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Définition: AUTOBUS, BUS, substantif masculin.

Publié le 07/11/2015

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Définition: AUTOBUS, BUS, substantif masculin. Grand véhicule automobile destiné au transport en commun à l'intérieur d'une agglomération. Prendre l'autobus, une ligne d'autobus. Abréviation familière en bus : Ø 1. 8 octobre. — Pour gagner du temps, je fais usage, une première fois, de l'autobus. Ah! je n'échapperai pas aux inventions modernes. LÉON BLOY, Journal, 1907, page 322. Ø 2. Île Saint-Louis. Mercredi 21 janvier 1925 — 6 h. 5 soir. Je vais commencer la dictée de mon premier cours sur Hardy, mais avant de le faire je voudrais essayer de retrouver ici l'idée qui m'était venue ce matin en autobus pour le début; mais j'étais debout sur la plate-forme et n'avais pu la noter. CHARLES DU BOS, Journal, 1925, page 267. — Rare. Synonyme : autocar : Ø 3. Je prendrai l'autobus à deux heures et j'arriverai dans l'après-midi. ALBERT CAMUS, L'Étranger, 1942, page 1125. — Par extension et par plaisanterie. Tout véhicule de vastes dimensions : Ø 4. Face à « l'autobus » soviétique où Titov pouvait se tenir debout et faire de la gymnastique, les Américains ont dû, pour ne pas perdre de temps, utiliser le seul engin que leur fusée actuellement au point pouvait lancer. Ils ont miniaturisé au maximum tous les appareils et ils ont supprimé tout le superflu de leur « 4 CV ». France-Soir. 19-20 mai 1963, page 4, colonne 7-8 (LOUIS GUILBERT Le vocabulaire de l'astronautique 1967 ). SYNTAXE : Attendre l'autobus; monter (bondir, sauter) dans l'autobus; descendre de l'autobus; un arrêt, une station d'autobus. Remarque : 1. Attesté à partir du Petit Larousse Illustré 1906, dans Dictionnaire de l'Académie Française 1932, DICTIONNAIRE ALPHABÉTIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE (PAUL ROBERT), Grand Larousse encyclopédique en dix volumes, DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE QUILLET 1965, DICTIONNAIRE DU FRANÇAIS CONTEMPORAIN (JEAN DUBOIS) et DICTIONNAIRE ALPHABÉTIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE (PAUL ROBERT ) Supplément 1970. 2. 1re. attestation 1907 (confer supra exemple 1); composé de l'élément préfixal auto-2 * et de -bus*, terminaison (devenue élément suffixal) de omnibus*. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 337. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) néant, b) néant; XXe. siècle : a) 70, b) 1 391. Forme dérivée du verbe "boire" boire BOIRE1, verbe transitif et substantif masculin. I.— Verbe transitif. A.— [Le sujet désigne une personne ou, pour certains emplois, un animal] Avaler un liquide. 1. [Le complément direct est exprimé] Boire de l'eau, un verre; le matin, il prend de la viande et boit du vin (JULES RENARD, Journal, 1900, page 594) : Ø 1. Donc, nous allons boire le coup du départ. C'est émouvant, le coup du départ. On quitte sa famille, ses amis, ses clients. On part pour les mers inconnues d'où l'on est presque sûr de ne pas revenir. Alors on prend son verre d'une main qui ne tremble pas. On boit le dernier coup sur la terre ferme... le coup du départ... C'est émotionnant.. à votre santé... MARCEL PAGNOL, Marius, 1931, IV, 3, page 214. · Boire une somme d'argent. La dépenser en boissons : Ø 2. Un des traits dominants du caractère de l'indigène est son absence de « réserve ». Le peu qu'il a, il le dépense aussitôt, le boit, le mange ou le joue. ANDRÉ GIDE, Le Retour du Tchad, 1928, page 924. — Familier. Boire la tasse, boire un bouillon. Avaler de l'eau en quantité plus ou moins grande au cours d'un bain de mer. Par euphémisme. Boire à la grande tasse. Se noyer dans la mer. — [Avec un sujet désignant une boisson] Emploi pronominal à valeur passive. Se boire. a) Être bu (habituellement). Tisane qui se boit chaude, qui se boit froide; vin qui se boit au dessert (Dictionnaire universel de la langue française (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845). b) Pouvoir être bu. ... cela ne valait pas le vin du Rhin, mais cela se buvait et tout le monde avait soif (PAUL FÉVAL DANS. Dictionnaire des dictionnaires (PAUL GUÉRIN) 1892). 2. emploi absolu. a) [Le complément non exprimé peut désigner toute espèce de boissons] : Ø 3. À l'encontre des hommes qui buvaient par lampées dans des tasses de faïence grossière d'un blanc crayeux, cru, et parfois aussi dans des bols qu'ils voulaient servis à la rasade, quelle qu'en fût la grandeur, la jeune femme aimait boire à petites gorgées, dans une tasse de fantaisie qu'elle n'emplissait jamais jusqu'au bord. GERMAINE GUÈVREMONT, Le Survenant, 1945, page 12. SYNTAXE : Boire chaud, frais; boire à la régalade, à longs traits; boire à sa soif, boire tout son soûl; boire dans un verre, boire à la fontaine; faire boire quelqu'un; mener boire un animal; donner, servir, verser à boire. Interjection. à boire! b) Spécialement. Boire du vin ou des boissons alcoolisées. En particulier avoir coutume d'en boire avec excès, être alcoolique. ... le bonhomme Grandgousier, (...), bon gaillard en son temps, aimant à boire sec et à manger salé (CHARLES-AUGUSTIN SAINTE-BEUVE, Tableau historique et critique de la poésie et du théâtre français au XVIe. siècle, 1828, page 269 ). — Emploi passif, populaire. Il est bu. Il est ivre. (Attesté dans THOMAS 1956, Grand Larousse encyclopédique en dix volumes, COLIN 1971) : Ø 4. Ceux que l'on rencontrait maintenant étaient trop « bus », pour que l'on pût penser encore à discuter (...) On tâchait seulement de les asseoir par terre, sans trop les abîmer : un soulard, c'est sacré! ROMAIN ROLLAND, Colas Breugnon, 1919, page 226. c) Locutions. — Chansons, airs à boire. Chansons que l'on chante à la fin d'un repas et dans lesquelles on célèbre le vin. ... un pot-pourri de bribes de chorals, de « lieder » sentimentaux, de marches belliqueuses et de chansons à boire (ROMAIN ROLLAND, Jean-Christophe, L'Aube, 1904, page 50. — Boire à la santé de quelqu'un, boire à quelqu'un, à quelque chose : Ø 5.... chaque fois les dîneurs, levant leurs verres, buvaient à sa santé. GUY DE MAUPASSANT, Contes et nouvelles, tome 1, La Bécasse, 1882, page 5. — Vieilli. · Après boire. Après avoir bu. Remarque : Encore attesté au XXe. siècle par Dictionnaire général de la langue française (Adolphe Hatzfeld, Arsène Darmesteter), Dictionnaire de l'Académie Française 1932 et Dictionnaire alphabétique et analogique de la langue française (Paul Robert) · Donner pour boire. Donner une gratification à un travailleur salarié. Je promets pour boire au cocher (FRANÇOIS-RENÉ DE CHATEAUBRIAND, Mémoires d'Outre-Tombe, tome 1, 1848, page 385 ). Remarque : Cette locution encore usitée au XIXe. siècle n'apparaît plus aujourd'hui que sous sa forme substantivée : un pourboire. d) Proverbes et locution proverbiales (généralement péjoratifs) · Le vin est tiré, il faut le boire. Il faut poursuivre une affaire dans laquelle on s'est trop engagé pour pouvoir reculer. On ne saurait faire boire un âne s'il n'a pas soif. On ne peut forcer une personne entêtée à faire ce qu'elle n'a pas envie de faire. Qui a bu boira. On ne se corrige jamais de certains défauts. · C'est la mer à boire (familier). C'est une entreprise qui présente des difficultés insurmontables. Remarque : Plus souvent à la forme négative : Ce n'est pas la mer à boire. · Il y a à boire et à manger (familier). C'est une chose qui présente divers aspects contradictoires, de bons et de mauvais côtés. — MANÈGE. Cheval qui boit dans son blanc. Cheval qui a le nez blanc, le reste du corps étant d'une autre couleur. 3. Par analogie. [Le sujet désigne un corps perméable ou poreux] Absorber un liquide; se laisser pénétrer, imprégner par lui : Ø 6.... j'arrête ici cette lettre, griffonnée, comme vous le pouvez voir, sur je ne sais quel papyrus égyptien plus poreux et plus altéré qu'une éponge. Voici un supplice que j'enregistre parmi ceux que je ne souhaite pas à mes pires ennemis : écrire avec une plume qui crache sur du papier qui boit. VICTOR HUGO, Le Rhin, 1842, page 378. · Boire la lumière : Ø 7. Les pigeons de Jenny voletaient perpétuellement sur la pente des toits de tuiles, et les murs étaient restés enduits d'un vieux crépi rose vif qui buvait la lumière comme un badigeon italien. ROGER MARTIN DU GARD, Les Thibault, La Belle saison, 1923, page 952. — COUTURE. Faire boire une étoffe. La coudre de manière lâche. Faire boire un ourlet, un surjet. · Par analogie, vocabulaire de la marine. Faire boire la ralingue, la voile. B.— Au figuré, littéraire dans la plupart de ses emplois. [Le sujet désigne généralement une personne] 1. Recevoir un bien d'ordre physique, moral ou intellectuel et en jouir ou en tirer parti intensément. C'est à la vraie source de sa vie que son âme va boire (HENRI MASSIS, Jugements, 1923, page 240) : Ø 8. L'oeil! Songez à lui! L'oeil! Il boit la vie apparente pour en nourrir la pensée. Il boit le monde, la couleur, le mouvement, les livres, les tableaux, tout ce qui est beau et tout ce qui est laid, et il en fait des idées. GUY DE MAUPASSANT, Contes et nouvelles, tome 2, Un Cas de divorce, 1886, page 1068. SYNTAXE : Boire l'oubli, boire (à) la coupe des plaisirs, boire le bonheur à longs traits; boire à pleine bible (GIDE, Si le grain ne meurt, 1924, page 499); boire le sommeil (ROMAINS, Les Hommes de bonne volonté, La Douceur de la vie, 1939, page 49). · Boire quelqu'un du regard, des yeux. Le regarder intensément : Ø 9. Peut-être eût-il été sage aussi d'amollir cette tension du regard, la fixité dont il buvait ses gestes, et de ne pas croire suffisante la discrétion qu'il mettait à maintenir ses ardents yeux tristes, le plus souvent possible au-dessous des siens. JOSEPH MALÈGUE, Augustin ou le Maître est là, tome 2, 1933, page 197. · Boire les paroles de quelqu'un. Les écouter avec passion ou avec une admiration sans réserve, les savourer, s'en délecter : Ø 10. Je buvais ses paroles; elles ne dérangeaient pas mon univers, elles n'entraînaient aucune contestation de moi-même, et pourtant elles rendaient à mes oreilles un son absolument neuf. SIMONE DE BEAUVOIR, Mémoires d'une jeune fille rangée, 1958, page 180. · Boire du lait (familier). Voir ou entendre quelque chose avec un plaisir extrême. · Péjoratif. Boire la sueur de quelqu'un. Tirer injustement profit de son travail, l'exploiter : Ø 11. C'était l'heure où le vieux coquin accusait les riches de boire la sueur du peuple. Il avait des emportements superbes contre ces messieurs de la ville neuve, qui vivaient dans la paresse et se faisaient entretenir par le pauvre monde. ÉMILE ZOLA, La Fortune des Rougon, 1871, page 143. 2. Surmonter une difficulté. — MANÈGE. Cheval qui boit l'obstacle. Qui le franchit très facilement. 3. Supporter quelque chose de pénible, d'humiliant Boire l'amertume, un affront, la honte : Ø 12.... Avec, pour vivre, un seul moyen Boire son mal, taire sa rage; Les pieds usés, le coeur moisi, Les gens d'ici, Quittant leur gîte et leur pays, S'en vont, ce soir, par les routes, à l'infini. ÉMILE VERHAEREN, Les Campagnes hallucinées, 1893, page 90. — [Par référence à la mort de Socrate] Boire la ciguë. Subir une peine, un malheur généralement causé par la malveillance d'autrui : Ø 13. Mais toi, tout de suite, celui que tu aimes ou qui t'aime, tu le transformes en esclave, et s'il n'assume point les charges de cet esclavage tu le condamnes. Alors l'autre, parce qu'un ami lui faisait cadeau de son amour, a changé ce cadeau en devoirs. Et don de l'amour devenait devoir de boire la ciguë et esclavage. L'ami n'aimait point la ciguë. ANTOINE DE SAINT-EXUPÉRY, Citadelle, 1944, page 641. — [Par référence à la passion du Christ] Boire le calice jusqu'à la lie. Endurer une souffrance jusqu'au bout : Ø 14.... accumulez outrage sur outrage, ne vous gênez pas, Monsieur, je vous connais, rien ne m'étonnera, je suis résignée à tout, j'accomplirai mon devoir jusqu'au bout, je boirai le calice jusqu'à la lie, jusqu'à la mort. GUSTAVE FLAUBERT, La Première éducation sentimentale. 1845, page 129. — Littéraire. (Avoir) toute honte bue. Être inaccessible à la honte pour en avoir connu toutes les formes. — Familier. Boire un bouillon. Échouer dans une entreprise; subir une perte. Remarque : On rencontre dans la documentation le composé boit-sans-soif, substantif masculin (D. POULOT, Le Sublime ou le Travailleur comme il est en 1870 et ce qu'il peut être, 1872, page 92). Mot attesté également dans DICTIONNAIRE ALPHABÉTIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE (PAUL ROBERT ) Supplément 1970. II.— Emploi comme substantif masculin (au singulier seulement, et précédé de l'article défini). Action de boire; ce que l'on boit. ... le buveur ne regarde guère que le boire (PAUL VALÉRY, Eupalinos ou l'Architecte, 1923, page 108) : Ø 15. Nous aimons ces changements, ces triomphes de l'animalité au retour de la chasse, ces coups de fouet de fatigue, cette griserie des fonctions physiques, où le boire, le manger, le dormir deviennent comme des félicités divines de bêtes. EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, 1867, page 391. — Locution figurée. En oublier, en perdre le boire et le manger. Être accaparé tout entier par une préoccupation, un souci, une passion. Je sens que je vais en rêver, de ce Courbet. Je sens (...) que je vais en perdre le boire et le manger (GEORGES DUHAMEL, Chronique des Pasquier, La Nuit de la Saint-Jean, 1935, page 26 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 10 787. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 11 595, b) 18 377; XXe. siècle : a) 18 475, b) 15 025.

« station d'autobus.

Remarque?: 1.

Attest? ? partir du Petit Larousse Illustr? 1906, dans Dictionnaire de l'Acad?mie Fran?aise 1932, DICTIONNAIRE ALPHAB?TIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRAN?AISE (PAUL ROBERT), Grand Larousse encyclop?dique en dix volumes, DICTIONNAIRE ENCYCLOP?DIQUE QUILLET 1965, DICTIONNAIRE DU FRAN?AIS CONTEMPORAIN (JEAN DUBOIS) et DICTIONNAIRE ALPHAB?TIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRAN?AISE (PAUL ROBERT ) Suppl?ment 1970.

2.

1re.

attestation 1907 (confer supra exemple 1); compos? de l'?l?ment pr?fixal auto-2 * et de -bus*, terminaison (devenue ?l?ment suffixal) de omnibus*.

STATISTIQUES?: Fr?quence absolue litt?raire?: 337.

Fr?quence relative litt?raire?: XIXe.

si?cle?: a) n?ant, b) n?ant; XXe.

si?cle?: a) 70, b) 1 391.

Forme d?riv?e du verbe "boire" boire BOIRE1, verbe transitif et substantif masculin.

I.? Verbe transitif.

A.? [Le sujet d?signe une personne ou, pour certains emplois, un animal] Avaler un liquide.

1.

[Le compl?ment direct est exprim?] Boire de l'eau, un verre; le matin, il prend de la viande et boit du vin (JULES RENARD, Journal, 1900, page 594) : ? 1.

Donc, nous allons boire le coup du d?part.

C'est ?mouvant, le coup du d?part.

On quitte sa famille, ses amis, ses clients.

On part pour les mers inconnues d'o? l'on est presque s?r de ne pas revenir.

Alors on prend son verre d'une main qui ne tremble pas.

On boit le dernier coup sur la terre ferme...

le coup du d?part...

C'est ?motionnant..

? votre sant?... MARCEL PAGNOL, Marius, 1931, IV, 3, page 214.

? Boire une somme d'argent.

La d?penser en boissons?: ? 2.

Un des traits dominants du caract?re de l'indig?ne est son absence de ? r?serve ?.

Le peu qu'il a, il le d?pense aussit?t, le boit, le mange ou le joue.. »

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