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Définition: CARACTÈRE2, substantif masculin.

Publié le 08/11/2015

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Définition: CARACTÈRE2, substantif masculin. I.— Trait(s) distinctif(s) d'une chose. Le caractère spécifique, dominant d'une chose; dégager, souligner le caractère particulier d'une chose. Le bien et le mal sont des caractères réels des actions humaines (COUSIN, Du Vrai, du beau et du bien, 1836, page 347); j'entends par là [les choses générales] des choses communes à plusieurs cas ou individus; ce sont des caractères ou groupes de caractères (TAINE, De l'Intelligence, tome 2, 1870, page 252); [les préoccupations habituelles des paysagistes sont l'étude] du caractère propre des sites, du style des arbres ou des maisons, accentuation du côté décoratif (CAMILLE MAUCLAIR, Les Maîtres de l'impressionnisme, 1904, page 29 ). A.— [Caractère sert de base à un syntagme dont le 2e. élément est un adjectif déterminatif ou un complément déterminatif introduit par la préposition de; ces syntagmes équivalent ou suppléent à des termes abstraits correspondant aux adjectifs (confer généralité/le caractère général; universalité/le caractère universel)] 1. [Le syntagme est suivi d'un complément introduit par la préposition de] a) [Le complément désigne une chose concrète] — [Dans un aspect particulier] Le caractère onéreux, administratif, bénévole, d'une entreprise, d'une démarche. Le caractère conventionnel de cette appellation (Les Gds courants de la pensée mathématique, 1948, page 149); la mise en place de deux organes de caractère consultatif (Haut Conseil, Assemblée de l'Union) (GEORGES VEDEL, Manuel élémentaire de droit constitutionnel, 1949, page 576) : Ø 1. Les documents politiques et autres de l'ambassade, présentant un caractère confidentiel, doivent être gardés avec le plus grand soin, non pas dans des armoires ordinaires, mais dans des armoires de fer pourvues de bonnes serrures de sûreté. L'Affaire Dreyfus d'après les archives diplomatiques. 1959, page 277. SYNTAXE : Une dépense, une série de mesures à (de) caractère social; un bâtiment, un organisme à (de) caractère public; à caractère commercial, financier, institutionnel, juridique, officiel, professionnel. — [Dans sa nature fondamentale] Caractère empirique, général, permanent, universel. Le caractère de plus en plus impersonnel des entreprises modernes (L'Univers économique et social. 1960, page 4015 ); les établissements à caractère scientifique et culturel relevant du Ministre de l'éducation nationale (Loi d'orientation de l'Enseignement supérieur (7 novembre 1968) 1968, page 7) : Ø 2. «... une profonde modification des structures de la pêche qui, peu à peu, abandonne son caractère artisanal pour devenir une véritable industrie soumise aux impératifs de la mécanisation et de la production de masse. » ALBERT BOYER, Les Pêches maritimes, 1967, page 15. SYNTAXE : Caractère absolu, actuel, aléatoire, arbitraire, artificiel, authentique, contingent, cyclique, exceptionnel, factice, facultatif, irréversible, nouveau, précaire, provisoire, traditionnel, urgent, vraisemblable. Syntagme formé avec un adjectif indiquant une qualité techniques Caractères chimiques, climatiques, démographiques, géographiques. Syntagme formé avec un adjectif indiquant une qualité intellectuelle. Une loi, un recueil, une revue, une tâche à caractère littéraire, scientifique; des distractions à caractère artistique; caractère encyclopédique, esthétique, logique, philosophique, sémantique. b) [Le complément désigne une chose abstraite] Caractère abstrait, concret; caractère de certitude, de simplicité, de vérité, de vraisemblance; caractère moral, religieux, sacré; caractère de sérieux, de sévérité, de violence. Le caractère hypothétique de cette explication (L. CAYEUX, Causes anciennes et causes actuelles en géologie, 1941, page 56); qu'entend-on en parlant du caractère définitif d'une théorie physique? (Les Gds courants de la pensée mathématique, 1948, page 429); le caractère fondamental du signe est, selon Ferdinand de Saussure d'être arbitraire (JEAN PERROT, La Linguistique, 1953, page 111 ). — Spécialement. Caractère national. Autorité de caractère national; conserver, perdre son caractère national; revêtir un caractère national. 2. Emplois spéciaux. domaine des sciences de la nature et des sciences humain. a) SCIENCES NATURELLES (BOTANIQUE, ZOOLOGIE). Trait ou ensemble de traits permettant de distinguer une espèce, une famille, une plante d'une autre. Caractères génériques; caractères constants, variables. Il y a donc lieu de distinguer des caractères qui sont fixes (...), des caractères spécifiques, et des caractères variables (LUCIEN PLANTEFOL, Cours de botanique et de biologie végétale, tome 1, 1931, page 481 ). b) ANTHROPOLOGIE. Trait distinctif de la structure biologique de l'homme. Hérédité, transmission des caractères acquis; caractères congénitaux, mendeliens; caractères héréditaires : Ø 3. Les caractères physiques des Tchécoslovaques actuels sont généralement la brachycéphalie, une pigmentation qui va du blond au brun, avec une prépondérance de ce dernier; taille 1 m 69. ALFRED-CORT HADDON, Les Races humaines et leur répartition géographique, traduit par Arnold Van Gennep. 1930, page 130. Ø 4. Le développement des seins chez la fillette se produit au moment de la puberté. Il coïncide avec l'apparition des règles et de la pilosité. C'est un caractère sexuel secondaire. ENCYCLOPÉDIE MÉDICALE DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE QUILLET. 1965. SYNTAXE : Caractères anatomiques, morphologiques; caractères ethniques, raciaux; caractères ataviques, innés, latents; caractères dominants, récessifs; caractères qualitatifs, quantitatifs; caractères féminins, masculins. c) MÉDECINE. [Le complément de nom désigne une maladie] Les caractères d'une maladie. Nous ne pouvons citer tous les travaux français ayant rapport à la tuberculose du nourrisson et de l'enfant qui s'attachent à mettre en relief les caractères de la primo-infection (Ce que la France a apporté à la médecine depuis le début du XXe. siècle. 1946, page 98 ). — [Caractère est accompagné d'un adjectif qui désigne le degré de la gravité ou le stade de la maladie] Une affection, une maladie à (de) caractère bénin, épisodique, évolutif, grave, infectieux. B.— Seulement au singulier. [Caractère est suivi d'un complément ou d'un adjectif déterminatif désignant un dignitaire revêtu d'une autorité officielle, ou la dignité correspondante] 1. THÉOLOGIE. Pouvoir et dignité ineffaçables conférés par un sacre, une ordination canonique. Le caractère d'Évêque, du Prêtre. Le baptême, la confirmation et l'ordre sont des sacrements qui impriment un caractère ineffaçable (Dictionnaire de l'Académie française. ); une sorte d'intimité s'était établie entre nous, sans que jamais, je me hâte de le dire, il ait rien dit ou fait qui ne convînt au caractère sacré dont il est revêtu (PROSPER MÉRIMÉE, L'Abbé Aubain, 1847, page 164 ); après la chute du druidisme, les bardes perdirent leur caractère sacré (LAURENT GRILLET, Les Ancêtres du violon, 1901, page 5 ). 2. Par analogie. Le caractère royal (conféré par le sacre). 3. Par extension. Autorité, mission conférée par une investiture officielle. Le caractère d'un magistrat, d'une magistrature. (Vieilli), n'avoir pas caractère pour agir. Être revêtu du caractère d'Ambassadeur. Un Ambassadeur qui soutient son caractère avec dignité. C'est un caractère qu'il faut respecter (Dictionnaire de l'Académie française. 1798-1932). Tant que M. de Villanueva ne sera pas admis à déployer son caractère il ne fera point partie du corps diplomatique de Rome (FRANÇOIS-RENÉ DE CHATEAUBRIAND, Correspondance gén, tome 4, 1789-1824, page 28 ); je proposai aux deux prisonniers d'écrire sur-le-champ à celui des magistrats qui avait caractère pour recevoir leurs aveux (FRANÇOIS VIDOCQ, Mémoires de Vidocq, chef de la police de sûreté, jusqu'en 1827, tome 3, 1828-29, page 392 ). C.— Emplois absolus. 1. Domaine de l'esthétique. Avoir du caractère. Une forte originalité, beaucoup d'expressivité. Être sans caractère. Synonyme : avoir du cachet; antonyme : être plat. a) [En parlant d'un objet d'art, d'un édifice, d'un paysage] Une église pleine de caractère, un studio de caractère. C'est l'Apennin, avec ses bandes de contreforts allongés dans une péninsule étroite qui donne à tout le paysage italien son caractère (TAINE, Voyage en Italie, tome 2, 1866, page 8); Hortense, regardant la façade : Nous sommes bien ici. — Très-joli, ce château! beaucoup de caractère (E. AUGIER, Jean de Thommeray, 1874, VI, page 315); la notion de caractère substituée sans mesure ni tact à la notion de beauté a accordé toute impunité à la laideur (CAMILLE MAUCLAIR, Les Maîtres de l'impressionnisme, 1904, page 231 ). b) [En parlant d'un visage humain] Le caractère d'une tête; un visage dénué de caractère : Ø 5. Moi, ces bonnes gens ont trouvé que ma tête avait du caractère mais que ma poésie n'en avait pas du tout. Ils m'ont joliment encouragé, va! ALPHONSE DAUDET, Le Petit Chose, 1868, page 273. 2. Folklore. Danse, air de caractère. Dont la forme, typique d'une région ou d'un pays, exprime symboliquement une action. Cette année (...) Antipas (...) se trouva à Machéro (...). Il y donna un grand festin, durant lequel Salomé exécuta une de ces danses de caractère qu'on ne considère pas en Syrie comme messéantes à une personne distinguée (ERNEST RENAN, Histoire des origines du Christianisme, Vie de Jésus, 1863, page 204 ). Remarque : Attesté dans les dictionnaires généraux depuis Dictionnaire de l'Académie Française 1835. II.— Ensemble des traits psychiques et moraux qui composent la personnalité d'un individu. A.— Langue courante. Ensemble des manières stables d'être, de sentir ou d'agir qui habituellement règlent le comportement d'une personne adulte dans ses relations avec d'autres personnes. Leurs caractères ne peuvent s'accorder (Dictionnaire de l'Académie Française); (par ellipse) quel caractère! 1. [L'accent est mis sur l'appréciation à la fois distinctive et valorisante de la personnalité] a) [L'appréciation s'exprime par un qualificatif] — [En parlant d'une personne, l'appréciation s'exprime par un adjectif qualificatif ou plus rarement par un complément introduit par la préposition de] Avoir (un) bon (mauvais) caractère, être d'un caractère aimable, un caractère (de) cochon, être jeune de caractère. Synonymes : nature, humeur. L'autre était une veuve, âgée, sourde, d'un caractère acariâtre et revêche, toujours mécontente et en colère (MONTALEMBERT, Histoire de ste Élisabeth de Hongrie, 1836, page 242); son naturel tortueux, son caractère sauvage et vindicatif reprirent insensiblement le dessus (PIERRE-ALEXIS, VICOMTE PONSON DU TERRAIL, Rocambole, les drames de Paris, tome 1, L'Héritage mystérieux, 1859, page 22 ). Malgré ton caractère de rabat-joie, de vieux garçon monomane et sans patience, tu es tout de même gentil (GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, Là-bas, tome 1, 1891, page 119) : Ø 6. Cette femme, naguère si bienveillante, d'un caractère si affable et si conciliant, qui acceptait le présent sans colère, qui regrettait le passé sans amertume, raillait maintenant sans pitié la cour et les institutions nouvelles. JULES SANDEAU, Sacs et parchemins, 1851, page 40. Ø 7. Depuis leur plus petite enfance (ils étaient camarades à Sainte-Barbe), il [Brassy] avait toujours exercé sur lui [Maurice] l'ascendant d'un caractère énergique et d'un cerveau habile aux complications sur une nature simple et une volonté molle. HENRI PETIOT, DIT DANIEL-ROPS, Mort, où est ta victoire? 1934, page 308. · En antéposition caractérisante, familier. C'est un bon caractère d'homme (Dictionnaire de l'Académie française. 1835-1932). SYNTAXE : 1. Avoir un, être d'un caractère bienveillant, complaisant, docile, doux, (toujours) égal, facile, flegmatique, gai, généreux, jovial, optimiste, placide, ouvert, serviable, sociable; caractère enthousiaste, expansif, taquin, être d'un heureux caractère. 2. Avoir, être d'un caractère absolu, autoritaire, despotique, entier, froid, passionné; un caractère atrabilaire, borné, bougon, chagrin, colérique, craintif, cruel, cupide, égoïste, émotif, exécrable, farouche, frondeur, fourbe, grognon, hargneux, intraitable, instable, irascible, irritable, mesquin, méticuleux, morose, odieux, ombrageux, passif, pénible, peureux, renfermé, sordide, soupçonneux, taciturne, têtu, timide, tracassier; (familier) avoir un sale caractère, un fichu, un foutu caractère. 3. Les aspérités, les brusqueries, les divergences, les sautes de (du) caractère(s). — Par analogie. [En parlant d'une collectivité; l'appréciation s'exprime par un adjectif déterminatif prenant valeur de qualificatif] L'ensemble des traits distinctifs d'un groupe de personnes, d'une classe sociale et, par extension d'une région, d'une nation. Le caractère aristocratique; le caractère breton, gascon, lorrain; le caractère d'une nation; le caractère germanique oriental. Synonyme littéraire : génie. Le trait le plus saillant du caractère des habitants du Midi, c'est la soif de la vengeance, remarquable surtout dans les classes inférieures (BONSTETTEN, L'Homme du Midi et l'homme du Nord, 1824, page 141); je disais hier à Redon, au bal des Tuileries, à propos du mariage d'un auguste personnage, que l'un des plus grands inconvénients du caractère français (...) c'est l'absence (...) du sentiment du devoir (E. DELACROIX, Journal, 1856, page 25); la tolérance fait partie du caractère anglais (PAUL MORAND, Londres, 1933, page 61 ). b) [L'appréciation s'exprime par un adjectif possessif] Locution. Soutenir, ne pas démentir son caractère, ne pas sortir de son caractère. Rester fidèle à son comportement habituel. · Sortir de son caractère. Sortir de son bon caractère habituel, devenir nerveux, se mettre en colère : Ø 8.... il [Pierre] aperçut M. Vigneron exaspéré, poussant furieusement devant lui sa femme et le petit Gustave. — Oh! monsieur l'abbé, je vous en prie, dites-moi où est notre wagon, aidez-moi à y fourrer mes bagages et cet enfant (...). Je perds la tête, ils m'ont jeté hors de mon caractère... ÉMILE ZOLA, Lourdes, 1894, page 221. · Avoir, montrer son (petit) caractère. N'être pas d'un comportement facile, se montrer buté dans certaines circonstances. 2. Toujours au singulier. [L'accent est mis sur l'aspect moral et la qualité de la volonté manifestée par le comportement d'une personne] Façonner le caractère. a) [Avec un mot précisant la qualité] — [La qualité est exprimée par un adjectif souvent antéposé] Un beau, un noble caractère; montrer un grand caractère; un caractère bas, abject. Un grand caractère de chef courageux et prudent (SAINTE-BEUVE, Port-Royal, tome 5, 1859, page 297); pour détester ce qui vous flatte, quelle force de caractère ne faut-il pas? (GIDE, Les Faux-monnayeurs, 1925, page 1022); je compte sur Georges pour faire preuve de caractère une fois au moins, et pour trancher dans le vif (JEAN COCTEAU, Les Parents terribles, 1938, page 221) : Ø 9. Le prince est un homme spirituel, intelligent, fin, mais faible de caractère et dominé par ses passions, quand sa paresse n'est pas la plus forte. ÉTIENNE-JEAN DELÉCLUZE, Journal, 1826, page 303. Ø 10. Madame Roland avait eu du caractère plutôt que du génie : le premier peut donner le second, le second ne peut donner le premier. FRANÇOIS-RENÉ DE CHATEAUBRIAND, Mémoires d'Outre-Tombe, tome 1, 1848, page 386. — [La qualité est exprimée par un substantif qualificatif suivi de de + caractère] Force, fermeté, vigueur de caractère; faiblesse, mollesse, veulerie de caractère. b) Emploi absolu (partitif). Continuité et résolution dans les idées et dans le comportement. Avoir, montrer (beaucoup de) du caractère, n'avoir pas de caractère, manquer de caractère; un homme de (à) caractère, un homme sans caractère. c) Par métonymie. Personne ayant un tel caractère. — [Avec un mot qualificatif (confer supra A 2 a)] C'est un beau, un grand caractère. [Le consul :] Vous êtes, dis-je en continuant, la femme du plus noble et du plus considéré des hommes (...) Vous et lui, vous êtes deux grands caractères (HONORÉ DE BALZAC, Honorine, 1843, page 373 ). — [Sans mot qualificatif (confer supra A 2 b)] Personne de caractère résolu. C'est un caractère! Le Président [au substitut] . — (...) je vous donne mon opinion, — qui est aussi, par parenthèse, celle du procureur général. Il le disait hier encore : Il ira loin, ce garçon-là. C'est plus qu'une conscience, c'est un caractère! (GEORGES MOINAUX, DIT GEORGES COURTELINE, Un Client sérieux, 1897, I, page 118 ). Deuxième patricien. — S'il [Caligula] ne revient pas, il faudra le remplacer. Entre nous, les empereurs ne manquent pas. Troisième patricien. — Non, nous manquons seulement de caractères (ALBERT CAMUS, Caligula, 1944, I, 3, page 112 ). B.— [L'accent est mis sur la structure et l'étude des composantes de la personnalité] 1. [Son étude relève de la littérature] a) Traits composant le portrait d'une personnalité type. Composer, étudier, analyser un caractère; caractère(s) (des pièces) de Molière, de Racine; diversifier les caractères. — Par métonymie, au pluriel Œuvre relevant du genre littéraire, ayant pour objet de tels portraits. Les caractères de Théophraste, de La Bruyère. b) Comédie de caractère. Comédie ayant pour objet principal l'analyse d'un caractère type. Antonymes : comédie de moeurs, d'intrigues. 2. [Son étude relève de la caractérologie] Ensemble des dispositions psychiques congénitales et acquises, normales ou pathologiques, qui composent une personnalité. Traits de caractère; analyse, étude du caractère; test de caractère, formation du caractère, le déterminisme des caractères. Ce n'est donc pas assez dire que le caractère est une résultante du donné et du voulu (EMMANUEL MOUNIER, Traité du caractère, 1946, page 61) : Ø 11. Si la notion biologique du tempérament doit être distinguée de la notion psychologique de caractère, il y a néanmoins entre tempéraments et caractères certaines corrélations. JEAN DELAY. Études de psychologie médicale, 1953, page 152. — Spécialement. PSYCHOPATHOLOGIE. · Les troubles du caractère (Confer caractériel B 1). · Caractère paranoïaque, obsessionnel. Les traits du caractère anal défini par la propreté extrême, le souci d'ordre et d'exactitude, la conscience poussée jusqu'au scrupule, l'obstination (JEAN DELAY. Études de psychologie médicale, 1953, page 157 ). SYNTAXE : Caractère génital, phallique; caractère hystérique, phobique, schizoïde. STATISTIQUES : Caractère1 et 2. Fréquence absolue littéraire : 15 460. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 32 207, b) 17 544; XXe. siècle : a) 14 602, b) 20 084. DÉRIVÉS : Caractérisme, substantif masculin. vieux. Analogie de forme, de couleur entre certaines plantes et certaines parties du corps donnant lieu à l'exercice d'une thérapeutique originale en vertu des propriétés que l'on reconnaissait à ces plantes pour guérir les parties du corps correspondantes. Attesté dans le Dictionnaire de l'Académie Française 1835 avec la mention " très-peu usité "; même mention dans les autres dictionnaires généraux du XIXe. siècle

« formé avec un adjectif indiquant une qualité techniques Caractères chimiques, climatiques, démographiques, géographiques.

Syntagme formé avec un adjectif indiquant une qualité intellectuelle.

Une loi, un recueil, une revue, une tâche à caractère littéraire, scientifique; des distractions à caractère artistique; caractère encyclopédique, esthétique, logique, philosophique, sémantique. b) [Le complément désigne une chose abstraite] Caractère abstrait, concret; caractère de certitude, de simplicité, de vérité, de vraisemblance; caractère moral, religieux, sacré; caractère de sérieux, de sévérité, de violence.

Le caractère hypothétique de cette explication (L.

CAYEUX, Causes anciennes et causes actuelles en géologie, 1941, page 56); qu'entend-on en parlant du caractère définitif d'une théorie physique? (Les Gds courants de la pensée mathématique, 1948, page 429); le caractère fondamental du signe est, selon Ferdinand de Saussure d'être arbitraire (JEAN PERROT, La Linguistique, 1953, page 111 ). — Spécialement.

Caractère national.

Autorité de caractère national; conserver, perdre son caractère national; revêtir un caractère national. 2.

Emplois spéciaux.

domaine des sciences de la nature et des sciences humain. a) SCIENCES NATURELLES (BOTANIQUE, ZOOLOGIE).

Trait ou ensemble de traits permettant de distinguer une espèce, une famille, une plante d'une autre.

Caractères génériques; caractères constants, variables.

Il y a donc lieu de distinguer des caractères qui sont fixes (...), des caractères spécifiques, et des caractères variables (LUCIEN PLANTEFOL, Cours de botanique et de biologie végétale, tome 1, 1931, page 481 ). b) ANTHROPOLOGIE.

Trait distinctif de la structure biologique de l'homme.

Hérédité, transmission des caractères acquis; caractères congénitaux, mendeliens; caractères héréditaires : Ø 3.

Les caractères physiques des Tchécoslovaques actuels sont généralement la brachycéphalie, une pigmentation qui va du blond au brun, avec une prépondérance de ce dernier; taille 1 m 69. ALFRED-CORT HADDON, Les Races humaines et leur répartition géographique, traduit par Arnold Van Gennep. 1930, page 130. Ø 4.

Le développement des seins chez la fillette se produit au moment de la puberté.

Il coïncide avec l'apparition des règles et de la pilosité.

C'est un caractère sexuel secondaire. ENCYCLOPÉDIE MÉDICALE DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE QUILLET.

1965. SYNTAXE : Caractères anatomiques, morphologiques; caractères ethniques, raciaux; caractères ataviques, innés, latents; caractères dominants, récessifs; caractères qualitatifs, quantitatifs; caractères féminins, masculins. c) MÉDECINE.

[Le complément de nom désigne une maladie] Les caractères d'une maladie.

Nous ne pouvons citer tous les travaux français ayant rapport à la tuberculose du nourrisson et de l'enfant qui s'attachent à mettre en relief les caractères de la primo-infection (Ce que la France a apporté à la médecine depuis le début du XXe.

siècle.

1946, page 98 ). 2. »

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