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Définition: CAROTTE, substantif féminin.

Publié le 09/11/2015

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Définition: CAROTTE, substantif féminin. A.— Plante potagère de la famille des Ombellifères, dont la racine le plus souvent rouge, pivotante, au goût légèrement sucré est comestible, et dont certaines espèces sont cultivées comme plantes fourragères. Semence, champ de carottes; carotte jaune, rouge. — Par brachylogie. Semer des carottes. Semer des semences de carottes. — En particulier. Racine comestible de cette plante. Plat de carottes; carottes rapées; éplucher des carottes. SYNTAXE : Botte, fanes, épluchures, zeste, jus de carottes; gratter, couper des carottes; carottes vichy, carottes à la crème. B.— Par métonymie. Couleur de la carotte. 1. [En emploi apposé] Familier. Qui est d'un roux plus ou moins ardent. a) [Le plus souvent en parlant des cheveux] Cheveux, accroche-coeur, tignasse carotte. — Poil carotte. (Avoir le poil carotte, être de poil carotte) (Avoir) les cheveux roux, (être) rouquin. Un lycéen (...) de poil carotte (FRANCIS JAMMES, Mémoires, 1921, page 149 ). — [En particulier, par référence au personnage de Jules Renard, dénommé Poil de carotte dans le roman de ce nom, 1894, repris en 1900 au théâtre] Être poil de carotte. Même sens : Avoir les cheveux roux. — Par métonymie. [Pour désigner une personne] Modigliani (...) a fait mon portrait en Poil de Carotte (BLAISE CENDRARS, Bourlinguer, 1948, pages 186-187 ). b) [En parlant de la couleur] Couleur carotte. J'étais déjà chez moi (...) dans cette véritable cellule, carrelée de rouge carotte, chaulée de blanc pur (HERVÉ BAZIN, Lève-toi et marche, 1952, page 29 ). 2. emploi absolu. Personne rousse : Ø 1.... un buisson de cheveux crépelés, d'un rose de cuivre, éclairèrent le haut de la rue. — Hou! la rousse! souffla le cadet. Hou! la carotte! GABRIELLE COLLETTE, DITE COLETTE, Sido, 1929, page 158. C.— [Par analogie de forme] 1. Carotte de tabac. Rouleau serré de feuilles de tabac à mâcher. (Morceau de) tabac en carotte; carottes à chique. — Locution familière. [Par référence aux carottes de tabac aux feuilles très étroitement serrées (confer Lorédan Larchey, Les Excentricités de la langue française en 1860, 1859, page 515); en parlant d'une personne] Ficelé comme une carotte (de tabac). Un soldat russe, empaqueté de serviettes chaudes, ficelé comme une carotte de tabac (ALFRED DE MUSSET. dans "Le Temps" , 1831, page 47 ). · Particulièrement, par dérision. Habillé très serré : Ø 2.... les pas lourds de la coquette veuve qui descendait interrompirent les prophéties de Vautrin. — Voilà mamman Vauquerre belle comme un astrrre, ficelée comme une carotte. N'étouffons-nous pas un petit brin? (...); les avant-coeurs sont bien pressés, maman. HONORÉ DE BALZAC, Le Père Goriot, 1835, page 208. — Enseigne rouge, dont la forme symbolise une carotte et signalant les bureaux de tabac. 2. GÉOLOGIE, MINES, OCÉANOGRAPHIE. Échantillon de terrain (roche, argile, etc.), en forme de cylindre allongé, prélevé dans un trou de sondage au moyen d'un carottier*. Synonyme : témoin. Carottes de sondage; carotte d'argile; prélever des carottes. Remarque : 1. Les carottes, naguère mal protégées, s'érodaient à la remontée et prenaient une forme légèrement conique : d'où la similitude avec la racine et le nom (d'après Le langage pétrolier 1964). 2. Grand Larousse encyclopédique en dix volumes atteste l'emploi du verbe carotter pour signifier " exécuter un carottage ". D.— Emplois métaphoriques ou figurés. 1. Expressions proverbiales, péjoratives. a) Les carottes sont cuites. Tout est décidé, il n'est plus possible d'y changer quelque chose. Synonyme : les jeux sont faits : Ø 3. — Je recevrai demain l'avis officiel du non-lieu. — Il ne peut plus y avoir de surprise? — Non : les carottes sont cuites, comme on dit. FRANÇOIS MAURIAC, Thérèse Desqueyroux, 1927, page 171. b) [Par référence au prix peu élevé des carottes] · Vieilli. Ne vivre que de carottes. Vivre chichement (confer aussi carotter I B). Remarque : Attesté dans les dictionnaires du XIXe. siècle, dans Larousse du xxe. siècle en six volumes et DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE QUILLET 1965. · JEUX. Jouer la carotte. Jouer d'une manière mesquine, en ne hasardant que très peu. Antonyme : jouer gros jeu. Remarque : Attesté dans la plupart des dictionnaires généraux du XIXe. siècle ainsi que dans Larousse du xxe. siècle en six volumes, DICTIONNAIRE ALPHABÉTIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE (PAUL ROBERT) et DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE QUILLET 1965. c) Néologisme. [Par référence au fait qu'un âne réticent se décide à avancer si on lui présente une carotte, et par opposition au bâton, moyen autoritaire d'obtenir le même résultat] — Avantage promis en échange d'un effort. Marcher à la carotte. " N'accepter d'agir que poussé par l'appât d'un gain, fût-il illusoire " (Vocabulaire technique de l'éditeur en sept langues 1967). — En particulier " Méthode de commandement, de gouvernement qui cherche à obtenir l'assentiment, la confiance d'une catégorie de subordonnés, d'administrés en leur accordant divers avantages. (...) Ces avantages eux-mêmes " (Dictionnaire des mots nouveaux (PIERRE GILBERT), 1971). Les partisans de la « carotte » (Dictionnaire des mots nouveaux (PIERRE GILBERT) 1971). 2. [Par référence à la prudente lenteur avec laquelle on tire les carottes très longues du sol] a) [Argot de la police; confer tirer les vers du nez] Tirer la carotte à quelqu'un. Sonder quelqu'un, le faire parler. Quelques voleurs, qui (...) se laisseraient tirer la carotte sur leurs affaires passées, présentes et futures (FRANÇOIS VIDOCQ, Mémoires de Vidocq, chef de la police de sûreté, jusqu'en 1827, tome 3, 1828-29, page 122 ). b) Populaire. Tirer une carotte à quelqu'un. Lui soutirer habilement quelque chose, en particulier une somme en apparence peu importante d'argent, en abusant de sa confiance; par extension chercher à le tromper, à le duper dans une affaire médiocre : Ø 4. — Tâchez d'avoir un passeport sous ce nom-là. — Il n'est que neuf heures, le maire est au cabaret; je vais lui tirer cette carotte. HENRI BEYLE, DIT STENDHAL, Lamiel, 1842, page 151. — Par ironie et antiphrase : Ø 5. — Gros cornichon! s'écria-t-elle en poussant un infernal éclat de rire, voilà la manière dont les femmes pieuses s'y prennent pour vous tirer une carotte de deux cent mille francs! HONORÉ DE BALZAC, La Cousine Bette, 1846, page 296. — [Argot des casernes; confer tirer au flanc] Tirer une (la) carotte. Essayer habilement, par simulation, d'obtenir un avantage personnel en se dérobant à une corvée. — En particulier. Simuler pour obtenir du médecin une exemption de service : Ø 6. Un cinquième [porteur] , qui se traîne à peine, nous paraît tirer la carotte. En effet il nous accompagne le lendemain, et ne parle plus de son mal lorsqu'il comprend qu'il ne sera pas payé s'il refuse sa charge. ANDRÉ GIDE, Voyage au Congo, 1927, page 783. 3. Par extension (de D 2 b) Carotte. Petite escroquerie, duperie, supercherie : Ø 7.... des familles se grugeaient entre elles sous prétexte de commerce, afin de se laisser chiper de l'argent par leurs fils qui se laissaient, à leur tour, escroquer par ces femmes que dépouillaient, en dernier ressort, les amants de coeur. (...), c'était une chaîne ininterrompue de carottes, un carambolage de vols organisés... GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, À rebours, 1884, page 223. Ø 8. Je vous ai parlé des religieuses et de leurs carottes. Le soutirage méthodique des petites sommes aux élèves, sous mille prétextes et d'un bout de l'année à l'autre, me fait horreur. LÉON BLOY, Journal, 1902, page 91. · Locution. Carotte de longueur. " Manoeuvre préparée de longue main " (Dictionnaire historique des argots français (GASTON ESNAULT)). · Argot des casernes. Subterfuge pour se libérer d'un travail, d'une corvée : Ø 9. Les anciens... grâce à une carotte... abrégeaient singulièrement la confection du lit; au réveil, ils le découvraient... mais par un large rabattement qui ne compromettait en rien l'agencement de l'ensemble. EUGÈNE TITEUX, Saint-Cyr et l'École spéciale militaire en France, 1898, page 398. · Par métonymie, rare. Personne qui tire la carotte, qui tire au flanc. Synonyme : tire-au-flanc (confer supra D 2 b) : Ø 10. Il [Courteline] se complaît dans l'abjection, prend le parti de la carotte, du tire-au-flanc. ANDRÉ GIDE, Journal, 1940, page 47. Remarque : À propos de la locution tirer une carotte, Les excentricités du langage français (Lorédan Larchey) 1861 écrit : " les contrebandiers qui tiraient ou passaient continuellement des carottes de tabac à la frontière doivent avoir fait créer ce terme " (interprétation reprise par Dictionnaire encyclopédique Quillet 1965). Dictionnaire de la langue française (Émile Littré) note en Remarque : : " on a dit que la locution populaire tirer une carotte vient de ceci : à Carmagnole, le gouverneur savoyard avait frappé chaque botte de carottes, mise en vente au marché, d'un impôt équivalent à un demi-liard de notre ancienne monnaie; mais il admettait qu'on le payât en nature, c'est-à-dire que les estafiers tiraient à son profit deux carottes par botte " (Extrait de la Chronique du Derby, dans la Patrie, 11 avril 1868). On ne donne aucun texte à l'appui de ce dire. Dans la partie étymologie : " au lieu de tirer une carotte, l'italien dit : planter ou ficher des carottes (...). L'origine de cette façon de parler, c'est que, dans un sol meuble et doux, image de la crédulité, la carotte acquiert un développement admirable; l'expression italienne s'arrête à l'intention du semeur de carottes; le français considère le procédé qui les récolte " (Génin, Récréations tome 1, page 310). En ce qui concerne l'emploi de carotte pour signifier " petite escroquerie " selon Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse) : "... ce mot et ses dérivés sont venus de carotte, mesquinerie au jeu, car la prudence et la filouterie sont assez voisines dans cette matière. Cependant, quelques étymologistes prétendent que cette façon de parler vient de l'habitude qu'avaient les contrebandiers de passer des carottes de tabac à la frontière ". Pour Vocabulaire technique de l'éditeur en sept langues, 1967 : " le sens argotique de duperie, d'escroquerie, pourrait dériver de l'astucieuse tactique des âniers qui présentaient un de ces légumes au bout d'une perche pour décider un animal rétif à avancer... ". STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 259. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 149, b) 516; XXe. siècle : a) 636, b) 314. Forme dérivée du verbe "carotter" carotter CAROTTER, verbe. I.— Verbe intransitif, vieilli, familier. A.— JEUX. Jouer mesquinement, ne hasarder que peu d'argent à la fois. Ne faire que carotter (Dictionnaire de l'Académie Française). Remarque : 1. " Se dit surtout au jeu de billard " (Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse), DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE QUILLET 1965). 2. Confer carotte D 1 b. B.— Par métaphore. Ne faire que des affaires médiocres. Pour s'enrichir, il s'agit ici de jouer de grands coups; autrement on carotte (HONORÉ DE BALZAC, Le Père Goriot, 1835, page 125 ). — [Avec un objet interne] Locution. Carotter l'existence. Vivre chichement. Synonyme : ne vivre que de carottes. II.— Verbe transitif, familier, populaire ou argotique. A.— Carotter quelque chose (à quelqu'un). Soutirer quelque chose (à quelqu'un), en particulier des sommes d'argent relativement modestes en abusant habilement de sa crédulité, de sa générosité. Goujats (...) tout entiers à se carotter les uns aux autres un écu neuf ou une vieille idée (EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, 1857, page 461 ). Carotter de l'argent à quelqu'un. Je carotte froidement des volumes, sous prétexte de service de presse supplémentaire (GABRIELLE COLLETTE, DITE COLETTE, Claudine en ménage, 1902, pages 135-136 ). 1. [L'objet désigne une réalité concrète] : Ø 1. — Ce qui est trop commode, monsieur, c'est de s'emparer du bien des autres et d'en user comme du sien; c'est de leur carotter leur monnaie sous le prétexte mensonger d'assurer leur droit au sommeil, à l'intimité et au repos,... GEORGES MOINAUX, DIT GEORGES COURTELINE, L'Article 330, 1900, page 279. 2. [L'objet désigne une réalité d'ordre spirituel ou intellectuel] Ce poète [Beauvivier] (...) qui se flatte, (...), de séduire son Juge et de carotter le Paradis (LÉON BLOY, Le Désespéré, 1886, page 246 ). Ø 2.... Berthelot, notre nouveau ministre des affaires étrangères, carottant à l'ambassadeur des renseignements sur la Russie, tandis que l'ambassadeur carottait du ministre-chimiste des renseignements sur le moyen de tirer parti des phosphates qu'il possède... EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, 1895, page 869. 3. Argot des casernes. a) Échapper au règlement par un subterfuge. Carotter le service, les corvées, l'exercice. b) S'attribuer, en l'imitant habilement, l'allure de quelqu'un. Carotter l'idiot; carotter le génie de la Bastille (Dictionnaire historique des argots français (GASTON ESNAULT)). 4. emploi absolu. [Le complément d'objet est implicite] Chercher et obtenir par la ruse ou l'habileté des avantages. — Carotter avec quelque chose. Se livrer à la recherche de petits profits, spéculer avec quelque chose : Ø 3. Une affaire exige le concours de tant de capacités! Mettez-vous avec nous dans les affaires! Ne carottez pas avec des pots de pommade et des peignes : mauvais! mauvais! tondez le public, entrez dans la spéculation. — La spéculation? dit le parfumeur, quel est ce commerce? HONORÉ DE BALZAC, Histoire de la grandeur et de la décadence de César Birotteau, 1837, page 315. · Carotter sur quelque chose. En détourner frauduleusement une partie à son propre bénéfice. On s'est aperçu que l'économe carottait depuis longtemps sur le budget de la nourriture (DICTIONNAIRE DU FRANÇAIS CONTEMPORAIN (JEAN DUBOIS): Ø 4. [Prochon au lieutenant] — ... je t'en flanque [des bagages] sur le rable; je carotte sur la quantité; je réquisitionne une brouette; je... Ah! Quel fourbi! MAURICE GENEVOIX, La Boue, 1921, page 66. B.— Carotter quelqu'un (de quelque chose) 1. Lui soutirer quelque chose habilement, en particulier des sommes d'argent relativement modestes, en abusant de sa crédulité, de sa générosité. On l'avait carotté d'une ration de pain et de plusieurs centimes (ÉMILE DE LA BÉDOLLIÈRE, Les Français peints par eux-mêmes, L'Armée, tome 5, 1842, page 52 ). — Par extension. Duper, tromper en vue d'un avantage. La vieille habitude de carotter l'électeur (BERNANOS, La Grande peur des Bien-Pensants, 1931, page 443); carotter le fisc (MARCEL AYMÉ, Uranus, 1948, page 169) : Ø 5.... oui, plus de ces gens-là qui carottent le travailleur et qui le font chanter, par une infinité de ficelles indignes. DENIS POULOT. Le Sublime, ou le Travailleur comme il est en 1870 et ce qu'il peut être. 1872, page 203. Ø 6. Les absents ont toujours tort. Cela signifie... que les absents doivent être invariablement carottés, filoutés, flibustés... de toutes les manières imaginables. LÉON BLOY, Exégèse des lieux communs, 1902, page 245. — Populaire. Escroquer : Ø 7.... La caisse s'est vidée sans que je devinasse par quelle fente! Ils étaient une bande à m'emprunter, à me carotter, à me voler... Ce que je sais, c'est qu'ils ont emporté jusqu'au dernier liard. ÉMILE ZOLA, Les Héritiers Rabourdin, 1874, II, 2, page 172. 2. Par extension, argotique. Sonder quelqu'un, le faire parler. Synonyme : tirer la carotte à quelqu'un (confer carotte D 2 a) : Ø 8. V'là les gendarmes! Ils nous sacréandent, ils nous carottent. En prison. (...). Brument déclara vrais en tous points les aveux de son complice. GUY DE MAUPASSANT, Contes et nouvelles, tome 1, Une Vente, 1884, page 145.

« 2.

GÉOLOGIE, MINES, OCÉANOGRAPHIE.

Échantillon de terrain (roche, argile, etc.), en forme de cylindre allongé, prélevé dans un trou de sondage au moyen d'un carottier*.

Synonyme : témoin.

Carottes de sondage; carotte d'argile; prélever des carottes. Remarque : 1.

Les carottes, naguère mal protégées, s'érodaient à la remontée et prenaient une forme légèrement conique : d'où la similitude avec la racine et le nom (d'après Le langage pétrolier 1964).

2.

Grand Larousse encyclopédique en dix volumes atteste l'emploi du verbe carotter pour signifier " exécuter un carottage ". D.— Emplois métaphoriques ou figurés. 1.

Expressions proverbiales, péjoratives. a) Les carottes sont cuites.

Tout est décidé, il n'est plus possible d'y changer quelque chose.

Synonyme : les jeux sont faits : Ø 3.

— Je recevrai demain l'avis officiel du non-lieu. — Il ne peut plus y avoir de surprise? — Non : les carottes sont cuites, comme on dit. FRANÇOIS MAURIAC, Thérèse Desqueyroux, 1927, page 171. b) [Par référence au prix peu élevé des carottes] · Vieilli.

Ne vivre que de carottes.

Vivre chichement (confer aussi carotter I B). Remarque : Attesté dans les dictionnaires du XIXe.

siècle, dans Larousse du xxe.

siècle en six volumes et DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE QUILLET 1965. · JEUX.

Jouer la carotte.

Jouer d'une manière mesquine, en ne hasardant que très peu.

Antonyme : jouer gros jeu. Remarque : Attesté dans la plupart des dictionnaires généraux du XIXe.

siècle ainsi que dans Larousse du xxe.

siècle en six volumes, DICTIONNAIRE ALPHABÉTIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE (PAUL ROBERT) et DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE QUILLET 1965. c) Néologisme.

[Par référence au fait qu'un âne réticent se décide à avancer si on lui présente une carotte, et par opposition au bâton, moyen autoritaire d'obtenir le même résultat] — Avantage promis en échange d'un effort.

Marcher à la carotte.

" N'accepter d'agir que poussé par l'appât d'un gain, fût-il illusoire " (Vocabulaire technique de l'éditeur en sept langues 1967). — En particulier " Méthode de commandement, de gouvernement qui cherche à obtenir l'assentiment, la confiance d'une catégorie de subordonnés, d'administrés en leur accordant divers avantages.

(...) Ces avantages eux-mêmes " (Dictionnaire des mots nouveaux (PIERRE GILBERT), 1971).

Les partisans de la « carotte » (Dictionnaire des mots nouveaux (PIERRE GILBERT) 1971). 2.

[Par référence à la prudente lenteur avec laquelle on tire les carottes très longues du sol] a) [Argot de la police; confer tirer les vers du nez] Tirer la carotte à quelqu'un.

Sonder quelqu'un, le faire parler. Quelques voleurs, qui (...) se laisseraient tirer la carotte sur leurs affaires passées, présentes et futures (FRANÇOIS VIDOCQ, Mémoires de Vidocq, chef de la police de sûreté, jusqu'en 1827, tome 3, 1828-29, page 122 ). b) Populaire.

Tirer une carotte à quelqu'un.

Lui soutirer 2. »

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