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Définition: CAUSEUR, CAUSEUSE2, adjectif et substantif.

Publié le 10/11/2015

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Définition: CAUSEUR, CAUSEUSE2, adjectif et substantif. A.— Rare (Personne) qui cause : Ø 1.... les causeurs,... avaient glissé de la politique et de l'actualité,... aux accidents de morphine et d'éther;... PAUL DUVAL, DIT JEAN LORRAIN, Sensations et souvenirs, 1895, page 169. B.— Usuel. 1. (Personne) qui aime à causer en société, qui se prête facilement à la conversation. Il est d'humeur causeuse (Dictionnaire de l'Académie française. 1835-1932). L'empereur (...) a été plus causeur que de coutume (EMMANUEL DIEUDONNÉ, COMTE DE LAS CASES, Le Mémorial de Sainte-Hélène, tome 1, 1823, page 413) : Remarque : En ce sens le mot est fréquemment employé dans des tournures négatives. Elle n'était pas causeuse d'habitude, on la trouvait même sournoise (ÉMILE ZOLA, La Joie de vivre, 1884, page 937). — En particulier (Personne) qui sait causer agréablement et avec esprit. Un aimable, un brillant causeur. Je savais qu'il [Swann] était comparable à l'un des plus beaux causeurs d'autrefois (MARCEL PROUST, La Prisonnière, 1922, page 203 ). 2. Péjoratif, vieilli. a) Personne qui cause beaucoup, qui cause trop. Synonyme : bavard. Un insupportable causeur (Dictionnaire de l'Académie Française). b) (Personne) qui bavarde avec indiscrétion, parfois avec malveillance. Ne dites rien à cet homme-là, c'est un causeur (Dictionnaire de l'Académie française. 1835-78). Un air aimable de causeur colportant sans malice les cancans du monde (ÉMILE ZOLA, Son Excellence Eugène Rougon, 1876, page 319 ). Remarque : On rencontre dans la documentation la forme populaire familière causeux. Il [Najard] vous explique bien des choses bien mieux que je ne pourrais le faire, si peu causeux comme me voilà (MAURICE GENEVOIX, La Boîte à pêche, 1926, page 257).

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