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Définition: AUBIER, AUBOUR(S), (AUBOUR, AUBOURS) substantif masculin.

Publié le 31/10/2015

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Définition: AUBIER, AUBOUR(S), (AUBOUR, AUBOURS) substantif masculin. A.— Partie tendre du bois (généralement de chêne), blanchâtre, qui se forme chaque année sous l'écorce autour du coeur de l'arbre. Synonyme : faux bois : Ø 1.... C'était des bûcherons avec la scie aux doigts. Leur hache avait d'abord fait voler sur la terre, À la base l'écorce où de l'aubier adhère. Une entaille minait le chêne de façon Qu'il s'abattît sans rien meurtrir aux environs. FRANCIS JAMMES, Les Géorgiques chrétiennes, Chants 3-4, 1911, page 16. Ø 2. La hachette tinte, frappe, l'écorce vole en éclats secs, et le tronc retentit. Balthazar est fier de son adresse. Il dit : « Tendez un fil, je le suivrai sans le couper. » Bientôt l'aubier est dépassé, le coeur atteint, car la sève jaillit. JOSEPH DE PESQUIDOUX, Chez nous, 1923, page 42. — Par métaphore. Toute matière vivante, tendre et fragile : Ø 3. Je voudrais exprimer ceci que votre épreuve est stérile, ne commence rien, qu'elle appartient tout entière à la part de votre vie que vous devez rejeter. Ne gardez rien, non! ne gardez rien de cette part-là! elle est pourrie. Elle est pourrie jusqu'au coeur de l'aubier! GEORGES BERNANOS, L'Imposture, 1927, page 353. — Familier. Il y a de l'aubours dans cette affaire. Il y a du louche; il y a quelque chose de reprochable, de contraire à la loyauté, à la probité (confer Glossaire du Centre de la France (HYPPOLYTE-FRANÇOIS JAUBERT) tome 1 1855). B.— Régionalisme. Nom vulgaire d'une espèce de viorne (viorne obier), dont les jeunes pousses sont utilisées en vannerie : Ø 4. Au bord d'un ruisseau des aubiers au feuillage dur et sombre, tragique et sévère comme le roi des Aulnes. MAURICE BARRÈS, Mes cahiers, tome 8, 1910-11, page 228.

« B.? R?gionalisme.

Nom vulgaire d'une esp?ce de viorne (viorne obier), dont les jeunes pousses sont utilis?es en vannerie?: ? 4.

Au bord d'un ruisseau des aubiers au feuillage dur et sombre, tragique et s?v?re comme le roi des Aulnes. MAURICE BARR?S, Mes cahiers, tome 8, 1910-11, page 228.. »

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