Définition: CAMBRURE, substantif féminin.

Définition: CAMBRURE, substantif féminin. A.— Forme de ce qui est cambré, courbé. La cambrure des reins, du pied; la cambrure lombaire. Un brodequin de coutil vert faisait ressortir la cambrure aristocratique de son pied (SANDEAU, Mlle de La Seiglière, 1848, page 135); son domino, se tendant par-derrière, dessinait la cambrure de sa taille (ÉMILE ZOLA, La Curée, 1872, page 456 ). — En particulier. CORDONNERIE. Support incorporé à la semelle pour soutenir la voûte plantaire. On l'a mis à la « cave » où il [un vieux chaussonnier] trie les cambrures et les talons (JEAN GUÉHENNO, Journal d'une révolution, 1938, page 137 ). ÉBÉNISTERIE. Profil chantourné d'un meuble. Les formes de meubles de jadis dessinent les élégances de leur cambrure (PAUL BOURGET, Monique, 1902, page 16 ). — Par métonymie. OPTIQUE. Paramètre utilisé pour déterminer la courbure de la première face d'une lentille (d'après Dictionnaire de l'astronomie (PAUL MULLER) 1966; attesté dans Grand Larousse encyclopédique en dix volumes et Dictionnaire alphabétique et analogique de la langue française (Paul Robert) Supplément 1970). B.— Rare. Mouvement d'une personne qui se cambre, qui cambre son corps. Puis elles [les Andalouses] ont ces fameuses cambrures / Que l'éventail scande avec ses murmures (CHARLES MONSELET, Poésies complètes, 1880, page 97 ). — En particulier. CHORÉGRAPHIE. Projection verticale du corps avec (...) cambrure du torse (MARCELLE BOURGAT. Technique de la danse, 1959, page 66 ). — Par extension. Maintien recherché ou affecté. Dans les figures des Moissonneurs, il y a de la cambrure, de la pose (...), quelque chose de théâtral (CHARLES-AUGUSTIN SAINTE-BEUVE, Causeries du lundi, tome 10, 1851-62, page 436 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 3