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Définition: CARRÉ1, -ÉE, adjectif.

Publié le 09/11/2015

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Définition: CARRÉ1, -ÉE, adjectif. I.— Qui a ou dont une partie ou dont la section a la forme d'un quadrilatère. A.— GÉOMÉTRIE. Qui a la forme d'un quadrilatère aux angles droits et aux côtés égaux. Carré ou polygonal, carré ou rectangulaire. — Spécialement. Centimètre, kilomètre, mètre carré. Mesure de surface équivalant à un carré ayant pour côté la mesure de longueur considérée. Des « camarades » disposeront des cubes d'air et des mètres carrés auxquels nous n'auront plus droit (FRANÇOIS MAURIAC, Journal 1, 1934, page 67 ). Remarque : On rencontre au XIXe. siècle les syntagmes pied, pouce carré; lieue, toise carrée. · [Par analogie avec le calcul de la surface d'un carré] ARITHMÉTIQUE. Nombre carré. Produit de la multiplication d'un nombre entier par lui-même. Racine carrée d'un nombre. Nombre qui, multiplié par lui-même, est égal au nombre considéré. Trois est la racine carrée de neuf; quatre est la racine carrée de seize (Dictionnaire de l'Académie Française); extraire la racine carrée d'un nombre, extraction de la racine carrée. B.— Par extension. Qui est quadrangulaire, qui a approximativement la forme d'un carré géométrique. Enceinte, fenêtre, porte carrée : Ø 1.... Rome fut d'abord carrée (Roma quadrata); la même forme se distingue aujourd'hui encore dans les enceintes primitives de plusieurs des plus anciennes villes de l'Étrurie. JULES MICHELET, Histoire romaine, tome 1, 1831, page 52. 1. En particulier. a) HISTOIRE MILITAIRE (infanterie). Bataillon carré. Bataillon disposé en carré de manière à faire face à l'ennemi de quatre côtés. Former un bataillon carré. — Par métaphore : Ø 2. Et sur l'Académie, aïeule et douairière, Cachant sous ses jupons les tropes effarés, Et sur les bataillons d'alexandrins carrés, Je fis souffler un vent révolutionnaire. VICTOR HUGO, Les Contemplations, Réponse à une accusation, tome 1, 1856, page 51. b) JEUX. Mots carrés. Jeu consistant à trouver, à partir de définitions proposées, un ensemble de mots de même longueur, disposés en carré, généralement suivant un principe de symétrie, chaque ligne horizontale représentant un mot que l'on retrouve sur son homologue vertical. Tous les jeux, les échecs comme le bridge et les mots carrés, ont une infinité de solutions vraies (ÉMILE-AUGUSTE CHARTIER, DIT ALAIN, Propos, 1932, page 1062 ). c) MARINE. [En parlant d'une voile] Voile quadrangulaire dont les vergues sont perpendiculaires au mât d'un navire. Hunier carré (BLAISE CENDRARS, Bourlinguer, 1948, page 174 ). — Par extension. Trois-mâts carré. Navire dont les trois mâts sont gréés avec des voiles carrées (Confer Guy de Maupassant, Contes et nouvelles, tome 1, Le Port, 1889, page 1329). d) MUSIQUE. Notation carrée. Notation de musique ancienne subsistant dans la musique grégorienne, où les notes sont représentées par de petits quadrilatères. La notation carrée a puisé ses principaux signes de durée dans les neumes (CHARLES-EDMOND HENRI DE COUSSEMAKER, Histoire de l'harmonie au Moyen Âge. 1852, page 185 ). 2. Par métonymie. a) [En parlant d'un volume, d'un solide] Dont la base, la section ou l'une des faces a approximativement la forme d'un carré géométrique. Ils ont des poids ronds ou carrés Des tambours des cerceaux dorés (GUILLAUME APOLLINAIRE, Alcools, Saltimbanques, 1913, page 90) : Ø 3. Ce particulier portait un paquet, quelque chose de carré, comme une grande boîte ou un petit coffre. VICTOR HUGO, Les Misérables, tome 1, 1862, page 441. SYNTAXE : Bâtiment, clocher, donjon, salon carré; muscle carré; boîte, chambre, maison, pièce, salle, tour carrée. — En particulier. Bonnet carré. Bonnet à base quadrangulaire, porté autrefois par les docteurs, les professeurs, les juges et les ecclésiastiques : Ø 4. Il y a aussi un moyen de faire effet dont les prédicateurs ordinaires se servent assez souvent, c'est le bonnet carré qu'ils portent sur la tête;... GERMAINE NECKER, BARONNE DE STAËL, Corinne ou l'Italie, tome 2, 1807, page 129. — Carré de base comme de hauteur. Cubique. Louloup était un petit homme, carré de base comme de hauteur; véritable cube de chair humaine (HONORÉ DE BALZAC, Œuvres diverses, tome 2, 1850, page 25 ). · Par métaphore : Ø 5. Ce qui était le plus désirable et tirait aussitôt quelqu'un hors de ligne, c'est que chez lui l'esprit ou le talent fût en équilibre avec le caractère ou le courage : c'est ce qu'il [Napoléon] appelait être carré autant de base que de hauteur. EMMANUEL DIEUDONNÉ, COMTE DE LAS CASES, Le Mémorial de Sainte-Hélène, tome 1, 1823, page 238. Ø 6.... c'est [Cromwell] un des plus compliqués et des plus complets [des hommes] en son genre, le plus complet peut-être et le plus carré par la base qu'il y ait eu. CHARLES-AUGUSTIN SAINTE-BEUVE, Nouveaux lundis, tome 8, 1863-69, page 102. b) Dont les contours sont à angle droit. — [En parlant d'un vêtement] Habit carré, redingote carrée. Vêtement ample, non cintré : Ø 7. Les hommes portaient de longues redingotes carrées, (...) qui tombaient jusqu'aux talons et qui dessinaient si peu la taille que mon frère, en endossant la sienne à Nohant, m'avait dit en riant : (...). Le tailleur prend mesure sur une guérite, et ça irait à ravir à tout un régiment. AURORE DUPIN, BARONNE DUDEVANT, DITE GEORGE SAND, Histoire de ma vie, tome 4, 1855, page 81. — [En parlant d'une personne, de certaines parties du corps] Large, épais. Il [un inconnu] avait d'épaisses mâchoires carrées de cannibales (JULIEN VIAUD, DIT PIERRE LOTI, Le Mariage de Loti, 1882, page 63 ). · Visage carré, tête carrée; carré des épaules, carré d'épaules : Ø 8. C'était un grand prêtre lorrain, à larges pieds, carré d'épaules, le teint halé et le regard dur, mais accueillant quand même, et qu'on sentait plein de vie. RENÉ BENJAMIN, Gaspard, 1915, page 37. II.— Par analogie. [Par référence à la forme ou aux propriétés du carré] 1. [Par référence à la configuration quaternaire du carré] a) MUSIQUE. Phrase carrée. Phrase constituée de quatre mesures égales, ou d'un nombre de mesures multiple de quatre. Par extension. Rythme carré, mélodie carrée. Obéissant à un principe de symétrie, dont la mesure est bien marquée. Pour qu'une mélodie fasse fortune, chez nous, il faut qu'elle soit carrée, bien vulgaire, facile à retenir (FRANÇOIS COPPÉE, Mon franc-parler I, 1894, page 94 ). — Par analogie. RHÉTORIQUE, STYLISTIQUE. Vers carré; période, phrase carrée. Composé de quatre membres égaux : Ø 9. Comme tout le monde ne sait plus aujourd'hui ce qu'était une période à quatre membres, je me permets de rappeler brièvement les théories alors [dans la 2e. moitié du XVIIe. siècle] classiques : on appelle période carrée celle qui a ses membres de dimensions à peu près égales, de sorte qu'ils paraissent former un carré. La période arrondie est celle qui est composée de quatre membres tellement bien unis entre eux, et se répondant si bien les uns aux autres, que ceux qui suivent peuvent être mis à la place de ceux qui précèdent, sans que le même sens et la beauté du discours en souffrent. FERDINAND BRUNOT, page 1157. · Par extension. Construit selon un principe de symétrie. Toutes ces phrases carrées rendent un son admirable, le son d'une chose pleine et solide (JULIEN GREEN, Journal, 1931, page 46 ). b) Vieux. [À l'ancien jeu de brelan] Brelan carré. Brelan de trois cartes de même valeur que la retourne. Que diriez-vous d'un joueur assez généreux pour prévenir les autres qu'il a brelan carré! (HONORÉ DE BALZAC, Les Illusions perdues, 1843, page 717 ). c) Familier. Partie carrée. Partie de plaisir entre deux hommes et deux femmes : Ø 10. Fernande lui donnait toutes les explications [à Renée] . Elle l'entraînait en riant dans des hôtels borgnes pour y faire des « parties carrées ». « Ça te dessale, » expliquait-elle. EUGÈNE DABIT, L'Hôtel du Nord, 1929, page 139. — Par extension. Société de quatre personnes. Ce théâtre, où l'on venait en partie carrée, au sortir d'un dîner fin (ALPHONSE DAUDET, Le Nabab, 1877, page 233 ). 2. [Par référence aux propriétés de symétrie du carré; en parlant d'un tissu, d'une toile] Qui a le même nombre de fils en chaîne qu'en trame et par conséquent le même coefficient de résistance (Confer Henri De Graffigny, Les Industries du caoutchouc, 1928, page 160). III.— Au figuré. A.— [En parlant d'une personne, de son caractère] Résolu, solide, honnête. Bon sens carré, volonté carrée; être carré en affaires. C'est que nous sommes des gens carrés en affaires! Nous payons rubis sur l'ongle (CLAUDE FARRÈRE, L'Homme qui assassina, 1907, page 44) : Ø 11.... le caractère de l'homme [le comte de Maistre] est si carré, si vigoureux et énergique que (...) je ne puis m'empêcher de l'aimer. PROSPER MÉRIMÉE, Lettres à Madame de Rochejacquelein, 1870, page 194. SYNTAXE : Égoïsme carré; franchise, simplicité carrée. — Emploi comme adverbe. Maintenant, réponds carré. As-tu de la mémoire? (GEORGES D'ESPARBÈS, La Grogne, 1905, page 15 ). B.— [En parlant des actes d'une personne] Net, direct, franc. C'était carré comme menace (LOUIS-FERDINAND DESTOUCHES, DIT CÉLINE, Voyage au bout de la nuit, 1932, page 607 ). C.— Vieilli. Tête carrée. Personne au jugement solide et cohérent. Il [Stendhal] a de la prétention à être rangé au nombre des têtes carrées, des têtes mathématiciennes (ÉTIENNE-JEAN DELÉCLUZE, Journal, 1828, page 424 ). — (Plus ou moins) péjoratif, usuel. Personne entêtée, obtuse : Ø 12. Petite espèce humaine à tête carrée, tu raisonnes pantoufle. Vois-tu clair au fond des coeurs? Comprends-tu déjà toutes les choses? JULES RENARD, Poil de carotte, 1894, page 286. Forme dérivée du verbe "carrer" carrer CARRER, verbe transitif. I.— Emploi (surtout) transitif. A.— 1. ARITHMÉTIQUE. [Par référence au calcul de la surface d'un carré] Élever un nombre au carré, le multiplier par lui-même. — Au figuré. Rendre plus intense : L'opium absorbe toutes les forces humaines, (...) il les prend, les carre ou les cube (HONORÉ DE BALZAC, Œuvres diverses, tome 2, 1850, page 576 ). — [Au jeu de la bouillotte] Se carrer. S'assurer la priorité sur un adversaire en doublant sa mise. 2. GÉOMÉTRIE. vieux. Convertir une surface en un carré équivalent. On pourrait faire usage du calcul des probabilités, pour rectifier les courbes ou carrer leurs surfaces (PIERRE-SIMON LAPLACE, Théorie analytique des probabilités, 1812, page 359 ). B.— Rendre carré, donner une forme carrée (à quelque chose). Carrer un bloc de marbre (Dictionnaire de l'Académie Française) : Ø 1.... elle [la princesse] nous raconte la création successive de cette propriété, les 18 arpents primitifs devenus 82 arpents, l'acquisition de Catinat, les 9 arpents à conquérir pour la carrer. EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, 1866, page 292. — Spécialement. 1. HISTOIRE MILITAIRE. vieux. Former (un bataillon, une troupe) en carré. Remarque : Attesté dans la plupart des dictionnaires du XIXe. siècle ainsi que dans DICTIONNAIRE ALPHABÉTIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE (PAUL ROBERT. 2. Carrer les épaules, le buste : Ø 2.... il carrait les épaules, redressait et dilatait le buste, (...); il s'imaginait toujours que sa structure physique avait la même apparence de vigueur que l'expression voulue de ses traits. ROGER MARTIN DU GARD, Les Thibault, La Belle saison, 1923, page 969. II.— Au figuré. A.— Usuel. Se carrer. 1. Développer toute sa carrure physique, et/ou se donner toute son importance morale : Ø 3.... elle [Brulette] mettait Charlot sur les genoux du grand-père, et me faisait danser avec elle, en chantant, riant et se carrant comme si toute la paroissée eût été encore là pour la regarder... AURORE DUPIN, BARONNE DUDEVANT, DITE GEORGE SAND, Les Maîtres sonneurs, 1853, page 240. Ø 4. Il y avait encore Barrada, le canonnier, (...). Et puis le Hello, Barazère, six autres du grand mât et quatre du beaupré, — tous se carrant, avec des airs superbes, dans des robes asiatiques. JULIEN VIAUD, DIT PIERRE LOTI, Mon frère Yves, 1883, page 122. — Par analogie. S'étaler largement. Un potager de briques se carrait devant la fenêtre (HENRI POURRAT, Gaspard des Montagnes, À la belle bergère, 1925, page 176 ). 2. S'installer dans toute sa largeur, s'enfoncer confortablement dans un large siège. Se carrer dans un fauteuil. Il [le dominicain] ne se carrait pas dans les fauteuils; il s'y posait droit (MAURICE DRUON, Les Grandes familles, tome 2, 1948, page 168 ). — Par métaphore : Ø 5.... il [Andoche] semble se carrer, s'installer dans son bavardage, sans grand souci des auditeurs et comme s'il ne cherchait, (...) qu'à satisfaire une volupté personnelle. ROGER MARTIN DU GARD, La Gonfle, 1928, I, 1, page 1172. — Emploi transitif. [Le complément d'objet désigne une partie du corps] Planter confortablement. Il [Matelot] avait carré ses coudes d'aplomb sur la table (JEAN GIONO, Le Chant du monde, 1934, page 244 ). B.— Emplois argotiques ou familiers. 1. Emploi transitif. Placer, enfoncer solidement. Les deux frangins lui carrèrent leurs rapières dans le bidonnard (LÉON STOLLÉ, Contes, Barbe-bleue, 1947, page 2 ). — En particulier. a) Mettre de l'argent de côté, économiser. Carre donc pour ne pas tomber dans le lac (HOGIER-GRISON (PSEUDONYME COLLECTIF), Les Hommes de proie, Le Monde où l'on vole, 1887, page 302 ). b) Cacher, dissimuler. Les viocs y ont carré des ronds (MARCUS, Quinze fables célèbres, 1947, page 6 ). — Emploi pronominal. On s'carre à l'abri (HENRI BARBUSSE, Le Feu, 1916, page 140 ). c) Voler à la carre (infra carre dérivé 2), par escamotage : Ø 6. Ils vont un ou deux pour changer de l'argent contre de l'or ou de l'or pour de l'argent, et pendant le change ils carrent quelques pièces. JEAN-JOSEPH CLÉMENS, Écrits composés au bagne de Rochefort, tome 1, 1876, page 410. 2. Emploi pronominal. Se carrer, se carrer à toutes pompes. Se mettre à l'abri en s'enfuyant Il a fallu qu'on se carre en trombe (LOUIS-FERDINAND DESTOUCHES, DIT CÉLINE, Mort à crédit, 1936, page 530 ). — Au figuré. Se carrer de quelque chose ou de quelqu'un. Éviter quelque chose ou quelqu'un, s'en méfier. Mais carre-toi du Pass'Lacet / Y t'accroch'rait à son bidet (HOGIER-GRISON (PSEUDONYME COLLECTIF), Les Hommes de proie, Le Monde où l'on flibuste, 1887, page 326 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 78. DÉRIVÉS : 1. Carrement, substantif masculin. [Correspond à carrer II A] Régionalisme. Mouvement qui ramène deux couples face à face en dansant la bourrée. Il [l'étranger] ne dansait pas de la même manière que nous autres encore qu'il s'accordât très-bien à nos carrements et à notre mesure (AURORE DUPIN, BARONNE DUDEVANT, DITE GEORGE SAND, Les Maîtres sonneurs, 1853, page 92 ). Remarque : DICTIONNAIRE DES DICTIONNAIRES (SOUS LA DIRECTION DE PAUL GUÉRIN) 1892 enregistre un substantif régional de sens voisin : " pause en musique ". 2. Carre, care, substantif féminin. [Correspond à carrer II B] Argot Cachette. Pour les diams, Paulo avait trouvé une carre increvable (ALBERT SIMONIN, Le Petit Simonin illustré, 1957, page 73 ). Par extension. Vol à la carre,par ellipse carre (vieux). Vol par escamotage dans les magasins. Les Romanichels (...) ont exercé avec beaucoup d'habileté le vol à la carre (FRANÇOIS VIDOCQ, Les Voleurs, physiologie de leurs moeurs et de leur langage, 1836, page 68 ).

« représentées par de petits quadrilatères.

La notation carrée a puisé ses principaux signes de durée dans les neumes (CHARLES- EDMOND HENRI DE COUSSEMAKER, Histoire de l'harmonie au Moyen Âge.

1852, page 185 ). 2.

Par métonymie. a) [En parlant d'un volume, d'un solide] Dont la base, la section ou l'une des faces a approximativement la forme d'un carré géométrique.

Ils ont des poids ronds ou carrés Des tambours des cerceaux dorés (GUILLAUME APOLLINAIRE, Alcools, Saltimbanques, 1913, page 90) : Ø 3.

Ce particulier portait un paquet, quelque chose de carré, comme une grande boîte ou un petit coffre. VICTOR HUGO, Les Misérables, tome 1, 1862, page 441. SYNTAXE : Bâtiment, clocher, donjon, salon carré; muscle carré; boîte, chambre, maison, pièce, salle, tour carrée. — En particulier.

Bonnet carré.

Bonnet à base quadrangulaire, porté autrefois par les docteurs, les professeurs, les juges et les ecclésiastiques : Ø 4.

Il y a aussi un moyen de faire effet dont les prédicateurs ordinaires se servent assez souvent, c'est le bonnet carré qu'ils portent sur la tête;... GERMAINE NECKER, BARONNE DE STAËL, Corinne ou l'Italie, tome 2, 1807, page 129. — Carré de base comme de hauteur.

Cubique.

Louloup était un petit homme, carré de base comme de hauteur; véritable cube de chair humaine (HONORÉ DE BALZAC, Œuvres diverses, tome 2, 1850, page 25 ). · Par métaphore : Ø 5.

Ce qui était le plus désirable et tirait aussitôt quelqu'un hors de ligne, c'est que chez lui l'esprit ou le talent fût en équilibre avec le caractère ou le courage : c'est ce qu'il [Napoléon] appelait être carré autant de base que de hauteur. EMMANUEL DIEUDONNÉ, COMTE DE LAS CASES, Le Mémorial de Sainte-Hélène, tome 1, 1823, page 238. Ø 6....

c'est [Cromwell] un des plus compliqués et des plus complets [des hommes] en son genre, le plus complet peut-être et le plus carré par la base qu'il y ait eu. CHARLES-AUGUSTIN SAINTE-BEUVE, Nouveaux lundis, tome 8, 1863-69, page 102. b) Dont les contours sont à angle droit. — [En parlant d'un vêtement] Habit carré, redingote carrée. Vêtement ample, non cintré : Ø 7.

Les hommes portaient de longues redingotes carrées, (...) qui tombaient jusqu'aux talons et qui dessinaient si peu la taille que mon frère, en endossant la sienne à Nohant, m'avait dit en riant : (...).

Le tailleur prend mesure sur une guérite, et ça irait à ravir à tout un régiment. AURORE DUPIN, BARONNE DUDEVANT, DITE GEORGE SAND, Histoire de ma vie, tome 4, 1855, page 81. — [En parlant d'une personne, de certaines parties du corps] Large, épais.

Il [un inconnu] avait d'épaisses mâchoires carrées de cannibales (JULIEN VIAUD, DIT PIERRE LOTI, Le Mariage de Loti, 1882, page 63 ). · Visage carré, tête carrée; carré des épaules, carré d'épaules : Ø 8.

C'était un grand prêtre lorrain, à larges pieds, carré 2. »

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