Devoir de Philosophie

BONIMENTER, verbe intransitif.

Publié le 04/11/2015

Extrait du document

BONIMENTER, verbe intransitif. Faire le/du boniment. A.— SPECTACLES. Annoncer, présenter un spectacle avec beaucoup de verve : Ø 1. Je l'ai connu alors qu'il bonimentait à l'Anatomic, Hall que mon père fournissait en figures de cire. Il avait à peine dix-huit ans et il avait déjà un bagout du tonnerre de dieu gour exhiber ses saloperies. RAYMOND QUENEAU, Pierrot mon ami, 1942, page 143. B.— Par extension. Faire habilement l'article de sa marchandise. Bonimenter à perte de salive (ALEXANDRE ARNOUX, Rhône, mon fleuve, 1944, page 61 ). C.— Par analogie, familier, péjoratif. Tenir des propos plus ou moins artificieux visant à persuader, séduire, tromper : Ø 2. La fierté satisfaite et rogue d'un qui n'a Jamais voulu tromper, jamais été de force À remettre au bois mort un peu de verte écorce; Lui, jamais ne mentant et ne bonimentant, N'a voulu de soi-même être le charlatan. EDMOND ROSTAND, Les Musardises, 1890, page 156. PARADIGMES. (Quasi-)synonymes : baratiner, bavarder, bluffer, esbroufer, raconter des bobards/des histoires. Remarque : Se rencontre exceptionnellement à la tournure transitive : elle le bonimentait (JEAN DE LA VARENDE, Bric-à-brac, 1953, page 210); faut-il qu'il vous ait bonimentée (IDEM, L'Homme aux gants de toile, 1943, page 319).

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles