après prép.

après prép. (lat. pressus «serré, pressé»). A. Marque la postériorité dans le temps. Il arrivera après moi, après vingt heures. Vous viendrez l'un après l'autre. Après avoir mangé, il se reposa. D Loc. adv. Après cela, après quoi: ensuite. Après coup: après l'événement. Après tout: tout bien pesé, considéré. D Loc. conj. Après que. Je te répondrai après que tu m'auras écrit. [Après que est en principe suivi du mode indicatif (souvent le passé antérieur): Après qu'il eut fini son travail, il se reposa. Mais on rencontre de plus en plus souvent le subjonctif (par attraction de avant que): «Il ne faut pas lui demander d'efforts après qu'il ait fini sa journée».] B. 1. Marque la postériorité dans l'espace. Sa maison est après le village. Courir après son chien, derrière lui pour le rattraper. / Fig. Courir après la chance. 2. Par ext. et fam. Crier, pester après qqun, contre lui. / Demander après qqun (régional.): le demander. / Être après qqun: le suivre partout, le harceler. C. Marque la subordination dans un ordre, une hiérarchie. En âge, il vient juste après moi. Seul maître après Dieu. D. Loc. prép. D'après: selon, à l'imitation de. D'après toi, qui gagnera? Peindre d'après nature.