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change n.

Publié le 14/07/2014

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change n. m. ÉCON., BANQUE. 1. Négociation par laquelle on cède des fonds, que l'on possède en un lieu, contre des fonds que l'on recevra en un autre lieu; cela se réfère notamment à l'époque où les paiements de ville à ville, même à l'intérieur d'un pays, se faisaient par l'escompte de traites ou lettres* de change. 2. Action de changer une certaine quantité d'une monnaie en une autre monnaie. 3. Taux auquel cet échange se fait, c'est-à-dire valeur de l'unité de l'une des monnaies exprimée en unités de l'autre monnaie. V. Agent* de change. Contrôle des changes: régularisation par l'État des opérations de change sur les devises étrangères. Les mesures prises visent à accélérer les rentrées et à ralentir les sorties de devises de la banque centrale ou de l'organisme qui gère les réserves de change publiques. En France, le contrôle des changes fut démantelé progressivement entre décembre 1984 et décembre 1989. 4. Gagner, perdre au change: être gagnant, perdant dans un échange. 5. Donner le change à qqun: le tromper, l'abuser (allusion à la bête chassée qui donne le change, c.-à-d. qui en fait poursuivre une autre à sa place). Encycl. - ÉCON. Change. Dans un régime de changes fixes, les taux de changes ou cours des changes sont définis par les autorités des différents pays. Si l'offre et la demande d'une monnaie tendent à déséquilibrer le cours de celle-ci, alors le pays concerné rétablit l'équilibre en achetant ou en vendant sa propre monnaie. Lorsqu'un État veut modifier le cours de sa monnaie, il procède à une réévaluation* ou à une dévaluation*. Les interventions sur le marché des changes sont effectuées par la banque centrale ou par un fonds de stabilisation des changes. Dans un régime de changes flottants, les taux de changes sont uniquement régis par l'offre et la demande d'une monnaie sur le marché international des changes; de ce fait ils peuvent subir des fluctuations importantes.

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