Devoir de Philosophie

CAPTURÉ, -ÉE, participe passé et adjectif.

Publié le 08/11/2015

Extrait du document

CAPTURÉ, -ÉE, participe passé et adjectif.  

I.—  Participe passé de capturer* 

II.—  Emploi adjectival.  [En parlant d'un animé, d'un inanimé (navire, par exemple)]  Fait prisonnier, dont on s'est emparé, généralement avec des moyens violents. Maître d'un hibou capturé (JOSEPH DE PESQUIDOUX, Chez nous,  1923, page 207 ). 

—  Par métaphore. Bonheur capturé et en lieu sûr, qui ne s'échapperait plus (MARCEL PROUST, Du Côté de chez Swann,  1913, page 229 ). 

—  Au figuré.  [En parlant d'une personne]  Qui est séduit moralement, intellectuellement, d'un point de vue sentimental, parfois jusqu'à l'asservissement : 

Ø Quand on ne fait pas de constants efforts pour garder sa liberté d'esprit, on se trouve bientôt envahi et capturé.

CLAUDE BERNARD, Principes de médecine expérimentale,  1878, page 223. 

Remarque : On rencontre dans la documentation un emploi substantival masculin de ce mot (confer ALEXANDRE ARNOUX, Paris-sur-Seine, 1939, page 232).  Homme fait prisonnier. 

 Fréquence absolue littéraire : 100. 

Liens utiles