Définition: BOY, substantif masculin.

Définition: BOY, substantif masculin. A.— Jeune garçon anglais : Ø 1.... en 1809, le roi George III d'Angleterre mit à la tête de l'aristocratique collège d'Eton le docteur Keate, petit homme terrible, qui considérait la bastonnade comme une station nécessaire sur le chemin de toute perfection morale, et qui terminait ses sermons en disant : « Soyez charitables, boys, ou je vous battrai jusqu'à ce que vous le deveniez ». ÉMILE HERZOG, DIT ANDRÉ MAUROIS, Ariel ou la Vie de Shelley, 1923, page 3. B.— (Jeune) domestique indigène au service d'un Européen dans les pays coloniaux ou ex-coloniaux d'Afrique noire ou d'Asie : Ø 2. Sa négresse, accroupie près de sa table, se tripotait les pieds et se les récurait avec un petit bout de bois. — Va-t'en boudin! lui lança son maître. Va me chercher le boy! Et puis de la glace en même temps! LOUIS-FERDINAND DESTOUCHES, DIT CÉLINE, Voyage au bout de la nuit, 1932, page 161. Remarque : On trouve en ce sens le féminin boyesse. — Par extension. Domestique de couleur, serviteur : Ø 3.... des messieurs, le chapeau vissé sur la tête, y [dans les hôtels] fument, dès le matin, de gros cigares, répartissent leur salive dans tous les crachoirs des environs et s'expriment en sonnant du nez; il y a des téléphones sur toutes les tables et les boys circulent en criant à tue-tête des numéros de chambre. PAUL MORAND, New-York, 1930, page 140. — En particulier. Palefrenier des chevaux de course. C'est un beau et bon cheval. Il tourne (...) au bout de la longe que tient le boy (PAUL VIALAR, Clara et les méchants, 1958, page 250 ). C.— Soldat américain. Vos braves boys américains et nos bons soldats français (CHARLES DE GAULLE, Mémoires de guerre, 1956, page 656 ). · Danseur faisant partie d'une troupe, d'un ensemble, dans les spectacles de music-hallemand Ce n'étaient plus ici les rudes « poilus » (...) mais des « boys » comme dans une revue de music-hall (PAUL VIALAR, Le Petit jour, 1947, page 342 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 165.