sans bornes ou s'évanouir sans retour.

EMMANUEL DIEUDONNÉ, COMTE DE LAS CASES, Le Mémorial de Sainte-Hélène, tome 2, 1823, page 176. 

Remarque : Le verbe peut être affaibli à la valeur d'un superlatif de combler, et perd alors sa connotation péjorative. 

B.—  [Le sujet est un nom de chose indiquant la nature de la charge accablante; il n'y a généralement un complément indirect que si l'idée de poids reste sensible]  Les catégories sémantiques sont les mêmes que pour l'objet indirect sous A. 

1. Rare.  [La charge est un poids physique] :

Ø 17.... et ces orages électriques, qui, au milieu des chaleurs brûlantes de la canicule, nous accablent sous le poids des grêles de l'hiver, et souvent nous laissent à peine la paille de nos moissons;...!

MICHEL-GUILLAUME-JEAN, DIT SAINT-JOHN DE CRÈVECOEUR, Voyage dans la Haute-Pensylvanie et dans l'État de New-York, tome 2, 1801, page 361. 

Ø 18.... mon fardeau me fait-il chanceler? 

Le poids d'un diadème est loin de m'accabler. 

Deux, trois autres encor, devenant ma conquête,

Ne m'accableraient pas, et sur ma vieille tête 

Accumulés tous trois, lui seraient moins pesans Qu'une toque d'azur...

CASIMIR DELAVIGNE, Louis XI,  1832, III, 5, page 123. 

2. Au figuré.  [En parlant de la lourdeur ou de la quantité excessive des souffrances physiques ou morales, des difficultés, des obligations, etc.] :

Ø 19.... j'ai été malade. En finissant ma dernière lettre, je me sentois oppressée, triste, sans savoir pourquoi, et faisant une très-maussade compagnie à la vive et brillante Adèle. Je remettois chaque jour à t'écrire, à cause de l'abattement qui m'accabloit enfin la fièvre m'a pris.

SOPHIE COTTIN, Claire d'Albe, préface, 1799, page 124. 

Ø 20. Quand la tourmente s'annonce sur les mers orageuses, le pilote appelle son art, et son art lutte contre la tourmente. Quand le calme le saisit sur les plages de la Pacifique, il n'est plus d'art, plus d'effort, on se consume lentement, on périt dans l'abattement, c'est un calme de mort. L'homme de génie s'élève contre de grands malheurs, il les combat, il les surmonte. Quand de lentes douleurs l'oppriment froidement, quand les ennuis le harcèlent et l'accablent, il est terrassé sans combat, il s'éteint sans résistance.

ÉTIENNE PIVERT DE SENANCOUR, Rêveries sur la nature primitive de l'homme,  1799, page 82. 

Ø 21.... ces affections, quand elles sont portées à leur dernier terme, tantôt se transforment en démence et fureur (état qui résulte directement de l'excès des concentrations et de la dissonnance des impressions que cet excès entraîne); tantôt accablent et stupéfient le système nerveux, par l'intensité, la persistance et l'importunité des impressions, d'où s'ensuivent et la résolution des forces, et l'imbécillité.

PIERRE CABANIS. Rapports du physique et du moral de l'homme, tome 1, 1808, page 433. 

Ø 22. Le crépuscule mourait. Vous m'aviez chargé de tristesse quelques heures auparavant; le soir, qui aggrave cette affection de l'âme, en s'affaissant doublait de puissance, tout m'accablait et conspirait à m'accabler. Il y a des pensées si tristes qu'elles attendent la nuit pour se rassembler et assaillir l'esprit. Quel essaim s'est abattu sur moi!

MAURICE DE GUÉRIN, Correspondance,  1837, page 264. 

Ø 23. Elle était paresseuse à parler, à répondre. : Non, je n'ai rien... Je vais bien... » Elle laissait seulement cela tomber de ses lèvres avec un accent de souffrance, de tristesse et de patience. L'oppression l'accablait maintenant C'était comme un poids qu'elle se sentait dans la poitrine et que sa respiration avait peine à soulever. Une gêne, un malaise vague, se répandant de là par tout son être et la remplissant d'énervement, lui ôtait toute énergie vitale, brisait en elle toute volonté de mouvement et la tenait écrasée, inclinée, sans forces pour sortir et se relever d'elle-même.

EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Renée Mauperin,  1864, page 298. 

Ø 24.... l'infini masqué de noirceur, voilà la nuit. Cette superposition pèse à l'homme. Cet amalgame de tous les mystères à la fois, du mystère cosmique comme du mystère fatal, accable la tête humaine.

VICTOR HUGO, Les Travailleurs de la mer,  1866, page 300. 

Ø 25. À quoi bon ces ivresses d'un moment, suivies d'angoisses qui durent de longs jours, de longues nuits, qui me serrent la gorge et m'inspirent pour tout au monde, occupations, obligations, devoirs, plaisirs, jouissances de l'esprit, distractions de l'intelligence, un dégoût que je ne puis vaincre, qui... oui, qui m'accable, qui m'oppresse et m'étouffe, et m'achève si lentement?

JOSEPH ARTHUR COMTE DE GOBINEAU, Les Pléiades,  1874, page 295. 

Ø 26.... le comble de la douleur atteint à la délivrance. Ce qui abat, ce qui accable, ce qui détruit irrémédiablement l'âme, c'est la médiocrité de la douleur et de la joie, la souffrance égoïste et mesquine, sans force pour se détacher du plaisir perdu, et prête secrètement à tous les avilissements pour un plaisir nouveau.

ROMAIN ROLLAND, Jean-Christophe, La Foire sur la place, 1908, page 648. 

Ø 27. Maxence, sur les ruines, s'asseoit. Mais soudain une étrange oppression l'accable. Tout l'ennui de l'islam est devant lui, et la servitude, et l'immense découragement, et le morne « à quoi bon » de ces esclaves!

ERNEST PSICHARI, Le Voyage du centurion,  1914, page 224. 

Ø 28. J'ai offensé deux êtres, sans réparation possible. Mais la mort du premier, de mon père chéri, oui ce fut une délivrance; la mort de l'autre, de la femme détestée qui a été l'ennemie du bonheur, m'accable sous un poids que je ne soulèverai plus jamais.

PIERRE-JEAN JOUVE, Paulina 1880,  1925, page 136. 

Ø 29. Le destin m'accable! On m'exaspère à plaisir! On me harcèle! On me crible! On me ruine! On me piétine! On m'afflige de cent mille façons! Et maintenant? Que veut-il encore? Quelles prétentions? M'extorquer ma dernière gamelle!... à Dache!

LOUIS-FERDINAND DESTOUCHES, DIT CÉLINE, Mort à crédit,  1936, page 500. 

—  En particulier.  [En parlant d'attitudes, de propos désagréables, de jugements ou preuves pouvant entraîner condamnation, etc.] :

Ø 30. Déclamations contre le luxe et scandales vertueux, haine de la toilette et maximes morales, mots à double entente et haussements d'épaules, tout fut employé à l'envi pour accabler cette femme qui, à en juger au contraire par l'acharnement de ces rustres, devait être de manières élégantes, de nature relevée, avoir des nerfs délicats et, sans doute, quelque jolie figure.

GUSTAVE FLAUBERT, Par les champs et par les grèves, Touraine et Bretagne, 1848, page 359. 

Ø 31. De l'éternel azur la sereine ironie 

Accable, belle indolemment comme les fleurs,

Le poëte impuissant qui maudit son génie

À travers un désert stérile de douleurs.

STÉPHANE MALLARMÉ, Poésies, L'Azur, 1898, page 37. 

3. Par extension.  [En parlant d'un excès de bien, de bonheur, de faveurs, etc.] :

Ø 32. Ce bonheur me tue, il m'accable Ma tête est trop faible, elle éclate sous la violence de mes pensées. Je pleure et je ris, j'extravague. Chaque plaisir est comme une flèche ardente, il me perce et me brûle!

HONORÉ DE BALZAC, Louis Lambert,  1832, page 178. 

Ø 33. Plus elle l'aimait, le lui disait et s'épanchait en lui, et plus cette tendresse l'accablait comme un fardeau trop fort; son dévouement, sans retour de sa part, lui semblait le plus amer des reproches, et tout ce qu'elle lui donnait d'amour et de caresses une sorte d'aumône, de prodigalité écrasante.

GUSTAVE FLAUBERT, La Première éducation sentimentale.  1845, page 202. 

Ø 34.... cet amour ne va pas sans une inexprimable mélancolie. Tout ce qui est souverainement beau ravit à la fois et torture, exalte et accable;...

PAUL BOURGET, Nouveaux essais de psychologie contemporaine, 1885, page 129. 

Ø 35. Jamais Mozart n'avait été joué avec autant de perfection que la veille. Lui, Moïse, en était encore pénétré... Sa haine pour les ennemis, son amour du gain, la rapidité même de sa parole en avaient été relâchés au profit d'un bien-être physique qui l'accablait depuis son lever. Cette rouille dans ses genoux, cet engourdissement de ses oreilles, en effet, il le reconnaissait maintenant, c'était bien la nonchalance divine, l'acide urique suprême, c'était bien Mozart.

JEAN GIRAUDOUX, Bella,  1926, page 89. 

Remarque : 1. a) La préposition de, suivie d'un nom sans article, indique la nature de la charge accablante; par et surtout sous, suivis d'un nom avec article défini, soulignent en outre l'idée de poids ou d'écrasement. b) Si le complément introduit par de est accompagné d'un qualificatif ou d'un complément caractérisant, il est précédé de l'article indéfini : 

Ø 36. Voilà pourquoi aussi l'homme ne peut ni produire ni supporter beaucoup de poésie; c'est que le saisissant tout entier par l'âme et par les sens, et exaltant à la fois sa double faculté, la pensée par la pensée, les sens par les sensations, elle l'épuise, elle l'accable bientôt, comme toute jouissance trop complète, d'une voluptueuse fatigue, et lui fait rendre en peu de vers, en peu d'instants, tout ce qu'il y a de vie intérieure et de force de sentiment dans sa double organisation.

ALPHONSE DE LAMARTINE, Des Destinées de la poésie,  1834, page 387. 

Ø 37. Ô Seigneur, accablez notre âme et nos paupières

D'un sommeil plus pesant et plus sourd que la pierre; 

(...)

Et que la paix des morts nous gagne, et qu'on oublie

Toute cette tristesse immense de la vie!

CHARLES GUÉRIN, Le Coeur solitaire.  1904, page 49. 

c) Exceptionnellement [Le conplément prépositionnel désigne une personne] :ép. désigne une personne] . : 

Ø 38. Vous avez un tel charme dans votre manière de vous intéresser, que je vous accable de moi. Cet été serait encore bien doux si je le passais avec vous...

GERMAINE NECKER, BARONNE DE STAËL, Correspondance générale, Lettres diverses, tome 2, 12 mars 1794, page 580. 

Remarque : 2. S'accabler, réfléchi, est rare : 

Ø 39. Puisqu'on ne pouvait condamner les autres sans aussitôt se juger, il fallait s'accabler soi-même pour avoir le droit de juger les autres.

ALBERT CAMUS, La Chute,  1956, page 1544. 

L'emploi passif semble plus fréquent, mais est souvent difficile à déterminer comme tel (confer accablé, participe passé, remarque 1). Quelques exemples sûrs où l'auxiliaire est à un temps narratif du passé (cf accablé, exemple 10, et supar exemple 12, 14). 

Remarque : 3. a) Les verbes avec lesquels accabler est le plus souvent en association paradigmatique sont : —  très fréquent : faire tomber; —  fréquent : écraser, épuiser; —  moins fréquents : accuser, affaisser, atterrer, charger, combler, courber, détruire, éblouir, ennuyer, exalter, (en) finir, fléchir, frapper, humilier, insulter, lasser, opprimer, faire souffrir, stupéfier, traîner, triompher, tourmenter. b) Les substantifs apparaissant le plus souvent dans les compléments du verbe sont : —  très fréquents : caresses, injures, invectives, mépris, questions; —  fréquents : colère, compliments, dédain, douleur, haine, lettres, maux, poids, reproches, sarcasmes, tendresses, travail; —  moins fréquents : affaires, amitié, amour, arguments, bonté, cadeaux, calomnies, conseils, demandes, désespoir, éloges, ennui, fardeau, force, gloire, honneur, honte, impôts, injustices, insultes, ironie, louanges, malédictions, malheurs, menaces, mots, outrages, paroles, peine, plaisanteries, politesses, preuves, prévenances, railleries, recommandations, regards, rigueurs, soins, torts, tristesse. 

 

 

STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 1 553. Fréquence relative littéraire : XIXe.  siècle : a) 2 850, b) 2 111; XXe.  siècle : a) 2 106, b) 1 774. 

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