Définition: CATIR, verbe transitif.

Définition: CATIR, verbe transitif. A.— TEXTILES. Donner du lustre et du corps à une étoffe en la soumettant à l'action d'une presse. Catir du drap; catir à chaud; catir à froid (Dictionnaire de l'Académie Française). Antonyme : décatir*. — Emploi pronominal, passif. Se catir. Étoffes qui se catissent difficilement (Larousse du XXe. siècle en six volumes, aussi dans Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse)-Nouveau Larousse illustré et Dictionnaire de la langue française (Émile Littré)). B.— Par analogie. ORFÈVRERIE. Appliquer, à l'aide d'un cotissoir*, de l'or sur les filets d'une pièce à dorer. Remarque : Attesté dans les dictionnaires à l'exception de Dictionnaire de l'Académie Française 1835-1932 et DICTIONNAIRE ALPHABÉTIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE (PAUL ROBERT. DÉRIVÉS : 1. Catissage, substantif masculin. Action de catir une étoffe, de lui donner lustre et corps. Selon Larousse du xxe. siècle en six volumes et Larousse encyclopédique on dit aussi écatissage. 2. Catisseur, -euse, substantif masculin. Ouvrier, ouvrière qui catit les étoffes. Antonyme : décatisseur. Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle et du XX-20e. siècle (Pierre Larousse) et DICTIONNAIRE DES DICTIONNAIRES (SOUS LA DIRECTION DE PAUL GUÉRIN) 1892 enregistrent un emploi adjectival. Ouvrier catisseur (Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse)-Nouveau Larousse illustré). 3. Catissoir, substantif masculin. Outil qui sert à appliquer l'or sur les filets des pièces à dorer. Attesté dans la majorité des dictionnaires, absent dans Dictionnaire de l'Académie Française 1835-1932 et DICTIONNAIRE ALPHABÉTIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE (PAUL ROBERT)