Devoir de Philosophie

Définition: ATTRAPE, substantif féminin.

Publié le 31/10/2015

Extrait du document

Définition: ATTRAPE, substantif féminin. I.— Objet servant à prendre. A.— Piège pour prendre les oiseaux et le petit gibier, piège destiné à capturer les martres, les rats musqués, etc. : Ø 1. Marius se trémoussait [dans son insomnie] sans cesse comme une souris dans une attrape. JEAN RICHEPIN, Les Morts bizarres, 1876, page 88. — Cage-attrape. Confer cage. — Au figuré. Piège, ruse : Ø 2. Nous craignons tant de nous laisser jouer que nous suspectons partout des attrapes, et nous sommes portés à croire que, si nos pères avaient été plus fins, ils n'eussent pas été si sérieux et si honnêtes. ERNEST RENAN, L'Avenir de la science, 1890, page 445. B.— Spécialement. Objet servant à prendre ou à retenir. — MARINE. " Cordage servant à retenir un objet quelconque " (Dictionnaire français-français des mots rares et précieux 1965). — TECHNOLOGIE. " Pince coudée qui, dans les fonderies de tables de cuivre, sert à retirer du fourneau les creusets qui se sont cassés " (Dictionnaire de technologie (DE CHESNEL) 1857). II.— Action de faire ou de dire une chose pour tromper et s'amuser; petite plaisanterie qui consiste à berner sans mauvaise intention, tour plaisant qu'on joue à quelqu'un, farce. Faire une attrape, Jouer un tour. — Le plus souvent au pluriel. Objet destiné à tromper par une fausse apparence, objet servant à faire une farce, farce. Des farces-attrapes : Ø 3.... j'aurais édifié sur ces lieux un palace de la rigolade comme il n'en existe en aucune partie du monde. Ah! on s'en serait payé! du haut en bas des sept étages que j'avais prévus. Tous les jeux y auraient figuré, toutes les farces, toutes les attrapes, toutes les mystifications, toutes les attractions, tous les passe-temps... RAYMOND QUENEAU, Pierrot mon ami, 1942, page 214. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 30. Forme dérivée du verbe "attraper" attraper ATTRAPER, verbe transitif. I.— Arriver à prendre (littéralement dans une trappe ou comme dans une trappe), saisir rapidement, d'un mouvement brusque. A.— [Le complément d'objet désigne un être animé, homme ou animal] 1. Prendre (un animal) à une trappe, à un piège : Ø 1. Celui qui a inventé le noeud du mariage a trouvé un bel et spécieux expédient, pour se venger des humains, une chausse-trappe ou un filet pour attraper les bêtes; et puis les faire languir à petit feu. PETRUS BOREL, Champavert, les contes immoraux, Dina, la belle juive, 1833, page 116. — Emploi pronominal passif. Se laisser prendre, être pris à un piège : Ø 2. Voilà, elle s'était arrêtée à cette place, la Marie, et n'en bougeait plus. Au milieu de cette immensité de choses fluides, qui, par ces temps mous, semblaient n'avoir même pas de consistance, elle avait été saisie par je ne sais quoi de résistant et d'immuable qui était dissimulé sous ces eaux; elle y était bien prise, et risquait peut-être d'y mourir. Qui n'a vu un pauvre oiseau, une pauvre mouche, s'attraper par les pattes à de la glu? JULIEN VIAUD, DIT PIERRE LOTI, Pêcheur d'Islande, 1886, page 133. · Par métaphore : Ø 3. Plutarque déjà disait, avant Machiavel, que l'occasion s'attrape par les cheveux (arpazein). La conscience à l'affût court à la rencontre des occasions, ou fait le guet sur leur passage, ou se place dans les conditions les plus favorables pour les saisir. VLADIMIR JANKÉLÉVITCH, Le Je-ne-sais-quoi et le presque-rien, 1957, page 119. 2. Prendre, arriver à prendre une personne, un animal, qui cherche à s'échapper et que l'on poursuit : Ø 4. — Attends seulement que je l'attrape, tu vas voir si je vais te le caloter. C'était le seul moment de la journée où l'Adélaïde prît le temps de jouer avec ses enfants. Elle courait après Gustave, lui barrait la porte en donnant la main à Clotilde. Quand il était pris, on faisait semblant de le fesser ou de lui tirer les oreilles. MARCEL AYMÉ, La Jument verte, 1933, page 229. — Proverbe. On n'attrape pas les mouches avec du vinaigre (mais avec du miel). Pour obtenir quelque chose de quelqu'un, il faut utiliser des moyens doux. — Par métaphore : Ø 5. J'ai voulu que les moments de ma vie se suivent et s'ordonnent comme ceux d'une vie qu'on se rappelle. Autant vaudrait tenter d'attraper le temps par la queue. JEAN-PAUL SARTRE, La Nausée, 1938, page 60. 3. Familier. Attraper quelqu'un à faire quelque chose. Surprendre quelqu'un en train de faire quelque chose. Je vous y attrape! 4. Emploi pronominal. S'attraper à, dans. a) S'accrocher à, s'agripper à, adhérer à. S'attraper à un clou : Ø 6. Car les vertus salutaires de la terre consolatrice, Pour l'homme alors on prononce qu'elles se changent en un trésor de poisons. C'est un assaut de mâchoires féroces qui s'attrapent à la chair, Un ulcère qui dévore l'ancienne nature, Et le malade apparaît avec sa tête toute blanche! PAUL CLAUDEL, Les Choéphores, traduit d'Eschyle, 1920, page 923. b) Se heurter à (contre) : Ø 7.... ils [les curieux] donnaient dans une rame de papier trempé chargée de ses pavés, ou s'attrapaient la hanche dans l'angle d'un banc... HONORÉ DE BALZAC, Les Illusions perdues, 1843, page 11. — Absolument, MANÈGE. Ce cheval s'attrape. " Il se donne des atteintes en marchant " (Dictionnaire de l'Académie Française). c) Emploi réciproque. S'attraper aux cheveux, à la gorge, etc. Se prendre, se saisir, s'empoigner. B.— [Le complément désigne une chose] 1. [Une chose concrète] La prendre d'un mouvement rapide, brusque et de telle sorte qu'elle ne peut plus s'échapper. a) [Se dit surtout quand l'objet se déplace, en particulier quand il vole] Arriver à prendre en l'arrêtant brusquement dans sa course. Attraper une balle, un ballon (avec les mains, une raquette, etc.). Attraper au vol, au hasard. b) Par extension. Se saisir de, empoigner : Ø 8. Mais je ne me sens pas uniquement dévouée aux bambins, mon attendrissement trop féminin et pas assez maternel, s'envole au delà de l'école. J'attrape alors mes torchons, je cherche mes cuivres à frotter, les taches à enlever aux parquets du préau, des classes, de l'escalier. Ah! quand la poésie vous lancine, quand votre substance voudrait s'éparpiller en amour et recevoir le baiser de la nature entière, du soleil, des arbres — le bon remède : frotter par terre, à genoux, brosser avec rage, les bras nus! Va, rêve donc, sale bête! LÉON FRAPIÉ, La Maternelle, 1904, page 244. — Attraper le train, l'autobus, etc. Arriver juste à temps pour le prendre. — Prendre résolument (une rue, une voie, etc.) : Ø 9. Après la place, j'avais le choix entre deux rues également attirantes. J'ai pris celle de droite, qu'illustrent deux épiceries exubérantes, l'une en face de l'autre. Puis j'ai attrapé ce que j'appelle la grand'rue, et j'ai continué avec ravissement jusqu'à la place Saint-François. LOUIS FARIGOULE, DIT JULES ROMAINS, Les Hommes de bonne volonté, La Douceur de la vie, 1939, page 42. — Attraper une somme d'argent. La prendre (pour soi), l'obtenir, l'acquérir. — Vieilli. Attraper l'argent de quelqu'un, attraper de l'argent à quelqu'un. Prendre par des moyens peu délicats ou que l'on réprouve de l'argent à quelqu'un. Synonyme : soutirer. 2. Au figuré. a) Saisir quelque chose qui s'échappe vite, saisir au vol. Attraper quelques mots d'une conversation; attraper quelque chose du coin de l'oeil : Ø 10. Je m'accuse, enfin, non-seulement d'avoir couru après la gloire, mais d'avoir cru l'attraper. VICTOR-JOSEPH ÉTIENNE, DIT DE JOUY, L'Hermite de la Chaussée d'Antin, tome 5, 1814, page 305. b) Rare. Saisir (par l'esprit) certains caractères, certaines qualités : Ø 11. Bien sincèrement, je n'attendais pas et je ne croyais pas mériter autant de louanges [pour Rarahu] . Mais comme ils les donnent de travers (...). À part M. Paul de Saint-Victor, ils n'ont guère compris. Chacun d'eux [des critiques littéraires] a attrapé, par-ci par-là, les quelques bribes que son genre d'intelligence lui permettait de s'assimiler. En général, le charme polynésien leur a échappé, et il n'y avait que cela dans le livre... JULIEN VIAUD, DIT PIERRE LOTI, Journal intime, tome 1, 1878-81, page 162. c) Par extension. — [En parlant d'une manière d'écrire ou de peindre] Saisir, s'assimiler le caractère d'une oeuvre afin de le reproduire, de l'imiter : Ø 12.... les murs tapissés de soie rouge ou jaune ont toute leur ampleur, et leur grand air n'est point déparé par les tableaux modernes, si tourmentés, si minutieux, d'une sentimentalité ou d'un pittoresque si cherché et attrapé avec tant de peine. HYPPOLYTE-ADOLPHE TAINE, Notes sur Paris, Vie et opinions de Monsieur Frédéric-Thomas Graindorge, 1867, page 125. · En particulier, en Beaux-Arts. Attraper la ressemblance. Reproduire fidèlement. Par extension métonymique. (Bien) attraper quelqu'un, la figure de quelqu'un. (Bien) saisir le caractère particulier d'un visage, d'une physionomie, et le traduire avec exactitude; reproduire (très) fidèlement : Ø 13.... Mme. de Vernon (dans Delphine), l'idéal de la femme des sociétés perfectionnées, la figure la plus fine qui ait jamais été tracée de main de femme ou d'homme, et qui était autrement difficile à attraper qu'une physionomie passionnée, primitive, forte, saisissable en gros et surtout par le mouvement. JULES BARBEY D'AUREVILLY, 1er. Memorandum, 1836, page 48. — [En parlant d'une manière d'agir] Expression. Attraper le chic pour faire quelque chose. — [En parlant d'une manière de parler] Attraper un accent, attraper une certaine voix. C.— [Le complément d'objet désigne un but, un moment pris comme terme, etc.] 1. Familier. Parvenir à toucher, atteindre : Ø 14. [Antoine à Courteline] Seulement, voilà : (...) nous finirions à onze heures, c'est-à-dire beaucoup trop tôt. Tout le monde me blaguerait (...). Tandis qu'avec Lidoire (...), nous attrapons minuit moins cinq et alors la route est belle. GEORGES MOINAUX, DIT GEORGES COURTELINE, La Conversion d'Alceste, Les Joyeuses commères de Paris, 1892, page 99. — [Le sujet est un substantif désignant une arme, un projectile, la mort; le complément d'objet désigne une personne] : Ø 15. La mort l'attrapa sur l'arrondissement d'une période, et l'an climactérique l'avoit surpris délibérant si erreur et doute étoient masculins ou féminins. CHARLES-AUGUSTIN SAINTE-BEUVE, Tableau historique et critique de la poésie et du théâtre français au XVIe. siècle, 1828, page 152. 2. Vieilli. [Le sujet est une lettre] Parvenir à joindre, rattraper : Ø 16. À M. de Staël. 18 janvier 1794, Nyon. J'ai eu la fièvre depuis huit jours, mon cher ami, ce qui m'a fait manquer un courrier pour t'écrire. Je n'avais d'ailleurs jamais calculé qu'une lettre de moi t'attrapât dans ta route. GERMAINE NECKER, BARONNE DE STAËL, Lettres diverses, 1794, page 550. 3. MARINE. Attraper le mouillage. L'atteindre, y arriver. — Populaire. Attraper à + infinitif. Se porter à, agir pour. II.— Au figuré. [Avec une idée de surprise ou de violence] A.— [Avec une idée de surprise] 1. [La surprise s'exerce sur l'objet] Attraper quelqu'un.. Tromper, duper : Ø 17. Je ne suis cependant pas de ces capacités supérieures, enfants et génies à la fois : bon homme sans bonhomie, je vois qu'on m'attrape et je me laisse attraper : il est plus commode d'être dupe que de s'évertuer à ne pas l'être. FRANÇOIS-RENÉ DE CHATEAUBRIAND, Mémoires d'Outre-Tombe, tome 3, 1848, page 240. — Rare. Attraper quelqu'un à (une farce) : Ø 18.... on me dit : Poisson d'avril. Or, imaginez que la veille j'expliquais à ces bonnes gens, à ceux mêmes qui m'ont joué ce tour-là, ce que c'est chez nous que poisson d'avril; et ils ne comprenaient pas qu'on y pût être attrapé, sachant d'avance le jour. PAUL-LOUIS COURIER, Lettres de France et d'Italie, 1811, page 844. — Emploi pronominal (réciproque). Se tromper, s'abuser l'un l'autre. 2. [La surprise s'exerce sur le sujet, en bonne ou en mauvaise part] Attraper quelque chose. — Familier. Gagner, obtenir, recevoir (une chose bonne ou mauvaise). · [En parlant d'une chose heureuse : une prime, un bon numéro, le gros lot, etc.] : Ø 19.... cette fois, au lieu d'attraper la prime de cinquante livres, le gueux reçut une fameuse semonce... ÉMILE ERCKMANN ET ALEXANDRE CHATRIAN, DITS ERCKMANN-CHATRIAN, Histoire d'un paysan, tome 2, 1870, page 152. · [En parlant de choses fâcheuses : coup, maladie, etc.] Recevoir, subir; être atteint (de), contracter : Ø 20.... il y a des gens qui, au milieu des galeux, n'attrapent pas la gale. Il y a des gens qui, au milieu des risques de mort, n'attrapent pas la mort. Moi je n'attrape pas la mort. HENRI DE MONTHERLANT, Malatesta, 1946, IV, 7, page 525. SYNTAXE : Attraper mal; attraper un coup, une maladie, un rhume. Attraper une cuite. S'enivrer, se soûler. Populaire. Attraper un enfant, — le ballon. Être enceinte. · Attrape! " Exclamation familière que l'on adresse à une personne qui vient d'être l'objet d'une plaisanterie, qui vient d'éprouver un mécompte, ou à un enfant que l'on vient de châtier " (Dictionnaire encyclopédique Quillet, 1965). Remarque : Dictionnaire de l'Académie Française 1835 et 1878, DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE LA LANGUE FRANÇAISE (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845 et DICTIONNAIRE DE LA LANGUE FRANÇAISE (ÉMILE LITTRÉ) : " Figuré et familier Attrape-toi cela, se dit à une personne à laquelle il est arrivé quelque accident par sa faute. On ne l'emploie guère qu'en parlant aux enfants ". Expression attestée aussi dans DICTIONNAIRE ALPHABÉTIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE (PAUL ROBERT) qui cite LITTRÉ. — Emploi pronominal. [Le sujet désigne généralement une chose fâcheuse, un coup, une maladie, etc.] · [En parlant d'un coup] Être reçu, arriver : Ø 21. Mais cette année-là on commençait de penser qu'outre les revenants, les démons, il devait y avoir du mauvais monde dans le pays. On ne disait cela qu'à voix de confesse. C'est que sous ces sapins un coup de fusil s'attrape aisément. La balle arrive, et cherchez l'homme. HENRI POURRAT, Gaspard des Montagnes, Le Château des sept portes, 1922, page 25. · [En parlant d'une maladie ou d'une chose considérée comme telle] Être contracté : Ø 22. Les habitudes s'attrapent plus vite que le courage et surtout l'habitude de bouffer. LOUIS-FERDINAND DESTOUCHES, DIT CÉLINE, Voyage au bout de la nuit, 1932, page 349. — Absolument. Être contracté par contagion, être contagieux. Cette maladie s'attrape. B.— [Avec une idée de violence] Attraper quelqu'un.. S'en prendre à quelqu'un. — Familier. Faire des reproches, réprimander, gronder. Se faire attraper. Synonymes familiers : enguirlander, vulgaire engueuler : Ø 23. — Ça doit être terriblement émouvant, mon cher maître l'attente des résultats? dit Inès Sandoval, la poétesse. — Moi, chère madame, le jour de mon élection, j'étais comme un fou, dit l'historien qui s'empifrait de gâteaux secs. J'attrapais ma femme, j'attrapais mes enfants, j'étais hors de moi. MAURICE DRUON, Les Grandes familles, tome 2, 1948, page 31. — Spécialement, dans le milieu du journalisme " Éreinter quelqu'un " (Alfred Delvau, Dictionnaire de la langue verte, 1866, page 15). — Dans le milieu du théâtre. Siffler, huer un acteur (confer Charles de Bussy, L'Art dramatique, dictionnaire à l'usage des gens du monde, 1866, page 20). — Emploi pronominal (réciproque), familier. En venir aux injures ou aux mains. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 964. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 811, b) 1 595; XXe. siècle : a) 1 752, b) 1 496.

« on s'en serait pay?! du haut en bas des sept ?tages que j'avais pr?vus.

Tous les jeux y auraient figur?, toutes les farces, toutes les attrapes, toutes les mystifications, toutes les attractions, tous les passe-temps... RAYMOND QUENEAU, Pierrot mon ami, 1942, page 214.

STATISTIQUES?: Fr?quence absolue litt?raire?: 30.

Forme d?riv?e du verbe "attraper" attraper ATTRAPER, verbe transitif.

I.? Arriver ? prendre (litt?ralement dans une trappe ou comme dans une trappe), saisir rapidement, d'un mouvement brusque.

A.? [Le compl?ment d'objet d?signe un ?tre anim?, homme ou animal] 1.

Prendre (un animal) ? une trappe, ? un pi?ge?: ? 1.

Celui qui a invent? le noeud du mariage a trouv? un bel et sp?cieux exp?dient, pour se venger des humains, une chausse-trappe ou un filet pour attraper les b?tes; et puis les faire languir ? petit feu. PETRUS BOREL, Champavert, les contes immoraux, Dina, la belle juive, 1833, page 116.

? Emploi pronominal passif.

Se laisser prendre, ?tre pris ? un pi?ge?: ? 2.

Voil?, elle s'?tait arr?t?e ? cette place, la Marie, et n'en bougeait plus.

Au milieu de cette immensit? de choses fluides, qui, par ces temps mous, semblaient n'avoir m?me pas de consistance, elle avait ?t? saisie par je ne sais quoi de r?sistant et d'immuable qui ?tait dissimul? sous ces eaux; elle y ?tait bien prise, et risquait peut-?tre d'y mourir.

Qui n'a vu un pauvre oiseau, une pauvre mouche, s'attraper par les pattes ? de la glu? JULIEN VIAUD, DIT PIERRE LOTI, P?cheur d'Islande, 1886, page 133.

? Par m?taphore?: ? 3.

Plutarque d?j? disait, avant Machiavel, que l'occasion s'attrape par les cheveux (arpazein).

La conscience ? l'aff?t court ? la rencontre des occasions, ou fait le guet sur leur passage, ou se place dans les conditions les plus favorables pour les saisir.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles