Devoir de Philosophie

Définition: BALLE1, substantif féminin.

Publié le 02/11/2015

Extrait du document

Définition: BALLE1, substantif féminin. I.— Objet de forme sphérique généralement élastique et de petite dimension, que l'on utilise dans de nombreux jeux : Ø 1. La pelote basque se joue en plein air, contre un mur de face, sur une piste cimentée. La pelote ou balle est faite de cordes très serrées, recouvertes de peau de mouton. Elle est élastique au point de rebondir à une hauteur et à une distance inouïes, et dense, au point de ne se déformer que rarement sous le choc. JOSEPH DE PESQUIDOUX, Chez nous, 1921, page 169. SYNTAXE : Balle (de, en) caoutchouc; balle oblique, longue; balle de set; balle de match; jouer à la balle; (re) lancer la balle (en l'air); (r)attraper la balle; prendre, saisir la balle (au bond); manquer ses balles; (r)envoyer la balle; arrêter, servir la balle; se jeter la balle; échanger quelques balles; réussir de belles balles (bien) placées; jeu de balle. — Locution. Avoir la balle. " Avoir le droit de la lancer le premier " (Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse), Grand Larousse encyclopédique en dix volumes). Avoir la balle belle. " L'avoir dans de bonnes conditions pour la relancer " (Larousse du XXe. siècle en six volumes, Nouveau Larousse illustré; attesté d'autre part dans le Dictionnaire de la langue française (Émile Littré) et Dictionnaire encyclopédique Quillet, 1965). À vous la balle. " C'est à vous à lancer la balle, à jouer le premier " (Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse), Grand Larousse encyclopédique en dix volumes; également dans le Dictionnaire universel de la langue française (Louis-Nicolas Bescherelle) 1845). Couper la balle. " La frapper avec la raquette inclinée " (Dictionnaire de l'Académie Française). A.— Proverbes et locutions, au figuré ou métaphoriques. 1. Locution. Avoir la balle belle. " Avoir une belle occasion " (Larousse du XXe. siècle en six volumes). À vous la balle. " Ceci s'adresse à vous, ou bien, C'est à vous d'agir ou de parler " (Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse)). Juger la balle. " Prévoir quel tour une affaire prendra " (Dictionnaire de l'Académie Française 1835-1932; Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse), Nouveau Larousse illustré). · Placer la balle. Développer des arguments, exposer des idées, oralement ou par écrit : Ø 2. Son humeur a déjà fait son choix dans le fond commun des idées, mais son génie n'a pas mis sa marque à ce qu'il a choisi. Dix ans plus tard, il placera la balle autrement, la même balle, mais les mots auront changé de couleur. JEAN GUÉHENNO, Jean-Jacques, En marge des "Confessions", 1948, page 126. · Prendre, saisir la balle au bond. Profiter avec à-propos d'une occasion favorable, fortuite mais opportune pour dire ou faire quelque chose. Synonyme : saisir l'occasion; sauter sur l'occasion : Ø 3. Henri m'a prise tout de suite au sérieux... Didier et Marion Delorme, quoi! Tu comprends : j'ai pris la balle au bond... et... je l'ai épousé... GUILLAUME-VICTOR-ÉMILE, DIT ÉMILE AUGIER, Le Mariage d'Olympe, 1877, page 172. · Ramasser la balle. Relever le défi; saisir le prétexte : Ø 4. On passe à Port-Royal. Saint-Victor s'emporte contre ces crétins qu'il hait : « Fribourg, dépose tes haines », lui dit Sainte-Beuve, faisant allusion à son éducation chez les Jésuites. Renan ramasse la balle et le voilà à défendre les saints de Port-Royal;... EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, 1864, page 43. · Rattraper la balle. Dans une conversation, une discussion, réagir à ce qui se dit, y répondre : Ø 5. Nous ne nous dénouons et n'allons aux extrémités de nous-mêmes qu'en face des personnes qui rattrapent la balle. J'aime parler. J'aime écouter... J'aime le rire qui étincelle au choc. JEAN COCTEAU, La Difficulté d'être, 1947, page 166. · Relever la balle. Dans une dispute, une discussion, riposter à une parole désobligeante, à une remarque perfide, etc. : Ø 6. M. Patissot, (...) déclara : « vous n'êtes pas français, monsieur. La galanterie française est une des formes du patriotisme. » M. Rade releva la balle. « J'ai fort peu de patriotisme, monsieur, le moins possible. » Un froid se répandit,... GUY DE MAUPASSANT, Contes et nouvelles, tome 1, Les Dimanches d'un Bourgeois de Paris, 1880, page 328. · Reprendre la balle. Reprendre l'idée, la plaisanterie de quelqu'un, renchérir : Ø 7. Le pape est parfaitement drôle, et les évêques qui reprennent la balle ne le sont pas moins. PROSPER MÉRIMÉE, Lettres à Monsieur Panizzi, 1870, page 73. · Renvoyer, rejeter la balle (à quelqu'un), se renvoyer, se rejeter la balle. a) (Se) donner la réplique avec vivacité, avec esprit, dans une conversation, une discussion : Ø 8. Il a l'esprit libre, frais et dispos, toujours présent et prêt à la riposte. Dépourvu d'émotions réelles, il renvoie promptement la balle élastique des bons mots. ALFRED DE VIGNY, Chatterton, 1835, page 233. b) Rejeter (sur quelqu'un), renvoyer (sur quelqu'un) la responsabilité de quelque chose d'embarrassant et le charger d'y répondre ou d'en répondre : Ø 9.... c'est un complot formé par une société de ci-devant qui se rejettent la balle les uns aux autres, comme des lâches qu'ils sont. ALEXANDRE DUMAS PÈRE, Le Chevalier de Maison-Rouge, 1847, II, 5. 2. Proverbes. La balle cherche le bon joueur. " L'occasion ne manque jamais à qui sait la saisir " (Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse)). Au bon joueur la balle, la balle va au joueur. " Se dit Quand l'occasion de faire quelque chose se présente à celui qui est le plus capable de s'en bien acquitter " (Dictionnaire de l'Académie Française 1835-1932; ainsi que dans la plupart des dictionnaires généraux du XIXe. siècle et Dictionnaire alphabétique et analogique de la langue française (Paul Robert)). B.— Par métonymie. 1. [Jeu de paume] Enfant de la balle. a) Vieux. Fils d'un maître de jeu de paume. Remarque : Attesté dans la plupart des dictionnaires généraux. b) Par extension. [En parlant de gens du cirque et d'artistes obligés à de fréquents déplacements (acteurs, chanteurs, etc.)] Personne élevée dès son plus jeune âge dans un milieu d'artistes surtout itinérants et dont la formation, de ce fait, a été plus directe qu'en milieu scolaire traditionnel : Ø 10. Je suis un « enfant de la balle », les planches m'excitent à la manière dont les tables de Monte-Carlo excitent le joueur. JEAN COCTEAU, Le Foyer des artistes, 1947, page 3. — Au figuré, familier, usuellement. Personne dont l'enfance s'est déroulée dans l'atmosphère d'une profession exigeante ou bien typée : Ø 11. En plus j'avais des espoirs... un sérieux boni, si je remontais par mes efforts l'artisanat de la ciselure. Il me trouvait bien un peu jeune... mais ça n'avait pas d'importance, puisque j'avais le feu sacré... que j'étais un enfant de la balle... Que j'étais né dans une boutique!... LOUIS-FERDINAND DESTOUCHES, DIT CÉLINE, Mort à crédit, 1936, page 189. · Être de la balle. Être de la partie, être du métier : Ø 12. De loin je surveille mal mon équipage. Les impondérables m'échappent. Qu'y changerai-je? Voici les interprètes qui se contrôlent et perfectionnent la machine. Voici ceux qui vivent en scène et tâchent de vaincre la machine. Diderot parle à la légère. Il n'est pas de la balle. JEAN COCTEAU, La difficulté d'être, 1947, page 51. 2. Par analogie. Métiers de la balle. Métiers du cirque : Ø 13.... elle [Mme. Paris] était écuyère, mais elle avait fait tous les métiers de la balle... PAUL VIALAR, La Chasse aux hommes, Le Rendez-vous, 1952, page 68. C.— Argot. 1. Par analogie de forme. Tête, visage, physionomie. On ne voit que (...) de franches balles sympathiques (MAURICE GENEVOIX, La Boîte à pêche, 1926, page 217 ). · Bonne balle. Tête bien ronde, respirant la santé : Ø 14. Il avait, comme on dit, « une bonne balle ». Il semblait avoir pris sa tête, ronde comme un boulet, dans une boîte à billes, et c'est de là, pensai-je, que ses camarades (...) lui avaient donné ce surnom (...) « Boitabille!... » GASTON LEROUX, Le Mystère de la chambre jaune, 1907, page 9. · Balle d'amour. " Physionomie agréable " (Études de philosophie comparée sur l'argot et sur les idiomes analogues parlés en Europe et en Asie (FRANCISQUE MICHEL) 1856). · Rude balle, forte balle. Tête, visage fortement typés : Ø 15. À ces mots, la figure du soldat rougit. C'était une forte balle de sabreur, aux longues moustaches, équarrie à coups de latte. GEORGES D'ESPARBÈS, La Légende de l'aigle, 1893, page 14. — Péjoratif. Figure grotesque : Ø 16. — C'te balle! oh! c'te taule! — J'espère bien qu'on lui coupera la tronche, à celui-là. THÉOPHILE GAUTIER, Les Jeunes-France, 1872, page 321. 2. Franc : Ø 17. — Tu ne pourrais pas m'avoir des bêtises rouges comme ça?... Est-ce cher? — Ces sanguines-là?... Je les ai payées deux cents francs à Mayor, le marchand de dessins anglais. — Deux cents balles! Fichtre. EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Charles Demailly, 1860, page 107. 3. Par métaphore ou au figuré. · Être rond comme une balle. Être complètement ivre; avoir bu et mangé avec excès. · Faire balle, faire la balle élastique. Être à jeun, avoir le ventre creux : Ø 18. Quelques taches [d'excréments] dans un quart de pain ne sont pas pour faire reculer un fagot de bon appétit et qui fait balle (a le ventre creux) depuis quarante-huit heures. ALPHONSE HUMBERT, Mon bagne, 1880, page 44. · Faire la balle de quelqu'un. Convenir à quelqu'un, faire l'affaire de quelqu'un. Ça fait ma balle : Ø 19. Le beurre [la gratification] ne peut m'échapper... j'ai sous la main un couillé qui fait ma balle;... les spectateurs le jugeront sur la mine; et le tribunal, prévenu par ses antécédens, sévira contre lui sans difficulté. LOUIS-FRANÇOIS L'HÉRITIER, Supplément aux Mémoires de Vidocq, tome 2, 1830, page 58. · Peau de balle. Absolument rien : Ø 20. Ca n'sert à rien d'être aux as, ta blanche, c'est comme si t'avais peau d'balle dans ton morlingue, pisqu'y a pas d'marchands. HENRI BARBUSSE, Le Feu, 1916, page 206. · Peau de balle et balai de crin : Ø 21. Aussi, pour nous aller pieuter à la caserne, c'est peau d'balle, balai d'crin et variétés diverses; tiens, v'là comme nous irons pieuter à la caserne! et ce disant, il eut cette mimique (...) qui consiste à se caresser la naissance de la gorge avec le revers de la main. GEORGES MOINAUX, DIT GEORGES COURTELINE, Le Train de 8 h 47, 1888, 1re. partie, 7, page 78. D.— Emplois techniques, par analogie de forme. 1. CÉRAMIQUE. Masse de pâte homogène, en forme de boule, avec laquelle on façonne une pièce en la coulant dans un moule dont elle épouse la forme. · Moulage à la balle (Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse), Dictionnaire de la langue française (Émile Littré), Dictionnaire des dictionnaires (sous la direction de Paul Guérin) 1892, Dictionnaire général de la langue française (Adolphe Hatzfeld, Arsène Darmesteter)). 2. MÉTALLURGIE. Synonyme : loupe (de fonte) (Confer loupe ainsi que baller2). 3. OPTIQUE. Instrument convexe, en cuivre, utilisé pour tailler les surfaces concaves (confer bassin). II.— Synonyme : boule* : Ø 22. Par degrés il se fit contre eux une masse collective de haine, comme ces balles de neige, qui, d'abord échappées à la main d'un enfant, parviennent, en se roulant sur elles-mêmes, à une grosseur monstrueuse. FRANÇOIS-RENÉ DE CHATEAUBRIAND, Essai historique, politique et moral sur les révolutions, tome 1, 1797, page 179. Ø 23. Chaque enfant reçoit un morceau de papier, à charge de le rouler en balle (...). Pourquoi le papier se met-il en boule? Parce que le creux de la main est rond. — Pourquoi les balles de plusieurs grosseurs? Parce que les morceaux de papier n'étaient pas tous pareils... LÉON FRAPIÉ, La Maternelle, 1904, page 58. Ø 24. Tout de suite après, commençaient les vergers, des abricotiers et des pêchers déjà couverts de ravissantes petites balles laineuses, hautes en couleurs, gaies comme des confetti. ELSA TRIOLET, Le Premier accroc coûte deux cents francs, 1945, page 225. Forme dérivée du verbe "baller" baller BALLER1, verbe intransitif. A.— Archaïsme. Danser, sauter : Ø 1. La Richesse, qui décrit à un héros de roman les délices du paradis dont elle a les clefs, lui dit : « c'est là que mes amis viennent caroler, danser et baler;... ». EDMOND FARAL, La Vie quotidienne au temps de Saint Louis, 1942, page 193. — Rare, emploi transitif. [Avec un objet interne] : Ø 2. — C'est bien, dit-il [le muletier] ; mais quand elle aura ballé cette bourrée avec vous, ce sera mon tour. AURORE DUPIN, BARONNE DUDEVANT, DITE GEORGE SAND, Les Maîtres sonneurs, 1853, page 175. — RELIGION. [Ancienne liturgie] " Exécuter dans le choeur une sorte de danse grave, qui était, pour le chantre, une manière de saluer, dans certaines cathédrales. (Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse)) Le grand chantre ballera au premier psaume » (Larousse du 19e. siècle. ). B.— Par extension. 1. [Le sujet désigne une personne] Être animé d'un mouvement de balancement qui semble généralement être soumis à l'action de la pesanteur. Synonymes : tituber, osciller, ballotter : Ø 3.... après avoir ballé de droite à gauche et de gauche à droite, il [l'ermite] prit le parti de s'adosser à la muraille... FERDINAND FABRE, Mon oncle Célestin, 1881, page 218. Ø 4. Ce corps de gymnaste blonde noblement pourvu d'une chair qui ne balle ni ne cède, risquerait (...) de faire oublier que Christiane Delyne joue fort bien la comédie. GABRIELLE COLLETTE, DITE COLETTE, La Jumelle noire, 1938, page 121. · Baller de (une partie du corps, un membre). Synonyme : (quand il s'agit de la tête) dodeliner de : Ø 5. Le vieux monsieur la déshabilla [une cholérique] avec beaucoup d'habileté (...) ce qui était difficile car elle ballait de la tête et des bras... JEAN GIONO, Le Hussard sur le toit, 1951, page 78. 2. [Le sujet désigne une chose] Baller à (quelqu'un) au bout du bras, entre les jambes, etc. Se balancer au bout du bras, entre les jambes de quelqu'un : Ø 6. Il courut, se jeta sur le voyageur, l'embrassa, lui prit de force la petite valise de fibre, assez chétive, assez légère, qui lui ballait au bout du bras. GEORGES DUHAMEL, Chronique des Pasquier, Le Combat contre les ombres, 1939, page 214. — Emploi factitif, rare. Balancer : Ø 7. Les chevaux las ballent au pas Le vieux lattis de leur carcasse; ... ÉMILE VERHAEREN, Les Campagnes hallucinées, 1893, page 92. — Régionalisme " Aller de-ci de-là. (...) " (Jacques-Marie Rougé, Le Folklore de la Touraine, 1943) « Mes habits « ballent », c'est-à-dire sont trop grands » (JACQUES-MARIE ROUGÉ, Le Folklore de la Touraine, 1943). Synonyme : flotter : Ø 8. Ses pieds [de Xavière] sans bas, ballaient librement en des sabots immenses... FERDINAND FABRE, Xavière, 1890, page 124. 3. Argot, néologisme. Envoyer baller quelqu'un. L'éconduire brutalement, s'en débarrasser sans ménagement. Synonymes argotiques : balancer quelqu'un; l'envoyer balader, promener, paître, valser, dinguer, valdinguer : Ø 9. — C'est kif-kif la gosse qui, quand elle se trouve à côté d'un bonhomme qui ne parle pas de l'envoyer baller, finit par chercher à lui monter sur les genoux. HENRI BARBUSSE, Le Feu, 1916, page 176. · Se baller de quelqu'un, de quelque chose Ne faire absolument aucun cas, ne pas se soucier du tout de quelqu'un ou de quelque chose, s'en moquer. Synonyme argotique : s'en balancer : Ø 10.... il se ballait de tout, comme aux soirs où vraiment on n'en peut plus, assis près d'un feu de bois vert, après les journées en selle de marches et de contremarches. HENRI POURRAT, Gaspard des Montagnes, La Tour du Levant, 1931, page 53. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 29.

« la balle.

" Ceci s'adresse ? vous, ou bien, C'est ? vous d'agir ou de parler " (Grand dictionnaire universel du XIXe.

si?cle (Pierre Larousse)).

Juger la balle.

" Pr?voir quel tour une affaire prendra " (Dictionnaire de l'Acad?mie Fran?aise 1835-1932; Grand dictionnaire universel du XIXe.

si?cle (Pierre Larousse), Nouveau Larousse illustr?).

? Placer la balle.

D?velopper des arguments, exposer des id?es, oralement ou par ?crit?: ? 2.

Son humeur a d?j? fait son choix dans le fond commun des id?es, mais son g?nie n'a pas mis sa marque ? ce qu'il a choisi.

Dix ans plus tard, il placera la balle autrement, la m?me balle, mais les mots auront chang? de couleur. JEAN GU?HENNO, Jean-Jacques, En marge des "Confessions", 1948, page 126.

? Prendre, saisir la balle au bond.

Profiter avec ?-propos d'une occasion favorable, fortuite mais opportune pour dire ou faire quelque chose.

Synonyme?: saisir l'occasion; sauter sur l'occasion?: ? 3.

Henri m'a prise tout de suite au s?rieux...

Didier et Marion Delorme, quoi! Tu comprends?: j'ai pris la balle au bond...

et...

je l'ai ?pous?... GUILLAUME-VICTOR-?MILE, DIT ?MILE AUGIER, Le Mariage d'Olympe, 1877, page 172.

? Ramasser la balle.

Relever le d?fi; saisir le pr?texte?: ? 4.

On passe ? Port-Royal.

Saint-Victor s'emporte contre ces cr?tins qu'il hait?: ? Fribourg, d?pose tes haines ?, lui dit Sainte-Beuve, faisant allusion ? son ?ducation chez les J?suites.

Renan ramasse la balle et le voil? ? d?fendre les saints de Port-Royal;... EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, 1864, page 43.

? Rattraper la balle.

Dans une conversation, une discussion, r?agir ? ce qui se dit, y r?pondre?: ? 5.

Nous ne nous d?nouons et n'allons aux extr?mit?s de nous-m?mes qu'en face des personnes qui rattrapent la balle.

J'aime parler.

J'aime ?couter...

J'aime le rire qui ?tincelle au choc. JEAN COCTEAU, La Difficult? d'?tre, 1947, page 166.

? Relever la balle.

Dans une dispute, une discussion, riposter ? une parole d?sobligeante, ? une remarque perfide, etc.?: ? 6.

M.

Patissot, (...) d?clara?: ? vous n'?tes pas fran?ais, monsieur.

La galanterie fran?aise est une des formes. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles