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Définition: CAUSE1, substantif féminin.

Publié le 10/11/2015

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Définition: CAUSE1, substantif féminin. I.— A.— Affaire pour laquelle une action est intentée en justice et qui fait l'objet d'un procès. Une cause imperdable; juger une cause. Greffier, appelez la cause, et faites paraître l'accusée (PROSPER MÉRIMÉE, Le Théâtre de Clara Gazul, 1825, page 138 ). Elle allait sans cesse assister aux audiences des tribunaux où se jugeaient les causes des pauvres (CHARLES, COMTE DE MONTALEMBERT, Histoire de Sainte Elisabeth de Hongrie, duchesse de Thuringe (1207-1231), 1836, page 334 ). · Avocat sans causes. Avocat qui ne trouve pas d'affaires à plaider. Misérable plaidaillon! Avocat sans causes! Canaille! (GEORGES MOINAUX, DIT GEORGES COURTELINE, Un Client sérieux, 1897, 1, page 8) : Ø 1. Le jeune avocat sans causes, le jeune médecin sans clients, sont les deux plus grandes expressions du désespoir décent, particulier à la ville de Paris,... HONORÉ DE BALZAC, Le Cousin Pons, 1848, page 166. — Locution adverbiale. Avec, en (toute) connaissance de cause. Avec pleine connaissance de l'affaire. Au figuré : Ø 2.... faites-moi part des nouveaux événements qui vous ont rendu tant de gaieté, de manière à me procurer le plaisir d'y prendre part avec connaissance de cause. CHARLES NODIER, La Fée aux miettes, 1831, page 167. Ø 3. Mon rôle ne sera jamais que de recevoir et de bénir le voeu que vous allez prononcer, pourvu que ce soit en toute connaissance de cause, après réflexion et librement. GEORGES BERNANOS, Dialogues des carmélites, 1948, 4e. tableau, 13, page 1684. B.— Par métonymie. Le procès lui-même ou les débats* auxquels il donne lieu (souvent envisagés du point de vue de la défense de l'accusé ou d'une des parties engagées dans le procès). Une grande cause criminelle était à l'ordre du jour des Assises (HONORÉ DE BALZAC, Splendeurs et misères des courtisanes, 1847, page 522 ). Nous sentions ce murmure d'une cause gagnée dans l'auditoire (EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, 1853, page 99) : Ø 4. La séance est levée, Messieurs, dit le président, et la cause remise à la prochaine session. L'affaire doit être instruite de nouveau et confiée à un autre magistratégie ALEXANDRE DUMAS PÈRE, Le Comte de Monte-Cristo, tome 2, 1846, page 678. SYNTAXE : Cause civile, criminelle; cause d'appel; gagner, perdre une cause; remise* de cause. 1. Expression. La cause est entendue. Les débats sont clos. La cause est entendue, répondit le président du tribunal. Nous rendrons le jugement à huitaine (JULES FLEURY-HUSSON, DIT CHAMPFLEURY, Les Bourgeois de Molinchart, 1855, page 217 ). Aux Assises, la cause fut vite entendue (ERNEST RENAN, Souvenirs d'enfance et de jeunesse, 1883, page 51 ). — Au figuré. Et notre ami Lachaume, ajouta-t-il en changeant de ton pour bien signifier que la cause était entendue, comment va-t-il? (MAURICE DRUON, Les Grandes familles, tome 2, 1948, page 187 ). 2. Locutions. a) Locutions verbales. — Avoir, obtenir gain de cause. Gagner (le procès) : Ø 5. Des Juifs de l'État-Major ont découvert qu'après avoir obtenu gain de cause dans l'affaire Dreyfus, nous n'abandonnions pas le colonel Picquart. GEORGES CLEMENCEAU, Vers la réparation, 1899, page 246. · Au figuré. Obtenir, après un minimum de lutte, ce qu'on demande; obtenir l'avantage. Elle se servit, comme toutes les femmes, de l'amour qu'elle inspirait pour avoir gain de cause (HONORÉ DE BALZAC, Histoire de la grandeur et de la décadence de César Birotteau, 1837, page 20 ). Après un combat sévère, les opposants eurent gain de cause (JEAN MEYNAUD, Les Groupes de pression en France, 1958, page 14 ). Avoir cause gagnée. Vieilli. Même sens : Obtenir, après un minimum de lutte, ce qu'on demande; obtenir l'avantage. Si le plus subtil de ses adversaires en est réduit à des inventions aussi lamentables, le mysticisme a cause gagnée (ABBÉ HENRI BREMOND, Histoire littéraire du sentiment religieux en France, tome 4, 1920, page 587 ). — Donner gain de cause (à quelqu'un). Déclarer (à l'issue d'un procès) le bien fondé d'une plainte, d'une requête, etc. : Ø 6. — Eh! bien, le procès? lui cria-t-on. — Gagné! répondit le vicaire-général... L'arrêt vient de nous donner gain de cause sur tous les points, et réforme le jugement de première instance... HONORÉ DE BALZAC, Albert Savarus, 1842, page 6. · Au figuré. Accorder à quelqu'un, après délibération, ce qu'il demande : Ø 7. Les progrès substantiels réalisés par la France dans le domaine de l'arme atomique, (...), devraient lui donner gain de cause dans cette importante négociation à venir... BERTRAND GOLDSCHMIDT, L'Aventure atomique, ses aspects politiques et techniques, 1962, page 253. — Être en cause (antonyme être hors de cause). Être partie au procès : Ø 8. Il faut que vous sachiez d'abord qu'aucun de nous n'est coupable. Il s'agit d'une coïncidence, d'un concours de circonstances. Juridiquement, vous n'êtes pas en cause... ALBERT CAMUS, Les Possédés, adapté de Fédor Dostoïevski, 1959, 3e. partie, 16e. tableau, page 1089. · Au figuré. Être en question. Voici notre règle : quand nos droits ne sont pas en cause, souffrir de bon coeur; quand la justice et nos droits sont en cause, nous défendre (HENRI DE MONTHERLANT, Port-Royal, 1954, page 992) : Ø 9. Il ne semblait point que le hasard fût là en cause, au moins qu'il fût en cause seul. ROBERT AMADOU, La Parapsychologie, 1954, page 278. · Cela est hors de cause. Il n'en est pas question. — Mettre (quelqu'un) en cause. Le faire citer dans un procès. Au figuré a) S'en prendre à; mettre en question. Mettre en cause la morale, la religion, les valeurs traditionnelles. La veille, Sixte-Quenin avait mis en cause l'honorabilité du ministre de la Guerre (LOUIS ARAGON, Les Beaux quartiers, 1936, page 433 ). b) Incriminer. La gourmandise d'Olivier ne pouvait être mise en cause (ROMAIN ROLLAND, Jean-Christophe, Antoinette, 1908, page 843 ). Il était certain que la valeur des troupes ne pouvait pas être mise en cause (MARÉCHAL JOSEPH JOFFRE. Mémoires, tome 1, 1931, page 259 ). · Locution substantivées. Mise* en cause (ou hors de cause); remise* en cause. — Remettre* en cause. — Mettre (quelqu'un) hors de cause. Déclarer qu'il ne doit pas être partie au procès; déclarer qu'il n'est pas incriminable : Ø 10. Esterhazy est renvoyé devant un conseil d'enquête qui, pour tous les faits à propos desquels il a été acquitté ou mis hors de cause, lui infligera peut-être une punition disciplinaire. GEORGES CLEMENCEAU, Vers la réparation, 1899, page 95. · Au figuré a) (Le) laver de tout soupçon. b) Familièrement. Faire abandonner une entreprise, une activité : Ø 11. Dès l'an II, les traits essentiels de sa campagne d'Italie se trouvaient tracés : mettre le Piémont hors de cause, conquérir la Lombardie, puis, négligeant la péninsule, marcher sur Vienne. GEORGES LEFEBVRE, La Révolution française, 1963, page 480. b) Locution adverbiale. — En tout état de cause. Quel que soit l'état du procès. La prescription peut être opposée en tout état de cause (Dictionnaire de l'Académie française. 1835-1932). · Au figuré. Quoi qu'il en soit, de toute manière; dans tous les cas. On peut à bon droit souligner le rôle, en tout état de cause, important des innovations surtout techniques (JEAN-ALAIN LESOURD, CLAUDE GÉRARD, Histoire économique, tome 1, 1968, page 142) : Ø 12. Je considère, pour ma part, que le problème de la gestion des entreprises nationales n'est pas encore résolu, qu'il faut lui trouver des solutions originales et qu'en tout état de cause rien n'empêche de donner à ceux qui auront la charge de cette gestion une formation plus exactement appropriée à leurs fonctions. CHRISTIAN PINEAU, La S.N.C.F. et les transports français, 1950, page 19. — En désespoir de cause. En dernier recours. Lui-même, suivant la route opposée, tâchait d'arriver à Poitiers pour se réfugier, en désespoir de cause, dans la basilique de Saint-Hilaire (AUGUSTIN THIERRY, Récits des temps mérovingiens, tome 1, 1840, page 302) : Ø 13. Nous demandons également l'amnistie pour celles qui, victimes du régime, ont eu recours, en désespoir de cause, à la pratique de l'avortement clandestin. DOCTEUR RENÉ BIOT, Principes et techniques d'une politique de la santé publique, 1933, page 47. II.— A. Les intérêts de l'accusé ou d'une des parties en litige. Plaider* la cause de quelqu'un. — Locution. Pour les besoins de la cause. Dans l'intérêt de la partie qu'on défend. Au figuré, souvent avec une nuance péjorative. Il ne faudrait pas en conclure que cette seconde expérience a été faite pour les besoins de la cause (VINCENT-PAUL-MARIE-THÉODORE D'INDY, Cours de composition musicale, tome 1, 1897-1900, page 98 ). B.— Par extension. Parti ou ensemble d'intérêts ou de principes d'intérêt général, qu'on s'attache à soutenir, à faire triompher. Si la patrie vous est chère, et si l'intérêt de l'humanité vous touche, osez embrasser la cause de la liberté (PIERRE-JOSEPH PROUDHON, Qu'est-ce que la propriété? 1840, page 347 ). Les grandes causes demandent des hommes supérieurs, de nobles coeurs, de grandes âmes (HENRI-FRÉDÉRIC AMIEL, Journal intime, 1866, page 276) : Ø 14.... les « États-Unis et la Grande-Bretagne étaient d'accord pour que Madagascar fût restituée à la France dès que l'occupation de cette île ne serait plus essentielle pour la cause commune des Nations-Unies ». CHARLES DE GAULLE, Mémoires de guerre, 1954, page 205. SYNTAXE : a) La cause publique; la cause du peuple, de la liberté, de la religion. b) Une bonne, une noble, une sainte cause; une mauvaise cause; une cause honorable. c) Défendre, servir, soutenir, trahir une cause; embrasser, épouser une cause; combattre pour sa cause; gagner quelqu'un à sa cause. — Locutions. · Faire cause commune avec quelqu'un. Épouser les intérêts de quelqu'un (en l'aidant); s'associer avec lui dans l'action Je ne pourrais pas me résoudre à faire cause commune avec lui contre toi (GERMAINE NECKER, BARONNE DE STAËL, Lettres de jeunesse, 1787, page 186 ). Une partie des fellahs ou paysans musulmans sujets des Francs avaient fait cause commune avec l'ennemi (RENÉ GROUSSET, L'Épopée des Croisades, 1939, page 100 ). · Prendre fait et cause pour quelqu'un. Prendre son parti (en le soutenant). Forme dérivée du verbe "causer" CAUSER1, verbe transitif. Être à l'origine de, avoir pour effet quelque chose (l'effet désigne généralement un dommage). A.— [L'effet est exprimé par le complément d'objet seul, ou par le sujet agent de la forme passive du verbe] Les gelées causent de grands dégâts (CHARLES MAURAIN, La Météorologie et ses applications, 1950, page 163) : Ø 1.... j'ai vu plusieurs fois des opérés mourir le troisième ou le quatrième jour après une opération qui avait causé une perte de sang considérable. AUGUSTE NÉLATON, Élémens de pathologie chirurgicale, tome 1, 1844, page 10. Ø 2. Au contraire de la plupart des hommes, prêts à soulager tous les chagrins du monde fors ceux qu'ils causent eux-mêmes, il voulait qu'elle souffrît le moins possible. HENRI DE MONTHERLANT, Les Lépreuses, 1939, page 1467. — [À la tournure passive] La gale est causée par un acarien (ENCYCLOPÉDIE MÉDICALE DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE QUILLET. 1965). Remarque : La relation de l'effet avec une personne peut être exprimée par un complément déterminatif ou un adjectif possessif Causer la mort de quelqu'un, causer sa mort : Ø 3.... les quatre ou cinq cents coups de bâton que tu réserves au cheikh de Médyk causeront infailliblement sa mort. MAXIME DU CAMP, Le Nil, Egypte et Nubie, 1854, page 149. B.— [L'effet est exprimé par un complément d'objet premier complété par un complément d'objet secondaire (préposition à), qui indique le retentissement de l'effet sur une personne, ou plus rarement une chose] 1. [L'objet second désigne une personne; l'objet premier désigne un désagrément physique ou moral éprouvé par cette personne] Causer du chagrin, du mal à quelqu'un : Ø 4.... il prétendait avoir un estomac délabré dont les douloureuses digestions lui causaient des insomnies continuelles;... HONORÉ DE BALZAC, Le Lys dans la vallée, 1836, page 195. Ø 5. Je sais que vous avez participé ce matin à un de ces déjeuners d'orgie qu'il a avec une femme qui le déshonore. Vous devriez bien user de votre influence sur lui pour lui faire comprendre le chagrin qu'il cause à sa pauvre mère et à nous tous en traînant notre nom dans la boue. MARCEL PROUST, Le Côté de Guermantes 1, 1920, page 278. — Locutions, rares. Causer (du) préjudice, (du) tort à quelqu'un : Ø 6.... une peur, chez l'homme, d'être repris par sa passion, par sa « faiblesse », et, s'il revoit la femme, de lui causer tort. ROMAIN ROLLAND, Beethoven, tome 2, 1928, page 541. — Rare. [L'objet premier désigne un effet agréable] L'approbation de Votre Éminence me cause une joie précieuse (ANATOLE-FRANÇOIS THIBAULT, DIT ANATOLE FRANCE, L'Orme du mail, 1897, page 8 ). 2. Rare. [L'objet secondaire désigne une réalité vivante autre qu'une personne] : Ø 7. Parfois deux ou trois sangliers descendent de la montagne et causent quelques dommages aux récoltes. HENRI BOSCO, Le Mas Théotime, 1945, page 149. Remarque : 1. Le caractère occasionnel [causer " occasionner "] ou nécessaire [causer " entraîner "] de la relation de cause à effet peut être exprimé par un adverbe (confer supra exemple 3 et 7). La relation nécessaire (principalement dans les cas A) ou habituelle s'exprime aussi par l'idée d'intemporalité ou de répétition habituelle jointe au temps verbal (confer supra exemple 2 et également Charles Maurain, loco citato; Encyclopédie médicale Dictionnaire encyclopédique Quillet, 1965). 2. On rencontre dans la documentation a) Le participe présent adjectivé causant, ante. Qui est cause. L'individualité humaine doit, d'après cette induction très scientifique, à mon sens, doit augmenter par la mort, c'est-à-dire nous faire passer à des conditions plus divines (plus actives, productives, efficaces et causantes). Nous sommes visiblement ici des commencements, des foetus de la vie à venir. Tout montre que nous y marchons (Jules Michelet, Journal, 1849, page 652). b) L'adjectif causateur, trice. Qui est capable de produire un effet. Vertu, force causatrice. La volonté est une puissance causatrice (Cousin, Histoire de la philosophie du XVIIIe. siècle, 1829, page 235). c) L'adjectif causeur, euse. Qui est cause de. Mâles inutiles et causeurs de troubles conjugaux (François Vidron, La Chasse en plaine et au bois, 1945, page 63). DÉRIVÉS : Causation, substantif féminin. Action de causer; rapport de cause à effet. Les choses, dit Machiavel, procèdent gradatim, et le temps, qui dévoile la causation, est le « père de toute vérité » (VLADIMIR JANKÉLÉVITCH, Le Je-ne-sais-quoi et le presque-rien, 1957, page 104 ).

« — Avoir, obtenir gain de cause.

Gagner (le procès) : Ø 5.

Des Juifs de l'État-Major ont découvert qu'après avoir obtenu gain de cause dans l'affaire Dreyfus, nous n'abandonnions pas le colonel Picquart. GEORGES CLEMENCEAU, Vers la réparation, 1899, page 246. · Au figuré.

Obtenir, après un minimum de lutte, ce qu'on demande; obtenir l'avantage.

Elle se servit, comme toutes les femmes, de l'amour qu'elle inspirait pour avoir gain de cause (HONORÉ DE BALZAC, Histoire de la grandeur et de la décadence de César Birotteau, 1837, page 20 ).

Après un combat sévère, les opposants eurent gain de cause (JEAN MEYNAUD, Les Groupes de pression en France, 1958, page 14 ). Avoir cause gagnée.

Vieilli.

Même sens : Obtenir, après un minimum de lutte, ce qu'on demande; obtenir l'avantage.

Si le plus subtil de ses adversaires en est réduit à des inventions aussi lamentables, le mysticisme a cause gagnée (ABBÉ HENRI BREMOND, Histoire littéraire du sentiment religieux en France, tome 4, 1920, page 587 ). — Donner gain de cause (à quelqu'un).

Déclarer (à l'issue d'un procès) le bien fondé d'une plainte, d'une requête, etc.

: Ø 6.

— Eh! bien, le procès? lui cria-t-on. — Gagné! répondit le vicaire-général...

L'arrêt vient de nous donner gain de cause sur tous les points, et réforme le jugement de première instance... HONORÉ DE BALZAC, Albert Savarus, 1842, page 6. · Au figuré.

Accorder à quelqu'un, après délibération, ce qu'il demande : Ø 7.

Les progrès substantiels réalisés par la France dans le domaine de l'arme atomique, (...), devraient lui donner gain de cause dans cette importante négociation à venir... BERTRAND GOLDSCHMIDT, L'Aventure atomique, ses aspects politiques et techniques, 1962, page 253. — Être en cause (antonyme être hors de cause).

Être partie au procès : Ø 8.

Il faut que vous sachiez d'abord qu'aucun de nous n'est coupable.

Il s'agit d'une coïncidence, d'un concours de circonstances.

Juridiquement, vous n'êtes pas en cause... ALBERT CAMUS, Les Possédés, adapté de Fédor Dostoïevski, 1959, 3e.

partie, 16e.

tableau, page 1089. · Au figuré.

Être en question.

Voici notre règle : quand nos droits ne sont pas en cause, souffrir de bon coeur; quand la justice et nos droits sont en cause, nous défendre (HENRI DE MONTHERLANT, Port-Royal, 1954, page 992) : Ø 9.

Il ne semblait point que le hasard fût là en cause, au moins qu'il fût en cause seul. ROBERT AMADOU, La Parapsychologie, 1954, page 278. · Cela est hors de cause.

Il n'en est pas question. — Mettre (quelqu'un) en cause.

Le faire citer dans un procès. Au figuré a) S'en prendre à; mettre en question.

Mettre en cause la morale, la religion, les valeurs traditionnelles.

La veille, Sixte-Quenin avait mis en cause l'honorabilité du ministre de la Guerre (LOUIS ARAGON, Les Beaux quartiers, 1936, page 433 ).

b) Incriminer.

La gourmandise d'Olivier ne pouvait être mise en cause (ROMAIN ROLLAND, Jean-Christophe, Antoinette, 1908, page 843 ).

Il était certain que la valeur des troupes ne pouvait pas être mise en cause (MARÉCHAL JOSEPH 2. »

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